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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Antoni Stępień
Antoni Stępień
W związku z teorią poznania tomizmu egzystencjalnego
W związku z teorią poznania tomizmu egzystencjalnego
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Issue: 1
Mieczysław A. Krąpiec
Mieczysław A. Krąpiec
Dwie podstawy tłumaczenia problemu zła
Deux Façons de Poser le Probleme du Mal
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La connaissance extraphilosophique aussi bien que l’expérience religieuse et la connaissance philosophique nous amènent à constater la présence du mal dans le monde.L’histoire de la philosophie connaît deux conceptions du mal: 1° le mal est conçu comnde une nature ontique positive, ou 2° comme une privation.Le mal comme nature ontique positive apparaît p. ex. chez Heraclite et chez Parménide, chez Platon et chez les stoïciens, chez Plotin et chez Leibniz, chez Schopenhauer, etc. Le mal considéré comme privation d’une certaine „partie” de l’être est caractéristique pour Aristote et pour S. Thomas d’Aquin.L’article attire l’attention sur le fait que la conception du mal — nature ontique positive, est inévitablement solidaire d’une conception antérieure/pliis fondamentale, à savoir de la conception de l’être univoque, non composé dans sä structure profonde. Par contre le mal considéré comme privation d’une „partie“ intégrale ou perfectionnante n’est pensable que dans un système philosophique basé sur la conception de l’être analogique et composé.
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Issue: 1
Stanisław Kamiński
Stanisław Kamiński
O definicjach w systemie metafizyki ogolnej
Les Definitions Dans Le Systeme De Metaphysique Generale
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L'auteur analyse le rôle des définitions dans le système de métaphysique exposée à l’aide de la méthode scolastique. Il se propose de montrer: 1. la fonction de la définition dans la démonstration des thèses; 2. ]a participation éventuelle des définitions dans la réduction des termes. A la suite de son analyse du problème en question, l’auteur constate que les définitions utilisées dans les preuves assument sans aucun doute le rôle de prémisses, sans être expressément appelées principes. Etant donné que dans l'exposé de la métaphysique générale on laisse entendre que les définitions ont un caractère nominal et „non- créateur“, la démonstration dans le système de métaphysique générale devient simplement une démarche dont le but est de montrer l’equivalence de certaines formules. Il est donc difficile de dire que dans une telle situation nous sommes en présence d’une conception axiomatique de la métaphysique générale. Une telle conception ne peut donc prétendre au nom d’une systématisation scientifique, car l’ordre des thèses est presque exclusivement déterminé par leur contenu, et non pas par leur côté formel.En voulant répondre à la question de savoir si les définitions apparaissant dans le système de métaphysique réduissent les termes ou non, il faut d’abord constater que ce n’est pas toute définition métaphysique qui mérite le nom d’une définition au sens étroit de ce mot. Même les énoncés nommés expressément définitions (ils sont une vingtaine) n’ont pas le caractère de réduction ce qui veut dire qu’ils ne réduisent pas tous les termes métaphysiques à un groupe moins nombreux de termes primitifs indépendants. La métaphysique générale se sert de notions qui saisissent l'être dans ses différents aspects qui ne se laissent pas réduire entièrement les unes aux autres de façon à ce que l’un des aspects soit une simple combinaison des autres. Les définitions métaphysiques établissent la traducti- bilité des termes relevant des langues métaphysiques parallèles. Par contre, elles ne traduisent pas les termes métaphysiques en termes de la langue courante. Il paraît donc que les termes métaphysiques sont définis d’une façon partielle et axiomatique au moment précis où l’on admet les thèses de la métaphysique.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Kazimierz Kłósak
Kazimierz Kłósak
Dowod św. Tomasza na istnienie Boga z przyczynowości sprawczej. Analiza i proba krytycznej oceny
Preuve Thomiste de l’Existence de Dieu par la Causalite Efficiente
