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41. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 43 > Issue: 4
Édouard Machery Pour une approche évolutionniste de la cognition animale
42. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Pascal Ludwig Une défense hétérodoxe de la conception inférentialiste de I’introspection
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RÉSUMÉ: Le but de cet article est de défendre une conception inférentialiste de l’introspection des qualia contre une série d’objections apparemment décisives. Selon la theorie inférentialiste, une auto-attribution d’un état qualitatifest la conclusion d’un raisonnement, plutôt que le résultat d’une expérience d’un type spécifique. Contre cela, il a été remarqué qu'il ne semble pas exister de raisonnements déductifs formellement corrects permettant d’arriver à une conclusion introspective. Je concède que toute tentative visant à construire de tels raisonnements est à coup sûr vouée à l’échec. Mais cela ne me semble pas menacer l’approche inférentialiste. Certaines inférences sont en effet correctes non pas en vertu de leur forme logique, mais en raison du sens des concepts qu’elles mobilisent. Je soutiens que c’est précisément le cas des raisonnement introspectifs. Ceux-ci sont matériellement corrects, en raison des relations inférentielles a priori reliant le concept d’expérience consciente à certains concepts démonstratifs.ABSTRACT: The aim of this article is to defend the inferentialist conception of qualia introspection against some apparently decisive objections. According to inferentialism, a self-attribution of a qualitative state is to be understood as the conclusion of an inference, rather than as issuing from an experience of a specific kind. It has been objected that formally correct inferences warranting introspective conclusions are simply not to be found. I concede this point, but maintain that inferentialism should not be abandoned. Some deductive inferences are correct because of the contents of the concepts which occur in them, rather than in virtue of their logical form. I claim that this is what happens for introspective inferences: they are materially correct because of apriori conceptual liaisons linking the concept of a conscious experience with a certain class of demonstrative concepts.
43. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Joëlle Proust Réponse à Édouard Machery. Pour une pensée évolutionniste des répresentations: le cas de l’objectivité
44. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Marceline Morais Le souverain bien politique chez Kant. Etat des nations ou federalisme libre des Etats?
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RÉSUMÉ: Notre intention dans cet article est de montrer qu’il existe deux versions différentes du souverain bien politique chez Kant et de déterminer laquelle est la plus cohérente avec l’ensemble de sa philosophie pratique. Ayant d’abord soutenu une version forte et étatique du Völkerbund conçu comme un Völkerstadt, Kant s’en éloigne progressivement jusqu’à soutenir une version non étatique de l’ordre juridique et politique international sous la forme d’une association d’États libres. Les arguments d’ordre moral avancés par Kant pour soutenir cette nouvelle version de la Société des Nations ne sont rationnellement acceptables que si nous convenons qu’il a désormais abandonné l’analogie individu / État qui se trouvait pourtant à la base de l’argumentation visant à rendre nécessaire l’institution d’un ordre international. La faillite de l’analogie individu / État annonce que le modèle vers lequel doit s’orienter l’ordre politique international n’est pas l’État de droit coercitif et légal, mais l’idéal de la communauté éthique qui repose sur l’autonomie et l’intention morale des États.ABSTRACT: The purpose of this article is to determine which of the two representations of the highest political good in Kant’s philosophy is the more consistent with his whole practical philosophy. After having defended a strong version of the highest politicaI good, in which the Völkerbund was more like a Völkerstadt, Kant went on to affirm a non-state version of the international political and juridical order, now conceived as an association of free states. The arguments Kant proposes to ground his new conception of the international political order cannot be very convincing unless we admit that he has definitively abandoned the earlier analogy he made between the individual and the state. The collapsing of this analogy, which he had first proposed in order to justify a legalization of the international political order, shows that the model he has in mind for the highest political good is not the power of the national state but the ideal of an ethical commonwealth which relies only on the autonomy and the moral intentions of the states.
45. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 2
Max Kistler Réduction «rôle-occupant», réduction «micro-macro» et explication réductrice a priori
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RÉSUMÉ:Selon une thése importante, il est en principe possible de déduire de manière a priori la plupart des vérités macroscopiques d’une (hypothétique) description complète du monde en termes microphysiques P, et donc de construire des explications réductrices a priori. Contre cette thèse, je montre que l’explication réductrice requiert des informations sur les phénomènes à réduire qui ne peuvent pas être extraites a priori des seules informations microphysiques. De telles réductions ont deux parties : une «reductionRO» («role-occupant») établit qu’une macropropriété M joue un rôle causal spécifié en termes macroscopiques, alors qu’une «réductionMM» («micro-macro») montre qu’une micropropriété donne lieu à M.ABSTRACT: It has been argued that most truths about macroscopic states of affairs are entailed by a (hypothetical) complete description P of the world in microscopic terms. In principle, micro-reductive explanations of non-microphysical truths could be constructed a priori. Against this claim, I show that reductive explanation requires knowledge about the phenomena to be reduced which cannot be a priori extracted from microphysical information alone. Such reductions proceed in two steps: a “reductionRO” (“role-occupant”) establishes that a macroproperty M plays a certain causal role (specified in macro-terms), while a “reductionMM” (“micro-macro”) establishes that some microproperty gives rise to M.
46. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 2
Jimmy Plourde Wittgenstein et les théories du jugement de Russell et de Meinong
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RÉSUMÉ: Un des principaux enjeux de la théorie du jugement de Russell consistait à élaborer une théorie qui n’engage pas à admettre des entités complexes vraies, fausses ou inexistantes tels que les objectifs meinongiens. Dans l’etude du débat entre Russell et Wittgenstein sur cette théorie, on n’a jamais sérieusement envisagé que Wittgenstein n’ait pas suivi Russell sur cette question et qu’il ait plutôt adopteune position plus proche de celle de Meinong. Dans cet article, j’aborde cette question et soutiens que Wittgenstein a trouvé la solution aux problèmes posés par la théorie du jugement de Russell dans la théorie de l’image et qu’il a longuement hésité dans les Carnets entre des versions de la théorie de l’image en accord avec la position de Russell et des versions en accord avec celle de Meinong. Enfin, je soutiens qu’il a finalement tranché la question dans le Tractatus en optant pour une théorie du type de celle privilégiée par Meinong.ABSTRACT: One of the main challenges faced by Russell’s theory of judgement was to provide a satisfactory account of judgement that was not committed to the existence of true, false, or non-existent complex entities such as Meinongian objectives. In the study of the Russell-Wittgenstein debate on that theory, scholars never considered the idea that Wittgenstein might not have followed Russell on that issue. In this article, I address that question and hold, first, that problems raised by Russell’s theory of judgement find their solution in the picture theory. Then, I show that Wittgenstein hesitated for a long period of time in the Notebooks between a version of his solution which is committed to the existence of possible (non-existing) complex entities and one which is not. Finally, I argue that he did, along with Meinong, go for a committing version in the Tractatus.
47. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 2
Eve Gaudet Indétermination de la traduction et sous-détermination chez Quine
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RÉSUMÉ: Je propose iei une interprétation de la position quinienne sur l’asymetrie entre l’indétermination de la traduction et la sous-détermination. Je discute les articIes de Chomsky, Rorty et Friedman, qui prétendent montrer que l’asymétrie défendue par Quine est inacceptable. J’examine en outre les points de vue de Føllesdal et Gibson, deux auteurs en accord avec Quine au sujet de l’asymétrie. Je défends l’idée selon laquelle il faut admettre le réalisme de Quine, mais pas son physicalisme, pour être en mesure de reeonnaître l’asymétrie entre le cas des théories scientifiques et celui des manuels de traduction.ABSTRACT: I propose an interpretation of Quine’s position on the asymmetry between indeterminacy of translation and underdetermination of theory. The positions of Chomsky, Rorty, and Friedman, who reject the asymmetry, are presented and criticized. The same is done with Føllesdal’s and Gibson’s views, which are favourable to Quine’s. I argue that we must admit Quine’s realism but not his physicalism in order to accept the asymmetry.
48. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 3
Arianna Betti Propositions et états de choses chez Twardowski
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RÉSUMÉ: Sur le contenu et l’objet des représentations (1894) de Kazimierz Twardowski est un des textes les plus influents de la tradition autrichienne. Le manuscrit Logik (1894-1895) complète ce dernier et nous permet entre autres de reconstruire la théorie du jugement de Twardowski. Ces textes soulèvent plusieurs questions, en particulier si Twardowski acceptait les notions de propositions et d’etats de choses, et si sa théorie est acceptable. Cet article presente la théorie de Twardowski, montre qu’il acceptait les états de choses, qu’il avait une notion de proposition et qu’il s’agit d’une theorie intéressante et raffinée.ABSTRACT: Twardowski’s On the Content and Object of Presentations (1894) is one of the most influential works that Austrian philosophy has lelt to posterity. The manuscript Logik (1894-1895) supplements that work and allows us to reconstruct Twardowski’s theory of judgement. These texts raise several issues, in particular whether Twardowski accepts propositions and states of affairs in his theory of judgement and whether his theory is acceptable. This article presents Twardowski’s theory, shows that he accepts states of affairs, that he has a notion of proposition, and that his theory is interesting and sophisticated.
49. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 3
Stéphane Courtois Éthique de l’espèce et autonomie morale: Àquels défis nous confronte l’ingénierie génétique?
50. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 3
Martin Montminy Holisme, référence et irréductibilité du mental
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RÉSUMÉ: J’examine en détail l’argument vaguement suggéré par Davidson selon lequel le holisme entraînerait l’irreductibilité du mental. Je défends cet argument contre deux objections souvent faites contre des arguments visant à dériver des thèses métaphysiques à partir de prémisses portant sur nos critères ordinaires d’application de nos termes. J’invoque la sémantique bidimensionnelle pour expliquer les liensentre ces critères et les questions touchant la référence et la réduction. Je montre comment l’irréductibilité du mental dérive du caractère holiste et flexible des critères d’attribution de croyances et d’états intentionnels.ABSTRACT: I examine in detail the argument vaguely suggested by Davidson to the effect that holism entails the irreducibility of the mental. I defend this argument against two objections often made against arguments that attempt to derive metaphysical theses from premises that concern our ordinary criteria for applying terms. I appeal to two-dimensional semantics to explain the links between these criteria and issues about relerence and reduction. I show how the irreducibility of the mental follows from the holistic and flexible character of our criteria for attributing beliefs and intentional states.
51. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 4
Sébastien Gandon Pasch entre Klein et Peano: empirisme et idéalité en géométrie
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RÉSUMÉ: Pasch est généralement considéré comme le premier à avoir proposé une axiomatisation de la géométrie. Mais ses Vorlesungen über neure Geometrie (1882) contiennent plusieurs éléments étrangers au paradigme hilbertien. Pasch soutient ainsi que la « géométrie élémentaire », dont il propose une axiomatisation complète, est une théorie empiriquement vraie. Les commentateurs considèrent généralement les différences entre la méthode de Pasch et celle qui deviendra standard après Hilbert comme autant de défauts affectant une pensée encore inaboutie. Notre but consiste au contraire à reconstruire la cohérence et l’originalité de l’approche de Pasch. Nous donnerons d’abord un aperçu du contexte historique dans lequel les Vorlesungen s’inscrivent, pour tenter ensuite de réconcilier l’effort d’axiomatisation et l’empirisme de Pasch. Nous insisterons notamment sur les remarquables procédures logiques que Pasch met sur pied afin d’adapter sa pratique mathématique aux contraintes dictées par sa réflexion philosophique.ABSTRACT: Pasch is usually credited with having presented the first axiomatization of a geometrical theory, but the Vorlesungen über neuere Geometrie (1882) contains many features which do not fit the Hilbertian paradigm. Thus Pasch, while axiomatizing his “elementary geometry,” claims that it is an empirically true theory. Scholars usually regard the discrepancies between Pasch and the post-Hilbertian standard method as mere inconsistencies of Pasch’s theory. On the contrary, this article aims at reconstructing the coherence and originality of the Vorlesungen. We will first display the historical background of this work and then try to reconcile Pasch’s logical axiomatic claim with his empiricist stance. More importantly, we will insist on the remarkable logical procedures worked out by Pasch in order to adapt his mathematical development to the strictures of his broad philosophical position.
52. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 4
François Moll La réforme du mécanisme, ou le «rêve» d’Henri Bergson
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RÉSUMÉ: Le présent article montre que s’il est totalement réducteur de considérer Descartes comme un mécaniste radical (le corps humain n’est pas un corps comme un autre puisqu’il est uni à une âme) et Kant comme un finaliste radical (l’explication scientifique en biologie sera, en dernier ressort, mécaniste) dans leur tentative respective d’explication du vivant, il est tout aussi réducteur de voir en Bergson unsimple critique du mécanisme. En effet, Bergson fait le «rêve», dans L’évolution créatrice , d’un «mécanisme de la transformation» qui représente une réforme du mécanisme dont la condition de possibilité repose non seulement sur le progrès de la chimie, mais également et surtout sur celui des mathématiques modernes, plus précisément du calcul infinitésimal, seule méthode capable de saisir bjectivement le mouvement.ABSTRACT: When it comes to explaining life and living organisms, it is as insufficient to see in Descartes a proponent of radical mechanicism (the human body is not any sort of body since it is united with a soul) and in Kant a proponent of radical finalism (in biology, scientific explanations are in the last resort mechanicist), as it is to see in Bergson nothing other than an opponent of mechanicism. In fact in Creative Evolution Bergson “dreams” of a “mechanism of transformation” that should consist of a reform of mechanicism, the conditions of possibility of which are based not only on the progress of chemistry, but first of all on the progress of mathematics, and more precisely of infinitesimal calculus, the only method able to objectively grasp movement.
53. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 45 > Issue: 1
Sophie Grapotte La question de l’objectivité de la réalité pratique des idées de la raison pure
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RÉSUMÉ: Cet article se propose d’établir que la réalité que reçoivent les idées de la raison pure, les idées de liberté, de Dieu et de l’immortalité de l’âme, dans l’usage pratique de la raison, est moins objective que la réalité dont sont susceptibles les concepts purs de l’entendement dans leur fonction de détermination d’objet. À cette fin, il explicite, en premier lieu, en quoi la réalité objective des idées de Dieu et del’immortalité de l’âme peut être qualifiée de «subjective», en second lieu, en quel sens on peut considérer la réalité objective de l’idée de liberté en tant que res facti comme incomplète relativement à l’objectivité théorique, enfin, en troisième lieu, il met en avant que l’acquisition de réalité objective pratique n’implique pas l’extension de la connaissance théorique des objets de ces trois idées.ABSTRACT: My aim in this article is to demonstrate that the reality of ideas of pure reason (liberty, God, and the immortality of the soul) in the practical use of reason is less objective than the reality of pure concepts of understanding in their function of determining the object. To this end I explain how the objective reality of ideas of God and the immortality of the soul can be qualified as “subjective,” and in what sense the objective reality of the idea of liberty as a res facti can be considered as incomplete in terms of theoretical objectivity. Finally, I propose that the acquisition of practical objective reality does not entail expanding our theoretical knowledge of the objects of these three ideas.
54. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 45 > Issue: 1
Alexis Bienvenu Les propositions invérifiables ont-elles un sens?: Probabilité, action et signification chez Hans Reichenbach
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RÉSUMÉ: En 1938, Hans Reichenbach soutenait, dans Experience and Prediction, que la théorie de la signification défendue par le positivisme logique, à savoir le «verificationnisme strict», n’avait pas réussi à formuler un critère satisfaisant de la signification cognitive des énoncés. Il le remplaça par un critère purement probabiliste qui lui permettait de restaurer la connexion pragmatique entre le langage et l’action. Mais de sérieuses difficultés grèvent la justification de cette théorie. Le but de cet article est de se pencher sur certaines de ces difficultés et de tenter d’y répondre d’une façon «quasi-reichenbachienne».ABSTRACT: Hans Reichenbach argued in Experience and Prediction (1938) that the theory of meaning defended by Logical Positivism, i.e., “strict verificationism,” failed to give a relevant criterion for cognitive meaningfulness. He replaces it with a wholly probabilistic criterion that allows us to establish a pragmatic connection between language and action. But serious difficulties arise in the justification of his theory. The aim of this article is to assess some of these difficulties and to indicate a way to solve them in a “reichenbachian” way.
55. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 45 > Issue: 1
Denis Sauvé L’arrière-plan de l’intentionnalité selon John Searle
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RÉSUMÉ: John Searle défend l’idée d’un «Arrière-plan» de l’intentionnalité, c’est-à-dire le point de vue selon lequel il existe un ensemble de capacités mentales non représentationnelles (ou non intentionnelles) qui rendent possible toute forme d’intentionnalité (donc sans lesquelles il n’y aurait pas de croyances, de désirs, d’intentions, etc.). J’examine d’une part dans cet article ses raisons de croire qu’il existe des capacités non représentationnelles et, de l’autre, ses arguments à l’appui de la thèse — la plus importante à ses yeux — selon laquelle un état intentionnel ne peut être l’état qu’il est qu’à la condition qu’un tel Arrière-plan existe.ABSTRACT: John Searle upholds the idea of a “background” of intentionality. In his view there is an ensemble of non-representational (or non-intentional) mental capacities that make every form of intentionality possible (that is to say, without these mental capacities there would not be any beliefs, desires, intentions, etc.). I examine both his reasons to believe that there are non-representational mental capacities and the arguments he gives in support of the most important claim (according to him) that an intentional state cannot be this particular state unless the said “background” exists.
56. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 45 > Issue: 2
Martine Béland Heidegger en dialogue: par-delà Ernst Jünger, un retour à Nietzsehe
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RÉSUMÉ: Cet article questionne la relation de pensée entre Martin Heidegger et Ernst Jünger. Pour comprendre les motifs philosophiques qui la sous-tendent, nous situons Jünger dans la reconstruction heideggérienne de la métaphysique. On s’aperçoit alors que Heidegger mesure la pensée de Jünger en fonction de la place de Nietzsche dans l’histoire de la philosophie. Parce que Jünger appartient au paradigme nietzschéen, Heidegger le juge digne d’être lu, et critiqué, car Jünger n’a pas accompli le projet que Nietzsche a rendu possible en signant l’achèvement de la métaphysique. C’est ce projet que Heidegger a adapté, en menant la pensée philosophique par-delà la métaphysique et en espérant un renouveau civilisationnel de l’Allemagne. Nietzsche se présente comme le pôle central de la relation entre Heidegger et Jünger: à travers sa lecture critique de Jünger, Heidegger mène un dialogue ininterrompu avec Nietzsche.ABSTRACT: This article investigates Martin Heidegger’s intellectual relation to Ernst Jünger. In order to show that Heidegger’s appraisal of Jünger is directly related to his understanding of Nietzsche’s pre-eminent standing in the history of Western philosophy, I situate Jünger in the Heideggerian reconstruction of the history of metaphysics. It is because Jünger belongs to the Nietzschean paradigm that Heidegger believes he is worth reading-but also worth criticizing Indeed, Jünger did not overtake the philosophical project that Nietzsche made possible by accomplishing the end of metaphysics. This is the very project adopted by Heidegger, first by thinking beyond metaphysics, and second by hoping Germany would turn towards a spiritual renewal of its civilization. Thus, since Nietzsche is the central figure who stands between Heidegger and Jünger, this article wishes to show that through his critical reading of Jünger, Heidegger in fact fosters a fundamental and uninterrupted dialogue with Nietzsche.
57. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 45 > Issue: 2
Jean-Pierre Marquis, Marie Martel Vie et logique d’Alfred Tarski
58. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 45 > Issue: 2
Patrick Thériault La destination communautaire de l’interprétation, le De doctrina christiana d’Augustin
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RÉSUMÉ: Le bien-fondé de l’herméneutique dont Augustin jette les bases dans son De doctrina christiana est d’ordre communautaire, plus qu’épistémologique. Aussi bien, les règles qui s’y formulent ont juridiction au-delà du seul domaine du sémiotique : elles s’appliquent, de manière égale et même isomorphe, comme je le postulerai, à l’univers des rapports sociaux. Plus fondamentalement, ces règles veulentprésider à l’économie du désir, dans laquelle le sémiotique et le social trouvent leur origine commune et, surtout, le principe de leur organisation harmonieuse. J’en ferai la démonstration en analysant l’image du «voyage vers la patrie» (peregrinatio ad patriam).ABSTRACT: In the De doctrina christiana Augustine lays the foundations of a type of hermeneutics more community oriented than epistemological. Likewise, the rules he formulates have jurisdiction beyond the sole domain of semiotics; as I shall argue, they are applicable, in like (even congruent) manner, to the world of social relations. More fundamentally, these rules are intended to moderate an economy of desire, in which semiotics and social relations find a common origin and, above all, the principles of their harmonious organization. I shall demonstrate these ideas through an analysis of the image of “the voyage towards the homeland” (peregrinatio ad patriam).