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81. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
Jérémie Griard Guerre et paix selon Leibniz
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RÉSUMÉ: En excluant le monopole juridictionnel de la souveraineté afin de préserver une autorité supérieure aux souverains, Leibniz réduit celle-ci au seul monopole de la coercition. Cependant, cette redéfinition de la souveraineté place la guerre au cœur des relations internationales. Elle est, en tant que faculté, la condition de participation pour les souverains au «droit des gens», droit qui lui-même doit éviter de tellesguerres. La paix n’est donc pour Leibniz qu’au prix de l’établissement d’un équilibre entre forces contraires qui, en s’opposant et si elles sont de même intensité, annulent réciproquement leurs effets. C’est cette conception dynamique de l’ordre politique que cet article se propose de traiter.ABSTRACT: This article deals with Leibniz’s dynamic conception of political order. Leibniz reduces the sovereignty of States to the monopoly of coercion by setting apart jurisdictional monopoly and sovereignty. With this new definition of sovereignty however, war becomes the core of international relations. The sovereigns’ ability to make war is the condition to take part in law of nations, whose precise aim is to prevent wars. Peace can only exist if there is a balance between opposite forces of similar magnitude that cancel each other.
82. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
Raphaël Arteau Mcneil Platon, critique du materialisme: le cas de l’Hippias majeur
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RÉSUMÉ: Cet article poursuit un double objectif: premièrement, de montrer que, dans I’Hippias majeur de Platon, Hippias défend une ontologie matérialiste, et, deuxièmement, de définir la critique de cette ontologie matérialiste. Cette démonstration repose sur l’interprétation du passage qui se trouve en 300b4-301e3. Nous présenterons d’abord les limites des interprétations qu’en font P. Woodruff et I. Ludiam, pour ensuite définir le concept de matérialisme dans le contexte de la pensée ancienne (Démocrite) afin de dégager les traits spécifiques du matérialisme que Platon prête aHippias. L’opposition entre Hippias et Socrate est enfait une opposition ontologique entre deux conceptions de l’unité : les unités corporelles élémentaires (Hippias) et l’«unité formelle» (Socrate).ABSTRACT: The aim of this article is twofold: first, to show that, in Plato’s Hippias Major, Hippias is the mouthpiece of a materialist ontology; second, to discuss the critique of this ontology. My argument is based on an interpretation of Hippias Major 300b4-301e3. I begin by revealing the shortcomings of P. Woodruff’s and I. Ludlam’s interpretations. Next, I define the concept of materialism as it was understood in ancient Greece (Democritus) in order to outline the specificity of Hippias’ materialism. Finally, I argue that the opposition between the two characters of the Hippias Major represents in fact an ontological opposition between two conceptions of what a unity is, i. e., Hippias’ elementary corporal unities and Socrates’ “formal unity.”
83. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
Evan Simpson The Right to Life after Death
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ABSTRACT: Imagining a future world in which people no longer die provides a helplul tool for understanding our present ethical views. It becomes evident that the cardinal virtues of prudence, temperance, and courage are options for reasonable people rather than rational requirements. On the assumption that the medical means to immortality are not universally available, even justice becomes detached from theories that tie the supposed virtue to the protection of human rights. Several stratagems are available for defending a categorical right to life under these circumstances, but none is compelling. Justice and human rights should therefore be understood as social conventions whose stability depends upon rejecting a tyranny of the immortals in favour of cultural traditions that connect rights and liberties with the means for their enjoyment.RÉSUMÉ: Imaginer un monde dans lequel plus personne ne mourrait peut s’avérer utile afin de comprendre l’éthique contemporaine. Il devient alors évident que les vertus cardinales que sont la réflexion, la tempérance et le courage concernent des gens raisonnables et ne sont pas des exigences de la raison. Si on suppose que les ressources médicales de l’immortalité ne sont pas disponibles pour tous, même la justice devient indépendante des théories qui relient cette hypothétique vertu à la protection des droits de l’homme. Plusieurs stratégies s’offrent à nous afin de défendre un droit catégorique de vivre selon ces conditions, mais aucune n’est imparable. La justice et les droits de l’homme devraient en ce cas être envisagés comme des conventions sociales dont la stabilité dépend du rejet de la tyrannie des immortels en faveur des traditions culturelles qui relient droits et libertés aux moyens d’en profiter.
84. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
Andrew Bailey Spatial Perception, Embodiment, and Scientific Realism
85. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
John Michael McGuire Actions, Reasons, and Intentions: Overcoming Davidson’s Ontological Prejudice
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ABSTRACT: This article defends the idea that causal relations between reasons and actions are wholly irrelevant to the explanatory efficacy of reason-explanations. The analysis of reason-explanations provided in this article shows that the so-called “problem of explanatory force” is solved, not by putative causal relations between the reasons for which agents act and their actions, but rather by the intentions that agents necessarily have when they act for a reason. Additionally, the article provides a critique of the principal source of support for the thesis that reason-explanations are causal explanations, namely, Davidson’s argument in “Actions, Reasons, and Causes.” It is shown that Davidson’s argument for this thesis rests crucially on two mistakes: his definition of intentional action and his ontological prejudice against intentions.RÉSUMÉ: Cet article soutient que les relations causales entre raisons et actions ne sont pas du tout adaptées à l’efficacité explicative de la relation raison-explications. L’analyse de cette dernière introduite dans le présent article montre que le soi-disant «problème de la force explicative» se trouve résolu non par de prétendues relations causales entre les raisons pour lesquelles des agents agissent et leurs actions mais plutôt par les intentions que les agents ont nécessairement quand ils agissent pour une raison. Par ailleurs l’article avance la critique de ce qui est essentiellement à la source de la défense de la thèse selon laquelle la relation raison-explications forme les explications causales, c’est-a-dire l’argument de Davidson dans «Actions, Raisons et Causes» Il est montré que l’argument de Davidson a l’oeuvre dans cette thèse repose essentiellement sur deux erreurs: la première est sa définition de l’action délibérée et la seconde est un préjugé d'ordre ontologique à l’égard des intentions.
86. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
Ermanno Bencivenga A Note on Gaunilo’s Lost Island
87. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 3
Michel Bourdeau Philosophie française contemporaine: Comte redivivus
88. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Kenneth R. Westphal Proving Realism Transcendentally: Replies to Rolf George and William Harper
89. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Franz-Emmanuel Schürch Heidegger et la destruction du scepticisme
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RÉSUMÉ: Cet article analyse le traitement du problème du scepticisme qui est mené au §43 d’Être et temps afin de proposer une nouvelle interprétation de la position philosophique de Heidegger par rapport au conflit entre le réalisme et l’idéalisme. La position heideggérienne à l’égard du scepticisme a souvent été négligée par les commentateurs comme s’il s’agissait d’une question subsidiaire ou d’un fauxproblème, attitude qui est peut-être responsable d’une perception assez répandue dans le monde philosophique qui verrait précisément s’exprimer chez Heidegger une forme de scepticisme. En soulignant certaines ambiguïtés du §43, je soutiens que Heidegger, dans Être et temps, s’attache à l’élaboration d’une réfutation du scepticisme radicale et authentique, bien que celle-ci n’ait été entièrement complétée que plus tard, dans les Beiträge zur Philosophie.ABSTRACT: In this article, I wish to shed a new light on Heidegger’s philosophical position toward idealism and realism. This will be accomplished through an analysis of Heidegger’s account of the problem of scepticism in §43 of Sein und Zeit. Heidegger’s position toward scepticism has often been overlooked or treated candidly by scholars and, as a result, misunderstood in the larger philosophical world, who frequently equated Heidegger’s philosophy with some form of scepticism. By highlighting some crucial ambiguities in the unfolding of §43, I show that in Sein und Zeit Heidegger is elaborating a radical refutation of scepticism even though it will ultimately only be accomplished in the Beiträge zur Philosophie.
90. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Celine Bonicco Une critique d’explication par les causes finales: l’anticontractualisme de Hume. Une histoire naturelle du politique
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RÉSUMÉ: Cet article se propose de montrer comment la critique de la théorie contractualiste opérée par David Hume est la conséquence politique de son analyse de la causalité. Hume rejette le contractualisme avant tout pour des raisons méthodologiques : une explication par les causes finales n’est jamais une explication satisfaisante. Or, le contractualisme applique au domaine politique l’argument du desseinprésenté dans les Dialogues sur la religion naturelle. La genèse du politique déployée dans le Traité de la nature humaine doit alors être envisagée comme l’application particulière du seul mode d’explication pertinent des phénomènes, l’histoire naturelle, où la sympathie configure et reconfigure, de manière immanente, la société. À la causalité finale, il faut substituer la causalité efficiente. La théorie politique de Hume dans ses deux versants, négatif et positif, est indissociable de son épistémologie.ABSTRACT: This article proposes to show how David Hume’s critique of contractualism is the political consequence of his analysis of causality. Hume rejects contractualism mainly for methodological reasons: explanations based on final causes are never satisfying. Therefore, contractualism applies to the political sphere the argument from design presented in the Dialogues concerning Natural Religion. The genesis of politics unfolded in A Treatise of Human Nature must be seen as a particular application of the only pertinent way of explaining phenomena, i. e., natural history, in which sympathy immanently configures and reconfigures society. The final cause must be replaced by the efficient cause. Hume’s political theory-either positive or negative-and epistemology cannot be dissociated.
91. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Gerald Beaulieu Meta-Ethical Rationalism and the Amoralist Challenge: An Externalist Response to Michael Smith’s Reliability Argument
92. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Nicole Wyatt The Pragmatics of Empty Names
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ABSTRACT: Fred Adams and collaborators advocate a view on which empty-name sentences semantically encode incomplete propositions, but which can be used to conversationally implicate descriptive propositions. This account has come under criticism recently from Marga Reimer and Anthony Everett. Reimer correctly observes that their account does not pass a natural test for conversational implicatures, namely, that an explanation of our intuitions in terms of implicature should be such that we upon hearing it recognize it to be roughly correct. Everett argues that the implicature view provides an explanation of only some our intuitions, and is in fact incompatible with others, especially those concerning the modal profile of sentences containing empty names. I offer a pragmatist treatment of empty names based upon the recognition that the Gricean distinction between what is said and what is implicated is not exhaustive, and argue that such a solution avoids both Everett’s and Reimer’s criticisms.RÉSUMÉ: Selon Fred Adams et ses collaborateurs, les phrases comportant des noms propres vides codent sémantiquement des propositions incomplètes, bien qu’elles puissent être utilisées pour impliquer des propositions descriptives dans le contexte d’une conversation. Marga Reimer et Anthony Everett ont récemment critiqué cette théorie. Reimer note judicieusement que leur théorie ne résiste pas à l’examen naturel des implications conversationnelles; une explication de nos intuitions concernant l’implication doit être telle que lorsque nous l’entendons, elle nous apparaît globalement correcte. Everett soutient que la théorie de l’implication ne parvient à expliquer qu’un certain nombre de nos intuitions et reste incompatible avec d’autres, notamment celles qui concernent la dimension modale des phrases contenant des noms propres vides. Je propose ici un traitement pragmatiste des noms propres vides fondé sur l’observation que la distinction Gricéenne entre ce qui est dit et ce qui est impliqué n’est pas exhaustive; je soutiens que cette solution échappe aux critiques d’Everett et de Reimer.
93. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Rolf George Kantian Constructions: On Westphal’s Kant’s Transcendental Proof of Realism
94. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Slava Sadovnikov Escape from Reason: Labels as Arguments and Theories
95. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Mark Silcox On the Conceivability of an Omniscient Interpreter
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ABSTRACT: l examine the “omniscient interpreter” (OI) argument against scepticism that Donald Davidson published in 1977 only to retract it twenty-two years later. I argue that the argument’s persuasiveness has been underestimated. I defend it against the charges that Davidson assumes the actual existence of an OI and that Davidson’s other philosophical commitments are incompatible with the very conceivability of an OI. The argument’s surface implausibility derivesfrom Davidson’s suggestion that an OI would attribute beliefs using the same methods as afallible human interpreter. But this problem can be remedied via the adoption of an ambiguity theory of belief.RÉSUMÉ: J’examine l’argument de “l’interprète omniscient” (IO) contre les objections sceptiques formulées par Donald Davidson en 1977, qu’il a rétractées vingt-deux ans plus tard. Je soutiens que la force de cet argument a été sous-estimée. Je m’inscris en faux contre les critiques voulant que Davidson ait supposé l’existence effective de l’IO, et que les autres croyances philosophiques de Davidson soientincompatibles avec la possibilité de concevoir l’idée d’un IO. Si l’argument semble peu plausible à prime abord, c’est que Davidson a suggéré qu’un IO attribuait les croyances en utilisant les mêmes méthodes qu’un interprète humain faillible. On peut remédier à ce problème en adoptant une théorie de l’ambiguïté des croyances.
96. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Neil McLaughlin Escape from Evidence?: Popper, Social Science, and Psychoanalytic Social Theory
97. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Kenneth R. Westphal Kant’s Transcendental Proof of Realism
98. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
Index/Sommaire/Volume XLVI/2007
99. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 46 > Issue: 4
William L. Harper Comments on Westphal
100. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 47 > Issue: 1
Peter Alward Mopes, Dopes, and Tropes: A Critique of the Trope Solution to the Problem of Mental Causation
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ABSTRACT: A popular strategylor resolving Kim 's exclusion problem is to suggest that mental and physical property tropes are identical despite the non-identity of the mental and physical properties themselves. I argue that mental and physical tropes can be identified without losing the dispositional character of mentality only if a dual-character hypothesis regarding the intrinsic characters of tropes is endorsed. But even with this assumption, the causaI efficacy of the wrong dispositions is secured.RÉSUMÉ: On résout habituellement le problème de l'exclusion de Kim en suggérant que les tropes de propriété mentale et physique sont identiques en dépit de la non-identité des propriétés mentales et physiques elles-mêmes. Je soutiens que les tropes mentaux et physiques peuvent être ramenés l'un à l'autre sans perdre le caractère dispositionnel de la pensée, à la condition d'approuver une hypothèse sur la nature double des caractères intrinsèques des tropes. Même en suivant cette proposition, l'efficacité causale des dispositions fausses est maintenue.