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L’analyse exégétique du raisonnement de S. Thomas d’Aquin en ce qui concerne la preuve en l’existence de Dieu par la causalité efficiente présentée dans la Sum. c. Gent., lib. I, cap. XIII et dans la Sum. theol., I, qu. II, a. 3, constitue la première partie de l’article. Dans. la seconde partie de l’article son auteur tâche de montrer que, actuellement, en liaison avec le changement du tableau scientifique du cosmos matériel, nous devons placer le problème de l’existence de Dieu examiné comme première cause efficiente en général, un peu autrement que ne l’a fait S. Thomas dans sa preuve ex ratione causae efficients. Et voilà les plus importantes observations avancées dans la seconde partie de l’article:1. S. Thomas a pris en considération dans son argumentation les seules causes efficientes propres et hétérogènes par rapport à leurs effets qui se subordonnent tour à tour d’une manière essentielle, per se. Il s’agissait donc pour lui exclusivement des causes efficientes indirectes, dépendant avec nécessité dans leur existence et dans leur action de l’influence directe et actuelle d’autres causes efficientes, surordonnées pour elles, des causes, qui dans la conséquence de ce type de dépendance, existent et agissent simultanément.Ici il faut faire remarquer que à côté de la généralité de Taspect dynamique de la matière inanimée il n’est pas possible de montrer dans sa sphère des suites seulement des seules causes efficientes instrumentales, lesquelles suites ne seraient ancrées sur aucunes, surgissant de la matière, ainsi nommées, causes principales efficientes. La généralité d’aspect dynamique de la matière nous conduit à la conviction, qui, aujourd’hui peut passer pour la plus probable, que, dans n’importe quelle étendue agiraient dans l’enceinte du cosmos matériel certaines suites des causes instrumentales efficientes, ces suites tirent leur origine de l’existence et de l’action des causes principales se montrant du côté de la matière inanimée ainsi que toute activité efficiente constatée dans l’univers des corps s’explique dans le plan de la connaissance scientifique par les forces et les énergies immanentes pour la nature qui nous entoure.Et ensuite, selon la physique contemporaine, ne peuvent entrer en jeu les changements simultanés à coté de la causale liaison des changements spatialement éloignés. Par conséquent dans ce cas les causes efficientes, qui se subordonnent dans leur existence et leur action, ne peuvent exister et agir en même temps, mais doivent exister et agir succesivement, dans la mesure dans laquelle parvient à elles après l’expiration du temps déterminé l’action des causes surordonnées pour elles. Uniquement de l’expiration minimale du temps, dans les enceintes pour nous directement accessibles, peut passer pratiquement l’existence et l’action des causes efficientes déterminées comme existence et action simultanées.Il semble qu’on ne puisse douter aujourd’hui en liaison avec le changement du tableau scientifique du monde, qu’il faille introduire une certaine modification à la conception de propres et hétérogènes causes efficientes qui se seraient subordonnées tour à tour d’une manière essentielle. Dans les cadres de la nature se montrent, sans aucun doute, les causes efficientes, qui, non seulement dans leur existence, mais, aussi dans leur action dépendent des causes efficientes surordonnées pour elles. Si cette acceptation suffit pour parler des causes efficientes qui se subordonnent tour à tour d’une manière essentielle, nous pouvons aussi, en face de l’actuel tableau scientifique du monde, nous prononcer pour ce genre de subordination. Mais comme cependant, dans l’enceinte de la nature il n’y pas de cas de spatiaux éloignements d’influences physiques momentanées, c‘est pourquoi nous devons prendre pour une fiction ce qu’écrit l’abbé Ignace Różycki que „toutes les causes de la suite essentiellement subordonnée agissent simultanément et c’est pourquoi une telle suite conduit dans le présent vers la hauteur” (Dogmatyka, le livre II: Istnienie Boga, manuscrit autorisé, Kraków 1948, n. 468a).2. La voie qui nous mène à la connaissance de Dieu, pris sous l’aspect de la première cause efficiente en général, ne peut conduire à travers la thèse métaphysique de S. Thomas, qui exprime la pensée que dans l’enceinte de la suite de causes efficientes dépendant tour à tour l’une de l’autre au sens de subordination essentielle, on ne peut avancer dans l’infini. Le raisonnement avec lequel S. Thomas se prononce dans les cadres de sa thèse quand il soutient: 1) que si dans les bornes de la suite de causes énoncées on pouvait s'avancer dans l’infini, cette suite ne posséderait pas la première cause efficiente, et 2) que si la suite de causes efficientes qui se subordennent tour à tour per se, ne possédait pas la première cause efficiente il n’y aurait pas dans le monde matériel aucunes causes indirectes efficientes, ni aucun effet ne remplissant déjà le rôle de cause efficiente, est un raisonnement entièrement correct sous le rapport formel. Cependant nous ne pouvons nous servir de ce raisonnement pour notre but, car les suppositions concernancertaines propriétés du cosmos matériel, lesquelles du point de vue d’objectives implications que S. Thomas prenait en considération, quand il identifiait Dieu conçu comme première cause efficiente en général avec le premier élément d’une suite en définitive de causes efficientes subordonnées