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61. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Jean Laporte L’idée de « liaison nécessaire » chez Descartes
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L’idée de liaison nécessaire joue dans la philosophie de Descartes un rôle non moins central que dans celle de Hume ou de Kant. Elle ne peut être exactement considérée ni comme analytique, ni comme synthétique. Elle exprime un rapport sui generis, que met en lumière l’opposition de la distinction de raison et de la distinction réelle, et qui se révèle à l’état pur dans la notion de substance.
62. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Georges Canguilhem Descartes et la technique
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L’activité technique est-elle un simple prolongement de la connaissance objective, comme il est devenu commun de le penser à la suite de la philosophie positiviste, ou bien est-elle l’expression d’un « pouvoir » original, créateur en son fond, et pour lequel la science élaborerait, parfois à la suite, un programme de développement ou un code de précautions ? La philosophie cartésienne paraît avoir abordé de face ce problème important et avoir considéré le rapport de la théorie et de la pratique de façon plus ample et nuancée qu’on ne le croit généralement. On est en droit de penser que la réflexion sur la signification de la technique est centrale dans le système cartésien.
63. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Gabriel Persigout L’illumination de René Descartes rosi-crucien: Contribution à l'etude de l’imagination créatrice
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L’objet de cette communication est d’aiguiller les études cartésiennes vers une pénétration à la fois historique et critique du rôle que le Rosi- crucisme e pu jouer dans la formation de la pensée cartésienne. Le premier résultat serait de concilier les parties dans une vue supérieure parce qu’initiale du système ; le second, s’il parvenait à déchiffrer l’énigme du songe cartésien, en réintégrerait la donnée dans l’histoire de la pensée ; le troisième tiré des deux autres, offrirait matière à étude à la psychologie du rêve et de l’imagination créatrice.
64. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
René Pintard Descartes et Gassendi
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La controverse entre Gassendi et Descartes au sujet des Méditations dut sa violence à l’antagonisme des deux philosophes, non seulement sur la physique et la logique, et sur la méthode, mais aussi sur la métaphysique, Gassendi étant resté, en dépit des apparences, très proche du fidéisme de sa jeunesse. En ce sens, ce conflit particulier est symbolique d’un conflit plus général qui opposa Descartes, en 1638 déjà, et sans doute aussi en 1630, aux représentants du scepticisme fidéiste.
65. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Miguel Ozorio de Almeida Descartes physiologiste
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Les travaux physiologiques de Descartes suivent une orientation aprioristique et peuvent être considérés comme l’énoncé d’un programme de recherches, d’idées de travail déduites de son système philosophique. Descartes croyait possible de réduire les phénomènes physiologiques à des combinaisons de phénomènes physiques. L’expérience devait, selon lui, décider lequel, parmi les mécanismes théoriquement possibles, était le réel. Quelques phénomènes qu’il a imaginés furent postérieurement confirmés. L’orientation physicochimique de la plupart des physiologistes actuels est l’élargissement du chemin indiqué par Descartes.
66. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Abel Rey De Viète à Descartes
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On va tenter ici de déterminer le tournant de l’esprit mathématique dans le dernier tiers du xvie siècle (avec Viète) et le premier tiers du xvie (avec Descartes). Ces deux noms marquent du reste la conscience la plus précise de ce qui va être ajouté à la pensée hellénique dont on a désormais le plein héritage (Euclide, Archimède, Apollonius, Pappus et Diophante) et la transformer. Et ce qui va être ajouté se peut le plus commodément définir en le réintégrant au coeur de l’histoire de la pensée mathématique. Nous ne pouvons, dans la place restreinte dont nous disposons, qu’indiquer les thèmes principaux, en une sorte de procès-verbal.
67. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
S. V. Keeling En quoi consiste l’idéalisme cartésien?
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L’objet de cette communication est de préciser, autant qu’il me sera possible, le sens dans lequel le cartésianisme pourrait se qualifier d’idéalisme, en décelant deux conceptions logiquement indépendantes qui y sont ordinairement entremêlées ; les considérer par rapport à la doctrine des natures simples, et ensuite signaler deux contradictions qui paraissent insurmontables dans l’épistémologie cartésienne en tant qu’elle est interprétée comme un idéalisme.
68. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Victor Basch Y a-t-il une esthétique cartésienne ?
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Un certain nombre de critiques ont affirmé que dans la doctrine de Descartes il n’y a aucune possibilité d’une esthétique. La plupart des autres ont pensé qu’il y avait, dans cette doctrine, tout au moins une esthétique implicite et que cette esthétique, dont ils empruntaient les traits, non à Descartes lui-même, mais à des critiques comme Boileau, d’Aubignae, Bosse, de Chambray, etc., était rigoureusement rationaliste, Descartes ayant « confondu le Beau dans le Vrai ».J’ai essayé de montrer qu’il y a une esthétique cartésienne explicite : que 1° cette esthétique est moins pauvre qu’on ne Ta dit, si Ton tient compte de tout ce qui dans les Lettres du philosophe est relatif à l’art ; que 2° le Compendium musicæ est plus riche en théorie qu’on ne l’a cru et que les vues qu’y développe Descartes ne valent pas seulement pour la musique ; que 3° ces vues ne sont pas rigoureusement intellectualistes, mais que la part qui y est faite à la sensation et à l’association est au moins égale à celle revendiquée pour la raison ; que 4° s’étant posé la question de savoir ce qu’est le Beau en général, Descartes a conclu qu’il est impossible de le déterminer, qu’il n’y a pas d’évidence esthétique et que, en dernière analyse, « ce qui plaira à plus de gens pourra être nommé simplement le plus beau ».
69. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
H.-J. de Vleeschauwer Descaries et Comenius
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Les pages suivantes essaient de résumer brièvement une étude entreprise par l’auteur sur les rapports qui unissent Descartes et Comenius, étude qui sera publiée sous peu in extenso. On y joindra évidemment les textes, les extraits des documents contemporains, bref tout l’appareil scientifique assez considérable que comporte une étude de nature historique. Mais ici, à mon grand regret, j’ai été obligé de supprimer toute la documentation qui doit étayer l’exposé que l’on trouvera ci-après. Il lui manque en outre l’esquisse des perspectives historiques dans lesquels se placent les événements dont j’aurai à parler. Faute de place, il a fallu se résigner, bien à regret, à quelques généralités.
70. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Paul Schrecker Malebranche et les mathématiques
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La philosophie de Malebranche a servi de cadre à la systématisation des mathématiques du xvie siècle, desquelles elle s’inspire. Éléments qui ont facilité ce rôle : la vérité conçue comme rapport de grandeur, intelligible et réel, entre idées ; la déduction, combinaison de rapports ; la mathématique représente l’ordre et non la substance des choses ; distinction entre comprendre et concevoir, et théorie de l’infini. Le parallélisme mathématico-théologique et la vision en Dieu de l’étendue et des nombres.
71. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
E. Dupréel La place du moment cartésien dans l’histoire de la pensée morale
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Abordée pair le côté de la morale, on ne voit pas que la philosophie cartésienne soit ce qui a donné à la spéculation moderne son inflexion décisive. Ne renonçant sur aucun point à l’universelle autorité du Sage éclairé par la Science, l’esprit cartésien couronne l’âge classique, inauguré par la science grecque, et dont le postulat fondamental est l’unicité de la valeur. L’esprit moderne est un repli vers la pluralité des valeurs.
72. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Alexandre Koyré Galilée et Descartes
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— 1. Les rapports entre Galilée et Descartes : état actuel de la question. — 2-3. L’erreur de l’interprétation traditionnelle. — 4. Gomment elle provient de Descartes lui-même. — 5. L’erreur de Descartes. — 6. Les expériences de Galilée sont interprétées à tort comme preuves expérimentales. — 7. Rôle de l’expérience. — 8. et de la raison. — 9. Expérience et mathématiques. — 10. L’innéisme chez Galilée. —11. Le platonisme de Galilée. —12. Son attitude semblable à celle de Descartes.
73. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Petru Comarnesco Les normes de la vie sociale chez Descartes
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En examinant l’oeuvre de Descartes et en en découvrant les éléments sociologiques, il nous devient possible de déduire l’horizon social de son système. Descartes mentionne les conditions, les manifestations et les unités sociales. Pour lui, l’individu est partie d’un tout. L’amitié et la générosité sont des sentiments profondément sociaux. Mais la raison met la vie sociale en valeur et c’est elle aussi qui décide, en cas de conflit entre l’individu et la société, lequel des deux a le bon droit de son côté et si c’est l’individu qui doit se sacrifier à la société. Le Souverain Bien est le critère suprême. La société à laquelle aspire Descartes doit être dirigée par une aristocratie intellectuelle, créée sur des bases démocratiques et ayant à sa tête, peut-être, un roi-philosophe, législateur unique et prévoyant. L’homme cartésien est une synthèse de la sagesse antique, de Partisan moderne et de l’homme créateur qui, par la science et la raison, cherche à rapprocher la Société du Bien souverain.
74. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
J.-B. Piobetta Au temps de Descartes. Une polémique ignorée sur la connaissance des animaux: (Pierre Chanet et Marin Cureau de la Chambre)
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En 1643, Chanet publie ses Considérations sur la Sagesse de Charon qu’il avait écrites en 1636. Il y attaque la doctrine de Montaigne et de Charron sur la connaissance des animaux. Sa thèse n’aboutit pas ouvertement à la doctrine du réflexe et des animaux-machines, mais elle a une tonalité cartésienne très accentuée.En 1645, Marin Cureau de de la Chambre répond à Chanet par une dissertation intitulée : Quelle est la Connoissance des Bestes et jusques où elle peut aller ? Il soutient la thèse la plus opposée à celle de Chanet et à celle de Descartes.Le 10 mai 1646, Chanet riposte par son traité De VInstinct et de la Connoissance des Animaux. Il précise sa théorie et donne des arguments que Descartes semble résumer dans sa lettre au marquis de Newcastle.En 1648, nouvelle réponse de la Chambre dans son Traité de la Connoissance des Animaux. La polémique devient vive. Elle provoque immédiatement de la part de Chanet la publication de son Esclaircissement de quelques difjicultez touchant la Connoissance des Animaux, véritable improvisation ah irato. Du débat ne se dégage pas une doctrine cohérente, mais seulement l’impression que la théorie de Descartes était pressentie par Chanet.
75. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Angiolo Maros Dell’Oro L’évidence cartésienne et la science contemporaine
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Descartes a considéré l’évidence, garantie par Dieu, comme un signe de certitude ; mais dès qu’on s’aperçoit que l’évidence change d’objet au cours du temps, l’attitude cartésienne est impossible. Descartes, convaincu de l’accord entre notre raison et la raison des choses, part de la raison pour expliquer a priori les choses. Inversement, nous partons de l’expérience, sans aucun préjugé a priori : si nous employons des idées pour féconder les faits, nous ne considérons ces idées que comme des instruments de travail. Un exemple est tiré de la théorie physique de la lumière.
76. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Pierre Ducassé Méthode positive et méthode cartésienne
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Nous nous proposons essentiellement dans cette communication de poser le problème des rapports logiques et historiques entre méthode positive et méthode cartésienne, et, surtout, d’en faire apparaître l’importance « actuelle » pour la philosophie des sciences.Une telle enquête nous semble utile pour préciser le sens que revêt le mot «positif » dans la Méthodologie contemporaine, parce que la filiation historique et logique du positivisme au cartésianisme offre un exemple caractéristique de brutale discontinuité apparente, de profonde continuité réelle entre deux formes « positivistes » de la philosophie des sciences.En précisant, à partir de ses racines cartésiennes, le mouvement méthodologique de Comte, et la signification réelle de son échec apparent, on élargit assez sensiblement le concept traditionnel de philosophie positive et on ouvre, par là même, aux revendications irrésistibles de l’épistémologie contemporaine, une issue plus fructueuse (1).
77. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Adam Zóltowski Théorie cartésienne et théorie idéaliste de la connaissance
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En considérant Descartes comme un précurseur de la philosophie* moderne, on insiste généralement sur les traits qu’il a en commun avec la lignée des philosophes critiques. Cette appréciation de Descartes est certainement correcte, mais elle est incomplète. Il y a donc un grand intérêt à constater que la doctrine cartésienne contient également toute une série d’assertions qui seront indéniablement, de leur côté, les idées directrices des grands systèmes idéalistes. L’unité du savoir, la dépendance réciproque des notions, leur développement nécessaire et progressif à travers leurs contradictions, enfin l’insuffisance du savoir fini, voilà autant d’articles bien arrêtés de l’enseignement de Descartes qui entreront dans le programme de ces systèmes.
78. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Pierre Couissin Carnéade et Descartes
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Comme Descartes, Carnéade professe le doute universel et le fonde sur l’existence de l’erreur. Ce doute est de même nature que celui de Descartes : c’est une décision de suspendre l’assentiment sur tout ce qui n’est pas certain ; il postule une conception volontariste de l’assentiment, ce qui le distingue de l’indifférence pyrrhonienne. C’est un doute méthodique et, de même, le doute cartésien est réel et sincère. Il existe aussi un « cogito carnéadien » ; mais, tandis que Descartes tire la certitude du fait même du doute, Carnéade, qui analyse le sentiment de l’évidence, n’aboutit qu’à un haut degré de croyance, jamais à la certitude. Carnéade ne fonde donc pas la science. S’il a pressenti des formes très modernes de la pensée, il a trop cédé à son amour de la discussion et n’a pas dépassé le stade critique. Ainsi son ébauche d’une théorie de la vérification n’a pas fructifié.
79. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Ferdinand Pelikán La méthode de Condillac et de Descartes
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Condillac emploie une méthode d’analyse qui, par certains traits, le rapproche de Descartes, mais, d’autre part, tout le « fictionalisme » moderne, celui de Taine et des psychiâtres comme Ribot, vient de lui ; l’unité du moi, selon cet illusionnisme, n’est due qu’à la constance du tempérament organique. A cet illusionnisme de Taine s’oppose la continuité vécue de Bergson.
80. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Alessandro Levi L’influence de l’esprit cartésien dans le droit: Ses avantages et ses limites
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Étudier le droit chez Descartes n’aurait qu’un intérêt biographique. Mieux vaut aborder la question inverse : l’influence du cartésianisme, ou plutôt de l’esprit cartésien, dans le droit. Le droit naturel a été influencé surtout par les idées innées, conception dépassée, mais l’affirmation de droits individuels intangibles est un avantage impérissable. La nécessité cartésienne d’idées claires et distinctes est, d’autre part, le principe même de la codification ; dans ses limites formelles, celle-ci doit s’inspirer du rationalisme déductif.