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41. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 6
Gerhard Gentzen Unendlichkeitsbegriff und Widerspruchsfreiheit der Mathematik
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Les divers points de vue relatifs au concept mathématique de l’infini sont ordonnés en série croissante d’après le degré où l’on reconnaît ce concept en ses diverses complications. Cette série est divisée en trois groupes : la mathématique du fini, la « conception constructive », et la « conception en soi » de l’infini. D’après cette série, l’on explique le programme d"Hilbert, qui est de prouver que la mathématique est libre de contradiction, et l’on rapporte brièvement les méthodes qui sont en question pour administrer cette preuve.
42. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 6
Kurt Grelling Der Einfluß der Antinomien auf die Entwicklung der Logik im 20. Jahrhundert
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La solution des antinomies s’accomplit en 3 étapes. 1° La théorie des types de Russell avec l’axiome de réductibilité. 2° Ramsey divise les antinomies en deux groupes. Le premier groupe reçoit sa solution de la simple théorie des types ; seul, le groupe élargi exige l’axiome de réductibilité. 3° Hilbert fonde la théorie métamathématique de la preuve, que les logiciens polonais élargissent en une métalogique. Gödel découvre l’arithmétisation et il prouve l’existence de propositions insolubles. Tarski montre que le concept de vérité ne peut être défini sans contradiction que dans un métalangage. Carnap généralise ce résultat, ce qui fait que les antinomies syntactiques sont sans dommage pour la science.
43. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 6
Paul Bernays Thesen und Bemerkungen zu den philosophischen Fragen und zur Situation der logisch-mathematischen Grundlagenforschung
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I. Philosophie scientifique et Syntaxe logique. Nécessité d’une interprétation. — II. Logique et mathématique. La distinction kantienne : « analytique »-« synthétique » est remplacée par une distinction entre « formel » et « objectif ». Touchant ici la mathématique et la logique, on traite surtout du côté objectif : qui, en mathématique, consiste dans l’existence de rapports mathématiques, indépendants de la formulation en proposition, et dans la véri- ficabilité de lois arithmétiques ; en logique, dans le rapport implicite des termes et des principes à certains caractères de la réalité. — III. Arithmétique et géométrique sont distingués selon la considération du discret et du continu. Précision formelle des concepts mathématiques intuitifs. — IV. Pour la problématique des fondements. Réflexions et indications sur la situation présente des recherches.
44. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Ludwig von Bertalanffy Biologische Gesetzlichkeit im Lichte der organismischen Auffassung
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L’auteur développe les fondements de sa propre méthode « organismique » dans la Biologie ; ses principes essentiels, par rapport aux theories antérieures, sont les suivants : Considération totalitaire des phénomènes biologiques, par opposition à leur considération analytique ; conception systématique des phénomènes biologiques au lieu de leur sommation ; dynamisme au lieu de mécanisme ; primauté de l'actvité organique et non plus de la réaction. Sous le point de vue de l’organismisme on traite une série de questions fondamentales de biologie théorique : possibilité d’une exposition mathématique des lois biologiques, problème de la finalité et de l’equifinalité, mécanisme et vitalisme, rapport des lois physiques et des lois biologiques, signification de l'indéterminisme physique pour les faits biologiques.
45. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Grete Hermann Die naturphilosophische Bedeutung des Übergangs von der klassischen zur modernen Physik
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Cette étude montre comment, malgré les changements qu’elle а introduits, la physique moderne maintient certaines idées fondamentales de la physique classique (principe de la correspondance de Bohr). Sacrifiant beaucoup de l'idéal d’une physique mécaniste, elle reste pourtant liéе à cette thèse de Kant, que les formes de l'intuition et les catégories sont les suppositions nécessaires de la connaissance de la nature.
46. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
H. Jordan Methode der Biologie und kausaler Determinismus
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La biologie expérimentale et causale a pour tâche d’apprendre à connaître le genre de rapports qui existent entre toutes les parties de l'organisme. A côté de la reproductibilité des phénomenes de détail dépendant de causes, il у a la reproduction naturelle de l’événement de la vie dans sa totalité. La reproductibilité du résultat de causes nombreuses suppose, comme donné, l’ordre ou la structure de ces causes. La biologie est, en première ligne, la science de ces structures causales. L’on peut montrer diverses sortes de formes de ces structures. Il n’y a pas d’explication causale de la vie ; eile est seulement décrite comme ensemble de rapports. La biologie n’est pas science des effets de causes ordonnées ; elle est science de la manière d’être ou de l’origine de ces causes.
47. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Mieczysław Kreutz Kausalgesetze als negative Gesetze
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On ne peut comprendre et démontrer la nécessité d’un lien causal autrement qu’en le ramenant au principe ontologique de contradiction. L’effet doit apparaître nécessairement parce que, dans le cas contraire, il existerait un état de choses renfermant une contradiction, ce qui est complètement exclu. La loi causale ne définit donc pas d’une manière stricte et positive ce qui vа résulter de la cause, elle exclut ce qui ne peut pas s’ensuivre. L’application de ce principe conduit à une transformation complète des notions de la cause et de l’effet, d’où résultent d’importantes conséquences méthodologiques et psychologiques qui sont dévloppées dans la présente communication.
48. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Roman Ingarden Der Mensch und die Zeit
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Il y a deux expériences foncières, l’une dans laquelle c’est nous qui apparaissons comme existant, tandis que le temps paraît être un simple phénomène, l’autre dans laquelle, inversement, le temps se présente comme la réalité, tandis que nous paraissons disparaître dans ces changements. On montre comment cette double expérience nous force à reprendre le problème de l’essence du moi, comme existant dans le temps, et comment ce problème ne peut être écarté par aucun artifice.
49. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Oskar Becker Transzendenz und Paratranszendenz
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L’expression connue de Platon êrnbcava ouatai et les considérations d'Aristote sur le thème de la philosophie première font reconnaître, dans l’idée de transcendance, un double sens, qui n’est pas éclairci. La poursuite systématique de ce problème conduit à une séparation de l’idée traditionnelle de transcendance en une « transcendance » proprement dite (en un sens éminent) et en une forme nouvelle, jusqu’ici insuffisamment considérée, la « paratranscen- dance ». Elle correspond au « naturel », à la croissance organique, aux puissances maternelles, sang et terre. La recherche qui la concerne fonde une nouvelle discipline métaphysique de même genre que l’ontologie, la « parontologie ».
50. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Kaete Nadler Der Begriff des Selbstbewusstseins bei Descartes und die gegenwärtige Problemsituation
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L’évolution de la conscience de soi de la pensée, qui commence chez Augustin, atteint chez Descartes sa première formule logique, et chez Hegel son accomplissement et sa systématisation la plus grande possible. Tout essai pour dépasser la position de Descartes doit entraîner une tâche nouvelle pour la philosophie de l’esprit. Tandis que Max Scheler et Martin Heidegger ne la dépassent qu’en apparence, Ludwig Klages s’en écarte radicalement ; Karl Jaspers et Hans Heyse, de leur côté, donnent à la philosophie un fondement irrationnel nouveau.
51. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Arnold Metzger Friedrich Nietzsche und das Problem der Transzendenz in der Philosophie der Gegenwart
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I. L’idée de transcendance.IL Interprétation de la « Volonté de Puissance » dans la philosophie de Friedrich Nietzsche. Volonté de Puissance et Transcendance.III. Le problème de la transcendance dans la philosophie du temps présent.
52. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Gotthard Günther Wahrheit, Wirklichkeit und Zeit, die transzendentalen Bedingungen einer Metaphysik der Geschichte
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La question logique qui se dresse à l’entrée de chaque métaphysique de l’histoire, peut être formulée en ces termes : Les moyens transcendentaux d’une théorie de la conscience divine ou absolue, sont-ils capables de comprendre toutes les dimensions de l’existence historique, si cette conscience absolue, générale est considérée comme n’étant rien que pensée ? Pour la pensée, le temps est toujours vu à travers la mémoire, parce qu’il est temps immanent, représenté. L’action, au contraire, se trouve rapportée à un temps transcendant. Concevant l’histoire avec la seule logique de la conscience divine — ce qui veut dire : comme révélation — on suppose que tout l’avenir peut être projeté dans un sens isomorphe (eindeutig) sur la durée du souvenir. Ceci pourtant est impossible, parce que, en projetant l’un sur l’autre, la mesure de la mémoire serait préférée arbitrairement à celle de l’expression (réalisation) — sans qu’on puisse en donner raison. En conséquence de l’incommensurabilité du temps de la mémoire et du temps transcendant, la conscience agissante ne peut jamais être mise en congruence avec la pensée, et ainsi une logique métaphysique ne peut jamais suffire, à elle seule, comme science fondamentale de la métaphysique de l’histoire. La conscience raisonnante et la conscience pratique, ayant des relations différentes avec le temps, ne peuvent être considérées comme sujet identique que dans une dimension indifférente à l’écoulement du temps (zeitfolgeunbestimmte Dimension). C’est pourquoi nous avons besoin d’une troisième science transcendentale, celle du rapport de la conscience au temps, qui lierait les deux dimensions du temps dans une définition de la réalité, indifférente à l’écoulement du temps. Le présent est cette réalité-là.
53. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Bela von Brandenstein Das Verhältnis von Seele und Leib und die allgemeine Kausalität
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Le rapport de l’âme et du corps est caractérisé par les deux faits également fondamentaux d’une unité stricte entre l’âme et le corps, et en même temps d’une dualité profonde entre l’âme et le corps. Ce paradoxe ne devient compréhensible que par une explication de principe sur'la loi de causalité. Une analyse détaillée prouve que l’action réciproque dans le monde n’est possible que par l’action de forces spirituelles sur un médium corporel purement passif. En conséquence, l’âme agit, comme force de la nature, sur le corps humain, organisé par des actions spirituelles.
54. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Maximilian Beck Der Unterschied von Seele und Geist
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L’esprit est le sujet de la conscience. La conscience est non pas une intentionalité, mais l’appréhension cognitive d’un donné objectif pour elle. Les sentiments et les dispositions ont une existence propre préconsciente. De même l’objet de la simple imagination et les simples phénomènes qui sont comme des nuances de l’être dans des points de projection objectifs. — Le lieu de la conscience humaine est, lui aussi, un pareil point de projection : le moi comme sujet d’une intentionalité psychique, aveugle en elle-même. Bien que « sans fenêtre », le moi a pourtant un rapport exact au monde, parce que, comme être individuel, il est la totalité des rapports cosmiques, déterminée de façon univoque. L’esprit comme sujet de la conscience et le moi comme sujet des actes psychiques forment l’unité réelle de la personne.
55. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Othmar Reich Das psycho-physische Problem der Wahrnehmungspsychologie im Lichte biologischer Betrachtungweise
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La présente communication critique l’hypothèse psychologique de l’ancienne psychologie des sensations (parallélisme psychophysique strict des sensations : Stumpf, Brentano) qui, bien à tort, est considérée comme une solution idéale et inattaquable, et, insérée dans toutes les psychologies de la perception comme un dogme, arrête le progrès de la science. Un autre rapport psychophysique, du type « qualité sonore pure - excitation physique » se montre comme le rapport fondamental, biologiquement premier et commun à toutes les impressions issues d’une excitation (sensations ou perceptions de la forme). Il y aurait à donner une interprétation nouvelle et non prévenue du matériel des faits, en s’appuyant sur ces connaissances.
56. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Erwin Straus Descartes’ Bedeutung für die moderne Psychologie
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Descartes dont la psychologie traite de l’homme qui peut se tromper fournit dans ses Passions de Vâme l’explication la plus radicale de la possibilité de cette erreur : c’est justement par les passions que se manifeste la nature humaine inévitablement su jette à l’erreur. Bien que la psychologie de Descartes se serve de notions à la fois anthropologiques et mécaniques, et bien qu’elle soit fondée ainsi sur une combinaison fondamentale de ces deux manières de voir, c’est néanmoins l’interprétation mécanique qui depuis, seule, a fait école. La psychologie anthropologique moderne traite, elle aussi, de l’homme qui peut se tromper ; elle se rapproche donc, dans une certaine mesure, de la pensée cartésienne, sans cependant y revenir.
57. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Stefan von Boda Leben, Seele, Geist und die Einheit der Wissenschaften
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1-2. Analyse des diverses sphères « spirituelles », d’après Yidéalisme immanent. — 3. Relations entre Vordre spirituel dernier (absolu) et Vesprit du temps, toujours modifiable (esprit de communauté, etc.), ainsi qu’entre l’esprit du temps et les individus vivant dans le temps. — 4. Puisque la raison est « une projection de l’âme qui connaît et qui explique, sous tel ou tel mode intellectuel », on examine de plus près les relations entre âme, vie et esprit (Définition des mouvements vitaux ; comment ils se distinguent des mouvements mécaniques ; début du mouvement spécifiquement psychique). — 5. Unité dernière des sciences. Leur division : a) Sciences des relations dernières immuables des choses (de la physique à la psychologie) ; b) sciences de l’ordre, changeant dans le temps, de la vie commune des hommes dans l’histoire ; c) sciences des systèmes possibles de connaissance, d’intuition et d’évaluation de l’âme humaine. L’habituelle séparation stricte en « sciences de la nature » et « sciences de l’esprit » n’est pas justifiée. Les diverses manières (nombreuses) de mettre les choses en rapport dans les sciences (enchaînement des déterminations). Position et tâche de la philosophie.