l’une à l’autre d’une manière essentielle, ne nous le permet pas. Ces suppositions sont comme suit: 1) Le cosmos matériel est — par raison de limitation par l’élément premier et dernier de ses suites au de la suite de causes efficientes essentiellement subordonnées — l’univers spatialement fini; 2) toute l’activité efficiente du cosmos matériel est dans le premier anneau de sa suite finale de causes efficientes essentiellement subordonnées directement conditionné causativement par un agent transcendant par rapport à toute la nature, puisque auprès de la subordination essentielle des causes efficientes,, chacune de ces causes dépend avec nécessité de l’influence directe de la cause efficiente surordonnée pour elle, non seulement sous le rapport de son existence, mais aussi de son activité efficiente.Il ne peut y avoir de doute que l’acceptation d’avance, sans aucunes preuves, de la première supposition, ne se laisse concilier avec les exigences du criticisme scientifique. De la seconde supposition nous devons dire que auprès du tableau scientifique du monde d’aujourd’hui nous ne pouvons l’accepter, puisque toute l’activité efficiente du cosmos matériel s’explique le plus probablement du point de vue scientifique sans reste, par les seules forces et énergies immanentes pour la matière inanimée.En rapportant, de concert avec les opinions de la physique contemporaine, les suites des causes efficientes instrumentales, qui se montrent dans telle ou telle sphère de l’enceinte de la nature inanimée, aux agissantes de sa part, ainsi nommées, principales causes efficientes, nous ne pouvons accepter aujourd’hui que la voie qui mène à la connaissance de Dieu, conçu comme première cause efficiente en général puisse nous conduire, à travers la thèse métaphysique de la preuve ex ratione causae efficientis. Cette thèse, cependant, nous devons la remplacer par quelque chose d’autre, car le principe même de la causalité ne nous conduira pas, sans un autre appui supplémentaire à la cause suprême prise au sens non temporaire, si c’est vrai ce que Max Scheler écrivait dans Vom Ewigen im Menschen2 (Halbband II, Leipzig 1923, 197) que ce principe, tel quel, n’exclut pas ceci que la cause d’un seul monde réel pourrait être un deuxième monde réel, du deuxième un troisième et ainsi dans l’infini. Il semble qu’il n’y ait pas de doute que la place de la thèse métaphysique de S. Thomas puisse être occupée seulement par le principe de raison d’être. Pourtant si dans la conséquence des changements dans le tableau scientifique du monde il s’est montré, que la subordination essentielle des causes efficientes, de laquelle encore actuellement on peut parler après l’introduction de corrections compétentes à l’ancienne conception de cette subordination, ne nous conduit pas directement dans le premier élément de la suite prise sous considération, à Dieu infiniment parfaite, l’effective issue en dehors des forces et énergies de la matière, qui au naturaliste, tel quel, expliquent suffisamment l’activité efficiente du cosmos matériel, ne peut être rendu possible qu’exclu- sivement par le principe de raison d’être, si toutefois grâce à lui, nous nous rendrons compte que les farces et énergies de la matière font voir par leur caractère de contingence en dehors d’elles un Être a se — comme une définitive, en pleine raison adéquate de son existence.3. Les observations critiques entreprises, manifestent comment on peut supposer, dans une mesure suffisante, les causes pour lesquelles actuellement, dans les cadres de la preuve de la causalité efficiente, nous devons poser le problème de l’existence de Dieu, examiné comme cause efficiente en général, un peu autrement que ne l’a fait en son temps S. Thomas.Comme nous avons accepté pour une chose, aujourd’hui la plus probable, que toute l’activité efficiente que nous observons dans l’enceinte de la matière inanimée s’explique du point de vue des sciences naturelles contemporaines par les forces et les énergies immanentes pour cette matière, c’est pourquoi nous ne pouvons nous demander sur le plan de la connaissance philosophique si Dieu existe considéré sous l’aspect de la première cause efficiente comme premier élément de la suite ou des suites des causes efficientes essentiellement subordonnées. Un tel problème qui existait pour S. Thomas auprès de son tableau scientifique du monde, n’existe plus auprès de notre tableau scientifique du monde. Actuellement nous pouvons nous demander seulement si pour une définitive explication de l’activité efficiente de la nature inanimée, de cette activité efficiente que nous pouvons affirmer également dans le cas de subordination essentielle des causes efficientes, libérée des moments fictifs connus de nous, ainsi que dans le cas d’une subordination accidentelle des causes énoncées, nous ne devons pas accepter l’existence de la cause efficiente transcendante à toute la nature, entièrement indépendante dans son existence et son action, qui par l’appel de la nature à l’existence expliquerait définitivement, quoique indirectement, toute l’activité efficiente de la matière inanimée.C’est auprès de ces perspectives que la preuve de l’existence de Dieu par la causalité efficiente cesse d’être pour nous une preuve séparée. Bien que nous puissions chercher la voie pour la conviction de l’existence de Dieu en se demandant une définitive explication de l’activité efficiente de la naure, on ne voit pas cependant, comment pourrait-on franhir cette voie jusqu’à la fin en ne passant pas dans la phase décisive d’argumentation sur la ligne de la preuve par la contingence des choses.