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41. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Hans Heyse Idee und Existenz: Die Krisis der Philosophie und die Werte des Lebens
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La plupart des conceptions modernes établissent un abîme infranchissable entre valeur et réalité, idée et existence. Ce désaccord est l’expression d’une métaphysique, — elle est l’exacte formule de la crise dans laquelle est engagée la métaphysique européenne et, avec elle, l’histoire de l’Europe. C’est dans une nouvelle appréhension de l’unité de la valeur et de la réalité, de l’idée et de l’existence, que la philosophie doit comprendre ses tâches et ses responsabilités dans la formation de la vie et de l’histoire.
42. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Ugo Redano I giudizi di conoscenza e i giudizi di valore nell’unità della vita spirituale
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Après avoir rappelé les précédents historiques du problème depuis Herbart jusqu’à l’École allemande des valeurs, on montre comment les jugements dits existentiels se réduisent facilement à des jugements cognitifs. Les jugements de valeur en tant qu’ils ne peuvent se passer d’un contenu, impliquent les jugements cognitifs, et ne les excluent pas comme hétérogènes ; ils établissent un rapport entre ce qui est affirmé par un jugement cognitif, selon la nécessité, et ce qui doit être dans un acte de liberté spirituelle. Ils se révèlent comme l’expression la plus adéquate de la spiritualité concrète, qui, dans le monde cognitif de la nécessité, s’exprimait seulement abstraitement et partiellement.
43. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Antonio Banfi Concetto, metodo, problemi di una filosofia della cultura
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La réflexion sur la culture tend à établir un ordre absolu des valeurs et un dogmatisme théorique et pratique. La dialectique, propre à la métaphysique de la culture, se révèle d’une part, dans un relativisme radical (historicisme), d’autre part dans une philosophie pure de la culture, qui est à la fois savoir de l’esprit ou système des lois transcendentales qui la définissent, et de ses aspects phénoménologiques. Ce système est le fondement unitaire de l’intégration et du développement de tous les éléments particuliers de la culture, qu’il rassemble ; il s’intégre en une philosophie de la vie, comme acte de la raison.
44. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Guido della Valle La conoscenza come forma di valutazione
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Évaluation et connaissance ne doivent pas être considérées comme des activités antithétiques de l’esprit, ni ne peuvent être identifiées. Leur rapport réciproque n’est pas l’opposition, ni la coordination, mais plutôt la subordination. Entre les deux, pourtant, c’est l’évaluation qui possède la plus grande généralité. L’évaluation n’est pas une forme de connaissance ; au contraire, la connaissance est un cas particulier de l’évaluation. L’intuition morale, esthétique, politique, religieuse ne peut jamais donner de vérités scientifiques (existentielles), ni théorétiques (logiques). Dans son essence intime, chaque Valeur est un « a priori » et un acte de foi. Ce que nous appelons « connaissance scientifique » (Valeurs existentielles) ou « connaissance logique » (Valeurs de vérité) n’est que cette partie du contenu de notre conscience perceptive (expérience visuelle, acoustique, tactile, etc.), ou aperceptive que nous évaluons positivement, en attribuant réalité, au dehors de la conscience, à certaines données ou relations de la.conscience. L’objet est donc conclu, par argument, d’une analyse de la conscience subjective, ainsi que l’a deviné Descartes.
45. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Leo Polak L’autonomie et les hétéronomies théologique, physique, sociologique
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La communication analyse l’autonomie immanente de la triple raison axiologique, seul fondement et seule source de la logique, de la morale, de l’esthétique.Elle montre ensuite la voie de recherche scientifique qui va de l’expérience ou des phénomènes du jugement de valeur à ses lois universelles et invariables, et jusqu’aux principes aprioriques ou derniers critériums des trois ordres de valeurs en question.Elle y démontre enfin l’impossibilité de toute hétéronomie, soit métaphysique ou théologique, de révélations ou de commandements, soit physique ou biologique, soit sociologique.
46. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Joaquim Xirau Le problème de l'être et l’autonomie des valeurs
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L’on montre dans quelles circonstances et pourquoi le problème des valeurs s’est posé dans la philosophie moderne. Jusqu’à la Renaissance et à Descartes, être et valeur sont identiques parce que l’être est défini par sa fonction et cette fonction par son rapport au tout. Dès que l’on admet, au contraire, l’univocité de l’être, il en résulte cette indifférence de l’être aux valeurs, qui se marque dans le principe d’inertie ou dans la relativité. Dans une pareille conception de l’être, les valeurs ne peuvent être qu’autonomes par rapport à l’être, et c’est la recherche de cette autonomie qui caractérise la théorie moderne des valeurs.
47. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Wilhelm Burkamp Wirklichkeit und Sinn
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Toute évaluation du réel, toute loi de la pensée ou de la connaissance doit justifier sa valeur devant le moi qui décide et qui évalue. La connaissance est liée à des déterminations a priori relatives aux objets à connaître, déterr minations qui justifient leur validité par la valeur et le sens de l’acte de connaître en général, ou bien comme seul organe de cet acte. Par la connaissance, à laquelle le moi se lie strictement et librement dans son propre intérêt, est déterminée l’inclusion complète du moi lui-même et son origine dans la réalité avec tout ce qui est sens et a priori.
48. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Walter Eckstein Erkenntnis von Normen und Erkenntnis von Tatsachen
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Tandis que la science descriptive des normes les traite comme faits sociaux et les expose du dehors, la science dogmatique des normes cherche à élaborer les normes positives en un système cohérent de normes. Elle part de la réalité des normes dans la culture, mais elle est pensée à Vintérieur du système de normes. Il s’agit ici non d’un point de vue de simple connaissance, mais d’un point de vue normatif. La science philosophique des normes, ou Éthique, cherche à se situer au-dessus des normes valides pour les expliquer et les ramener à des principes fondamentaux : les valeurs morales foncières ne peuvent être fondées dans une réalité.
49. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Josef Fischer Du rôle régulateur de la science moderne
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Toute science progresse grâce à sa tendance fondamentale à servir l’homme ; le désir du savoir pur n’est pas la raison unique de l’essor de la science, qui ne peut pas être isolée de l’ensemble de la vie civilisée et de ses valeurs. Inséparables et corrélatives sont la philosophie et les sciences. Le « normatif » et le « régulateur ». Sciences normatives et sciences explicatives : le « régulateur » ; rôle d’ensemble des sciences, oublié par une spécialisation extrême. L’application« objective » en sciences exactes, c’est-à-dire venue d’un intérêt commun ; « subjective » en sciences morales, c’est-dire venue de la divergence des intérêts. Coup d’oeil historique. Rôle actif de 1? philosophie et des sciences ; leur devoir civilisateur.
50. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Arthur Liebert Die Krise des Idealismus
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On parle souvent aujourd’hui d’une crise de l’idéalisme. J’essaye d’abord d’éclaircir l’idée de crise et ensuite de juger la justesse de cette opinion. On donne trois sortes de raisons à la crise de l’idéalisme : raisons tirées 1° de l’évolution générale de la culture ; 2° de l’évolution de la philosophie ; 3° de l’évolution des sciences spéciales. J’arrive à la conclusion que ces attaques contre l’idéalisme ne l’atteignent en rien. La grandeur indestructible de l’idéalisme est de représenter et de protéger la liberté de l’esprit et de la pensée et, par là même, de se trouver toujours en état de crise, mais de crise créatrice et féconde B crise nécessaire non seulement pour lui, mais pour la vie spirituelle dont il est un des facteurs essentiels.
51. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Ladislas Tatarkiewicz Ce que nous savons et ce que nous ignorons des valeurs
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L’auteur classe, sous un certain nombre de chefs, l’étude des valeurs, et il montre, à propos de chacun d’eux, les limites de notre savoir et de notre ignorance : valeurs objectives ou subjectives, intrinsèques ou extrinsèques, simples ou composées, classement, hiérarchie, conditionnement et critères des valeurs, conscience immédiate de la valeur, caractère pratique des valeurs, tels sont les différents chefs à propos desquels se posent des problèmes qui n’ont souvent reçu jusqu’ici que des solutions personnelles et divergentes.
52. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
S. Alexander The Objectivity of Value
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Objectivité veut dire coercition. Où réside ce caractère dans le cas des plus hautes valeurs ? Elles sont toutes des artifices, et une satisfaction donnée à certaines tendances des hommes. C’est pourquoi leur objectivité consiste non dans la contrainte de la nature sur l’esprit, mais dans celle de l’esprit sur l’esprit. De là naissent des étalons de valeur. Objections : 1° tirée de la valeur absolue : en quel sens elle existe, 2° de la valeur « subhumaine ». La valeur comme forme universelle, son existence comme « élection naturelle » (Laird).
53. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Jean Guitton Valeur spirituelle et mentalité
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On jetterait sans doute quelque lumière sur la psychologie de l’adhésion comme sur celle de l’« intuition philosophique », si l’on acceptait de distinguer, ainsi que semble le suggérer Descartes, deux plans distincts dans la pensée, celui de Y esprit, qui est le plan de la pensée consciente et réflexive, et celui de la mentalité qui est celui de la pensée sociale, historique, inconsciente. Faute de cette distinction, l’historien de la pensée est tenté de prendre pour objet principal de son travail le résidu ou l’enveloppe de la pensée des anciens, et de laisser échapper l’esprit, qui est l’essence.L’importance de ce partage est grande dans l’histoire de la philosophie, plus encore dans l’histoire des religions, particulièrement dans celle du Judéo-christianisme. Pourtant, bien que mentalité et esprit soient discernables en droit, ils ne le sont pas toujours en fait, et dans le moment présent ils ne le sont souvent qu'en voeu. Ce mélange est sans doute une des conditions temporelles de la vie de l’esprit.
54. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Mirko Novák La vie comme valeur et fonction
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1. Introduction historique : la vie comme notion scientifique et philosophique.2. La vie comme valeur.3. Critique épistémologique de la notion de vie comme valeur.4. La vie comme fonction.5. Le double aspect épistémologique de la vie rendue consciente comme valeur et de la vie reconnue comme fonction.
55. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Wilhelm Sauer Die Werte als wahre Wirklichkeiten
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Une prise de contact de la Philosophie avec les résultats de la recherche des sciences spéciales est plus que jamais commandée en vue de leur fécondation réciproque et pour son influence salutaire sur la vie. Un objet de notre connaissance ne se laisse saisir comme vraiment vivant que sous trois aspects: comme fait de la vie, comme forme (Gestalt) et comme direction sur des valeurs. La réalité est la liaison vivante de tendances dirigées vers une valeur, étemelle. La réalité est tendance vers ces valeurs, et non possession. Collaborer activement aux valeurs communes à tous les hommes et à tous les peuples, c’est le devoir pressant de la philosophie.
56. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Henri Elzenberg Obligation et commandement
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Il existe, dans la théorie de l’obligation, une tendance qu’on pourrait appeler impérativiste et qui, d’après sa thèse pratiquement la plus importante, consisterait à soutenir que, pour connaître les devoirs humains, le \rai chemin est de connaître certains commandements existant en fait. Cette tendance peut se cristalliser, semble-t-il, en trois théories différentes et incompatibles entre elles. La présente communication se propose de dégager ces trois théories possibles, et d’en faire ensuite la critique. Le résultat de l’analyse, c’est que l’impé- rativisme paraît intenable sous toutes ses fermes.
57. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. E. Salomaa Pessimismus und Optimismus als philosophische Frage
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L’on considère quelques raisons en faveur du pessimisme et de l’optimisme ; et l’on arrive à ce résultat, qu’elles restent sur un terrain subjectif, où une décision scientifique entre les diverses conceptions est impossible. Pour faire de la question du pessimisme et de l’optimisme une question scientifique, il faut prendre pour problème la possibilité et la validité de l’évaluation, dans toute son étendue. Pessimisme et optimisme se transforment alors en positions, opposées l’une à l’autre, de la philosophie des valeurs, le pessimisme niant totalement la validité des jugements de valeur, que l’optimisme affirme.
58. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Emmanuel Leroux La pluralité des valeurs éthiques
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Objet de la présente étude. Définition des valeurs éthiques.I. Considération de la conduite individuelle. L’opposition du bien et du mal. Pluralité des valeurs : valeurs corporelles et valeurs spirituelles ; développement personnel et dévouement. Ambiguïté de la notion de valeur morale ; son sens précis. Irréductibilité des valeurs personnelles aux valeurs morales. Réserve possible.II. Considération de l’organisation sociale. Difficulté mais réalité du problème. Le mal dans l’ordre politique. Trois classes de valeurs : valeurs nationales, valeurs de justice, valeurs de culture. Leur caractère irréductible, l’obligation de les harmoniser. Péril couru par les valeurs de culture.Conclusion : Pluralité des valeurs éthiques, non exclusive d’une certaine unité.
59. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. B. Kozàk La norme morale : Ultra posse tenemur
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Il y a un conflit entre les normes surnaturelles (Platon, Kant) qui ne tiennent pas compte des possibilités humaines et les normes naturelles qui conduisent à des règles d’action fondées sur la connaissance positive du milieu où nous vivons ; mais il est impossible que les secondes affranchissent l’homme des premières. La question de leur accord se trouve donc posée.
60. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Blahoslav Zbořil Können wir von den Idealen der Menschheit sprechen ?
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Est-ce que l’on peut trouver dans les idéaux fermés de différentes personnes, sociétés ou nations quelque chose de commun ? Existe-t-il des idéaux humains ? A ces questions, nous répondons : l’idéal humain suprême, c’est la perfection absolue, c’est-à-dire : l’unité dans la pluralité du sentiment de bonheur, joint à la raison unifiée qui comprend parfaitement la réalité, et à la volonté unifiée et libre prête à réaliser et à conserver cette unité.L’idéal nous mène vers le royaume de Dieu ; mais celui-ci n’existe pas réellement. Néanmoins, nos efforts ne restent pas tout à fait sans succès, et la connaissance des idéaux soutient l’idée d’une collaboration des nations et de la paix éternelle.