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Witold Marciszewski
Witold Marciszewski
O metodę filozofii. Rozważania na tle problemu substancji i przypadłości
Concerning the Method of Philosophy
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The paper contains a rew postulates concerning the method of philosophy. In the beginning there are presented some fundamental views on the method of philosophical investigation. An approach which can be named deductive program of philosophy is the oldest one. It is represented among others by Aristotle, St. Thomas Aquinas and great rationalists of the XVII century. In the XIX century a new claim arose to assimilate the structure of philosophical theory with the theories of natural sciences; the theorems of thus constructed philosophy should be founded also on the results of sciences. This was the so called „inductive philosophy“. At last in phenomenology and other schools the rights of intuition were defended and this view can be named an intuitionistic one.In neothomism all of these methods are „de facto“ applied, though the methodological program formulated by St. Thomas was only a deductive one. The author tries to demonstrate upon the example of the problem of substance that the deductive approach is not sufficient to construct a whole philosophical theory. What is meant as deductive proof is often a pseudo-proof which has at most a value of „philosophical agitation“. Hence other methods of arguing are necessary. One of them is treating our proposition as a hypothesis which is an explanation of empirical data. If the proposition well explains an experience, then it is justified in our theory these data can be taken from empirical sciences or from everyday experience). This procedure resembles the explanation in natural sciences, though the explanation in philosophy shows some specific characteristics. It is showed also upon the example of substandertheory.Another method of philosophical demonstration is that of „reductio ad absurdum“: we argue that all opposite views have consequences which are absurd i.e. self-contradictory or incompatible with empirical data er — at least — leading to some complications in theory. As theories opposite to the thomistic theory of substance are considerjed: the thesis that no properties of substance exist (held by prof. T. Kotarbiński) and the thesis that there are not substances but every object is a bundle of properties (this view known as „positivistic“ was held among others by Locke and Hume). By a critical examination of these theories the thomi- .stie theory of substance is grounded
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Stanisław Adamczyk
Stanisław Adamczyk
Bóg właściwą przyczyną sprawczą istnienia substancjalnego w nauce św. Tomasza z Akwinu
Dieu Comme Cause Efficiente Propre de l’Existence Substantielle dans la Doctrine de Saint Thomas d’Aquin
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Si l’existence substantielle joue un rôle essentiel dans la structure onti« que de toute substance, un problème se pose du même coup, à savoir, quel est l’être capable par sa propre nature d’actualiser l’existence de toute substance, soit qu’elle provienne de la création divine, soit qu’elle tire son origine de la génération naturelle. Et voici que lorsque les thomistes contemporains s’en rapportent à Dieu comme à la cause efficiente de toute existence substantielle, ils le considèrent tantôt comme la cause dernière, tantôt, tout au plus, comme la cause propre de l’existence comme telle (p. e. Hugon OP, Gredt OSB, Gazzana SJ, Jaworski), tandis que l'existence individuelle substantielle ne serait que l’effet propre de l’action des substances créées. Cependant le Docteur Angélique analysant le problème aussi bien du point de vue de l’existence substantielle comme effet, qu’au point de vue de la nature divine comme cause, prouve que Dieu, qui seul par sa nature est l’existence, peut par la vertu de sa nature, et c’est en premier lieu, réaliser toute, existence substantielle en particulier et devenir par là „le facteur de tous les êtres visibles et invisibles“ (Symb. nic.-const., Denz. 86).
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Issue: 1
Marian Jaworski
Marian Jaworski
Poznanie symboliczne Boga u Romano Guardiniego
La Connaissance Symbolique de Dieu Selon Romano Guardini
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La connaissance symbolique de Dieu n’est qu’un aspect particulier de la conception guardinienne de la structure de l’être „vivant” et de la façon de le connaître. C’est pourquoi la première partie de l’article présente les plus importants principes philosophiques de la théorie de la connaissance religieuse chez Romano Guardini. D’après Guardini à la base même de la structure de l’être „vivant“ et de celle du processus de connaissance se trouvent des contraires (Gegensätze), c’est-à-dire deux éléments qui ne se laissent pas déduire l’un de l’autre ni réduire l’un à l’autre; tout en étant deux êtres per se, ils constituent l’unité en deux, l’un ne peut exister que par l’autre. Par conséquent tout acte de connaissance réalise en lui le rapport d’opposition: intuition — concept.En justifiant le caractère intuitif de la connaissance, Guardini montre que chaque chose est comme une expression, comme un symbole; grâce à quoi l’essentiel se laisse découvrir dans ce qui est aperçu immédiatement. Le caractère symbolique des choses indique non seulement les éléments relevant des valeurs profanes, mais encore une valeur spécifique, différente — „das Religiöse“. Toutes les choses sont simplement des formes de l’expression, qui permettent de se révéler à ce qui est définitif. Les choses nous apparaissent comme des oeuvres, oeuvres d’une puissance Sacrée.Après avoir présenté les idées fondamentales de Guardini, l’auteur de l’article analyse les conditions d’ordre historique et ontologique qui ont fait naître la doctrine de Guardini. Dans sa théorie de la connaissance symbolique de Dieu Guardini développe certaines idées du courant augustinien ainsi que certaines des conceptions de Scheler et de la philosophie de la vie.La dernière partie de l’article est consacrée à des remarques critiques. L’auteur y essaie de réfuter le caractère immédiat de la connaissance de Dieu chez Guardini. Dans sa théorie de la connaissance religieuse Guardini part: 1. du principe du réalisme conceptuel propre aux courants platoniciens et augustiniens; 2. du principe admettant l’existence d’un organe spécial qui saisit le principe ultime dans le domaine religieux. Ce qui plus est-croit Guardini — la découverte du caractère symbolique des choses nécessite tout d’abord l’expérience „des Numinosum — Anderen”, et ceci met déjà en question l’objectivité de la connaissance symbolique de Dieu. C’est pour cette même raison-là qu’il est difficile d’admettre que nous puissions faire l’expérience immédiate de ce caractère de crée (en même temps apparaît la tendance de l’univers à se présenter comme une entité si suffisante à elle-même).En concluant l’auteur constate que la réalité terrestre ne symbolise Dieu, pour nous, que quand II nous est déjà connu comme Cause Première Créatrice ou quand au cours de l’analyse de la réalité accessible nous constatons le caractère contingent de celle-ci et la nécessité d’admettre pour tout une raison suffisante de l’être.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Stanisław Kaminski
Stanisław Kaminski
Kwanty fikać ja terminow w zdaniach logiki tradycyjnej
La Quantification des Termes dans les Propositions de la Logique Traditionnelle
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En marge de la quantification traditionnelle des sujets et de la quantification hamiltonienne des prédicats dans les propositions subjectives — prédicatives du type SaP, SiP, SeP et Sop on prend en considération la possibilité d’appliquer la quantification à l'interprétation de différentes relations entre extensions. A l’occasion on a fait quelques remarques mettant en lumière le caractère de la quantification traditionnelle des termes.L’auteur distingue d’abord 23 principaux schémas de propositions subjectives-prédicatives considérées comme utiles à la théorie du raisonnement. En traitant ces schémas comme des relations entre extensions du point de vue des sept relations élémentaires possibles en ce qui concerne des extensions non — vides et non — universelles, et tout en tenant compte de l'universum non — vide — l’auteur présente leurs matrices. Ensuite il indique, dans deux tables, les équivalences existant entre les schèmes de base et les schèmes dérivés obtenus ou moyen d’une conversion quelconque. Enfin il présente les formules possibles pour ce qui est de l’expression de ces schémas dans la langue courante à l’aide des quantifiants traditionnels.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Mieczysław Gogacz
Mieczysław Gogacz
Czy według Henryka z Gandawy jest możliwe poznanie czystej prawdy bez pomocy oświecenia
La Connaissance de la Verite Pure Selon Henri de Gand
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Selon Henri de Gand l’intellect humain, après avoir connu un être dans une première saisie par les sens, saisit immédiatement, dans un deuxième acte de connaissance, la vérité de la chose. La vérité de la chose consiste à trouver dans la chose sa ressemblance avec ridée exemplaire. En contem" plant donc la notion de vérité, l'intellect voit, à travers cette notion, et la chose et l’idée exemplaire, et en même temps Dieu, étant donné que les idées exemplaires existent dans l’esprit divin. La question est de savoir si les idées exemplaires existent. Henri de Gand répond affirmativement, car nous constatons l’infaillibilité de la vérité. Cette infaillibilité ne peut être assurée ni par la chose changeante ni par l’âme, changeante elle aussi. La raison de l’infaillibilité de la vérité existe donc en dehors de la chose et en dehors de l’âme: elle est précisément l’idée exemplaire.Toute cette étape du raisonnement d’Henri fait partie du „proprie scire” de l’homme. Elle embrasse la connaissance de la vérité infaillible et même celle de Dieu qui est vérité pure.En tant que sujet des idées exemplaires, Dieu est une sorte de vérité pure qui diffère de l’essence de Dieu elle-même?. Ce n’est donc que la vérité pure synonyme de l’essence de Dieu qui échappe à l’emprise des forces naturelles de l’homme; il faut que celui-ci ait recours à l’„illuminatiö“.Telle est l’interprétation de la pensée d’Henri, vue à travers ses textes, que présente cette dissertation. En conséquence l’auteur se met en opposition avec presque tous les historiens de ce philosophe qui l’ont interprété d’une façon sensiblement différente. Il s’agit évidemment toujours du problème de l’indépendance de l’intellect humain dans la connaissance de la vérité pure.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Tadeusz Kwiatkowski
Tadeusz Kwiatkowski
Prawo tożsamości u Arystotelesa
Prawo tożsamości u Arystotelesa
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Roczniki Filozoficzne:
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9 >
Issue: 1
Stanisław Kamiński
Stanisław Kamiński
Logika współczesna a filozofia
La Logique Contemporaine et la Philosophie
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L’article présente, en premier lieu, l’historique des rapports existant entre la logique et la philosophie. En envisageant ces rapports, on se demandait surtout si la logique constitue une pantie de la philosophie ou bien simplemeint un instrument de celle-ci. En second lieu, sont analysées les conceptions actuelles dr la logique formelle et de la philosophic en vue de l’établissement de leurs rapports réciproques. En troisième lieu, l’auteur étudie (d’une manière plus détaillée) les applications typiques de la logique contemporaine à la philosophie classique. II analyse en partioulier les façons d’utiliser la logique formelle, la sémiotique logique et la méthodologie des sciences dans la systématisation de la métaphysique classique et dans la solution des problèmes épistémologiques (dans la théorie de la connaissance). L’article se propose de répondre aux questions suivantes: peut-on appliquer et applique-t-on la logique contemporaine à la philosophie classique, dans quelle mesure et avec quel résultat? Les résultats de ces considérations peuvent se résumer comme suit: 1. les essais d’application directe de la logique à la philosophie ont défiguré cette derinière; 2. étant donné la diversité fondamentale de la nature de la connaissance philosophique et de la connaissance dans les sciences positives, il n’est pas permis de traiter la logique contemiporaine de la langue et la méthodologie contempoiraine des sciences en même temps comme une logique de la langue philosophique at une méthodologie de la philosophie; 3. il faut élaborer, à partir des résultats obtenus par la logique et la méthodologie oontemporaines, une sémiotique et une méthodologie spécif iques pour la philosophie classique.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
9 >
Issue: 1
Mieczysław A. Keąpiec
Mieczysław A. Keąpiec
Podstawy klasyfikacji poznania i nauk
La Base de la Classification des Types de Science et de Connaissance
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L’article se compose de trois parties. Dans la premiére l’auteur attire l’attention sur la division de la connaissance humaine selon ses trois objets essentiels: le speculabile, l'agibile, le factibile. La connaissance scientifique en tout que celle qui découvre (les rapports de nécessité relative dans la chose) se situe dans les limites de l’objet du speculabile. Remarquons que c’est seulement dans ce type de connaissance qu’on peut parier de l’état préscientifique et de l’état scientifique. Le type de connaissance agibile, lorsqu’il se présente sous sa forme pure, constitue le domaine de la morale de l’homme concret, tandis que factibile concerne le domaine de la création. Si cependant l'agibile et le factibile sont interprétés par les données de la connaissance scientifique (speculabile) nous avons affaire, dans le premier cas, à différents types d’éthiques et d’éthologies, dans le second à des disciplines techniques.Dans la deuxième partie de l’article on parle de la division tripartite des sciences (speculabile). Selon S. Thomas qui suivait en cela Aristote, à cette division tripartite correspondaient les trois degrés de l’abstraction et eile se rapportait, en principe, à la philosophie. Le point de vue de S. Thomas subsiste encore aujourd’hui, sous une forme terminologique légèrement modifiée; d’après lui les sciences sont divisées en disciplines positives, formelles et philosophiques. Les disciplines - positives remplissent les conditions que l’on posait au premier degré de l'abstraction. Les disciplines formelles (esssentiellement la logique et les mathématiques remplissent les conditions du deuxéme degré et la philosophie celles du „troisiéme degré“ de l'abstraction, c’est-à-dire de la séparation. Aujourd’hui l'ourd’hui ensemble de la philosophie comporte une unité méthodologique qui lui manquait à l’époque d’Aristote et de S. Thomas ou les disciplines que nous considérons comme non-philosophiques, faisaient partie de la philosophie. Le développemen't des disciplines particulières et leur particulairisation ultérieure se font grâce à l'utilisation de méthodes distinctes de définition c’est-à-dire de construction des notions fondamentales du système.Aux trois types de disciplines — positives, formelles et philosopbiques — correspond la méthode que S. Thomas caractérise d’une façon générale dans ln Boethinm de Trinitate q. 6 a. 1: modus rationalis, disciplina- Hs, int eile ciualis. C’est pourquoi l’opuscule de S. Thomas constitue encore de nos jours une valeur méthodologique durable.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Czesław Wojtkiewicz
Czesław Wojtkiewicz
O przedmiocie logiki u Jana od św. Tomasza
L'objet de la Logique Chez Jean de S. Thomas
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L’auteur de l'article confronte la conception de l’objet de la logique chez Jean de S. Thomas avec les conceptions les plus typiques. La confrontation est précédée d’un essai de classification de ces conceptions du point de vue de l’espèce d’entité que la conception donnée attribue a l'objet formet de la logique. A la suite de l’analyse de ce qu’on appelle les secondes intentions (qui constituent l'objet formel de la logique), il appert que dans la conception en question l'objet formel de la logique ne se trouve ni parmi les êtres réels ni parmi les abstractions simples („premières“) de l’intellect. D’autre part, cet objet ne relève pas des constructions de l’esprit, privèes de tout caractère réel. Les secondes intentions sont considerees par Jean de S. Thomas comme une sorte d’ „expresion“ du mode réel dont se realise la connaissance de la réalité par l'intellect humain.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Antoni Stępień
Antoni Stępień
Metafizyka a ontologia
Métaphysique et Ontologie
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L’article analyse la question de savoir s’il est nécessaire d’admettre une discipline philosophique distincte de la métaphysique, notamment l'ontologie. Après une brève introduction historique hauteur s’arrête sur l'opmion de R. Ingarden et sur les données du problème dans le thomisme contemporain. II formule des remarques critiques à l’adresse de R. Ingarden et de sa définition de l’objet de la métaphysique, et il présente les arguments pour et contre l'admission de l’ontologie à côté de la métaphysique dans le thomisme. A la fin hauteur procède à une étude plus serrée de la définition de la métaphysique comme analyse de l'être en tout qu’existant.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Stanisław Adamczyk
Stanisław Adamczyk
Udział stworzenia w powstawaniu naturalnym istnienia substancjalnego
Part de la Creature dans la Generation Naturelle de l'Existant Substantiel
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Le présent article complète dans une certaine mesure l’étude parue dans le cahier précédent des „Annales Philosophiques“ où rauteur s’est efforcé de démontrer que Dieu seul peut être la cause proprement dite de la génération naturelle de l’existant substantiel. La question se pose done de savoir si la créature n’a aucune fonction causale à remplir dans la génération naturelle de l’existant substantiel. Est-ce que, comme dans le cas de la création, son rôle se réduit (e’est ainsi que le voulaient les occasionalistes) à n’être que l'occasion de la génération?Tout en rejetant l’opinion qui suppnime l'action de créatures proprement dite, S. Thomas n’admet pas non plus le point de vue selon lequel la créature elle-même — en vertu d’une force concédée à la nature — serait la cause efficiente direote d’un nouvel existant substantiel, d’une nouvelle vie sur la terre.Car si Dieu seul peut directement intervenir comme cause efficiente principale (propre) de tout existant substantiel, dans la génération naturelle des choses la créature devient cause efficiente instrumentale lors-qu’elle fait surgie, par son action naturelle, une nouvelle forme substantielle de la puissance de la matière première d’être soumis au changement.Selon S. Thomas à ce moment précis à travers la créature en question, fonctionnant comme instrument, passe la puissance divine qui confère l'existenee à l’être nouvellement préparé. C’est ainsi qu’on peut dire que la créature devient cause eff idente de la chose naissante: de l’essence de celle-ci dans la mesure où par sa propre puissance naturelle eile fait surgir de la puissance de la matière première une nouvelle forme substantielle, — d’une disposition convenable du moins (comme dans le cas de l'entrée de l’âme humaine dans l’existence, — de son existence enfin si eile confere l'existence à l’être nouveau, et ceci en vigueur de la puissance divine qu’elle transmet. C’est dans ce sens précis qu’on peut dire que les parents donnent la vie nouvelle à le-urs enfants.Ainsi done Dieu admet que des êtres créés participent à la production de ce qui est le plus parfait dans toute substance et, par conséquent, le plus précieux. De cette manière il fait preuve de Sa bonté infinie.
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16.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
9 >
Issue: 1
T. Styczeń
T. Styczeń
A Modern Introduction to Moral Philosophy
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17.
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Roczniki Filozoficzne:
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9 >
Issue: 1
J. Herbut
J. Herbut
Logique et métalogique. Essai sur la structure et les frontières de la pensée logique
Logique et métalogique. Essai sur la structure et les frontières de la pensée logique
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18.
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Roczniki Filozoficzne:
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9 >
Issue: 1
Bibliografia pozycji z teorii i metodologii metafizyki
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19.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
9 >
Issue: 1
Z. Zdybicka
Z. Zdybicka
L’idée de preuve en métaphysique
L’idee de preuve en meta physique
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20.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
9 >
Issue: 1
Grażyna Rosińska
Grażyna Rosińska
Spór o relację transcendentalną
Spór o relację transcendentalną
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