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41. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 14
Kyriakos Katsimanis De la définition de la philosophie à l’énumération de ses fonctions principales
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La méditation rétrospective inhérente à l’attitude philosophique nous mène à la question suivante: qu’est-ce que la philosophie elle-même? La raison principale pour laquelle une définition logiquement rigoureuse de la philosophie est extrêmement difficile sinon complètement impossible est que cette notion s’avère particulièrement générale, vague, fluide et changeante. Il en résulte que toute différence spécifique qui est condition indispensable à toute définition valable se révèle incapable de spécifier, de préciser et d’éclaircir la notion de philosophie. Pour surmonter cette difficulté, il serait préférable de considérer le problème sous un angle visuel différent, à savoir la catégorisation adoptée par le sujet du 23me Congrès Mondial de Philosophie. Ainsi, au lieu de répondre à la question: «Qu’est-ce que la philosophie?», il vaudrait mieux essayer de répondre à la question suivante: «Quelles sont les activités ou plutôt les fonctions principales de la philosophie en tant que “Questionnement” et “Mode de vie” ? L’énumération de ces fonctions nous fait penser que l’initiateur de la philosophie proprement dite serait Socrate. Aussi, tout en réaffirmant la première apparition de la philosophie avec les philosophes dits «présocratiques», serait-il plus exact de soutenir que la philosophie au sens moderne du mot est née à Athènes, avec Socrate.
42. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 14
Adrian Nita Réalité et actualité chez Kan
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L’une de très importants idées sur l’idéalisme transcendantale kantien vise les notions qui sont impliquées dans cette démarche philosophique: l’espace, le temps et la réalité. On a ici le motive pour lequel nous nous proposons de presenter les relations entre l’existence et la réalité, d’une partie, et l’actualité (Wirklichkeit) et la réalité, d’autre partie, dans le conditions que la plupart des traductions de Kant usent dans un mode indistincte les termes “réalité ” et “actualité”.
43. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 14
Gennady Samuylov Aristote et Joseph de Maistre
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Presque 200 ans se sont écoulés depuis la mort de Joseph de Maistre, mais ‘intérêt de son héritage ne s’est pas éteint. Toute l’oeuvre de Maistre est fondée et développée sur la base de l’histoire de la philosophie. Il se trouve au coeur du développement de la civilisation universelle et il exprime toutes ses idées dans le courant européen de l’histoire de la pensée occidentale. Il place ses idées dans le contexte historico-philosophique. De plus, il cherche dans l’histoire des principes communs qui existent depuis toujours et sont partagés au fur et mesure par toutes les cultures. Dans notre étude il s’agira de mettre en évidence la dimension historico-philosophique des idées principales de Maistre et leurs liens avec les systèmes théologico-philosophiques de l’Antiquité, à savoir d’Aristote. Maistre rejette l’interprétation matérialiste de la philosophie d’Aristote. Dans l’intention de défendre la thèse sur ‘existence de la connaissance innée, Maistre interprète et utilise la philosophie d’Aristote. Maistre tente de présenter les formes et les lois du jugement comme les formes transcendantes et immanentes de la raison, c’est-à-dire semblables aux idées innées. Il fixe principalement son attention sur le syllogisme, pour lui, le syllogisme et la raison sont des synonymes. Pour démontrer l’existence d’un principe spirituel de l’existence du monde, qui est immatériel, actif et intelligible, il s’appuie sur les réflexions d’Aristote dans le livre Lambda de la Métaphysique. La nouveauté de cette étude consiste en ce qui suit: ce travail a comme objectif de présenter les liens des idées philosophiques de la théologie “universelle” de Joseph de Maistre avec la philosophie d’Aristote. Jusqu’à aujourd’hui il n’existe pas de recherche systématique et complète sur ce sujet, bien que ces liens soient implicitement et explicitement présents dans tous les livres du penseur savoisien.
44. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 25
Valérie Gateau, Isabelle Pariente-Butterlin Le consentement médical en question: Quelles sont les motivations du patient à consenter dans la relation médicale?
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L’exposé propose d’interroger les modèles du consentement dans le cadre de la relation médicale en tenant compte du débat qui oppose classiquement deux conceptions de la motivation, à savoir internalisme et externalisme. Il interroge des cas concrets liés à la pratique médicale contemporaine. En effet, si la thèse internaliste est prise au sérieux, elle constitue un obstacle à la conception du consentement médical comme libre et éclairé, en un mot rationnel. Sinon, il faut admettre une conception externaliste de la motivation. Dans ce débat, un des enjeux majeurs est de déterminer quelle part stratégique inhérente à toute situation de communication demeure compatible, de la part du médecin, avec l’exigence éthique de respecter l’expression de la volonté de son patient. L’exposé, au travers des cas concrets qu’il examinera, se propose de saisir l’épaisseur psychologique du concept de consentement plutôt que de le laisser n’être qu’une structure qui a en fait bien du mal à s’imposer dans une situation asymétrique telle que ne manque pas de l’être la relation entre le médecin et son patient.
45. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 27
Frédéric Seyler La phénoménologie comme image de la vie: La radicalisation du projet phénoménologique chez Michel Henry
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Comment une phénoménologie de la vie est-elle possible? Telle est la question que Michel Henry pose à l’égard de sa propre démarche, au moment où celle-ci rencontre l’aporie qu’elle avait elle-même suscitée à travers sa critique de la pensée, c’est-à-dire, aussi et surtout, à travers sa critique du voir de l’intentionnalité. En effet, si la vie est par essence invisible, elle doit se dérober à toute vue et, ainsi, à tout discours qui prétendrait la saisir. Or, c’est là justement ce que prétend faire une phénoménologie de la vie en tant qu’elle est philosophie et “qu’un ouvrage de philosophie n’est autre qu’une série d’intuitions ou d’évidences se voulant liées selon des enchaînements nécessaires et formulées dans des propositions dont la donation – la lecture ou l’écriture – demande elle-même au voir, au Logos grec, sa possibilité.” Il s’agit évidemment d’un problème essentiel, puisque c’est par la réponse qui lui sera donnée que seront décidés, du même coup, la légitimité et la possibilité de la phénoménologie de la vie elle-même.
46. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 27
Socratis Delivoyatzis Phénomène et dialectique
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Le champ phénoménal de l’expérience avec son horizon d’historicité permet la conversion du «rationalisme dogmatique» en «rationalisme méthodique» qui pense l’histoire totale au-delà de l’idéalisme (celui d’un cogito intemporel, d’un pour-soi inattaquable) et du réalisme (celui d’un monde en-soi où la subjectivité se laisserait expliquer unilatéralement). Ce rationalisme méthodique reconnaît la pensée d’une existence enracinée dans l’opacité d’un monde qui englobe les événements tout en résistant aux projets d’un sujet conçu comme ek-stase. Le dilemme de l’être-en-soi et de l’être-pour-soi reçoit ainsi une autre signification par la découverte de l’être-au-monde dont la finitude et le côté contingent apparaissent moins comme une limite que comme une donnée ontologique fondamentale. En conséquence, une théorie de la vérité doit prendre en considération la passivité de la conscience dont l’activité se manifeste dans l’intériorisation de tous les aspects de l’histoire intégrale ou globale (économique, politique, social) qui se réunissent à travers un acte de langage plus sourd que le simple langage articulé. Un approfondissement de la dialectique du phénomène telle que nous la suivons au cours de notre recherche, qui nous amènera à poser plus explicitement la question du fondement du visible et plus généralement du sensible, après avoir abordé le problème principal du rapport sens-signification dans un univers de perception structurale, dévoilera par la suite ses principales composantes: la corporéité incarnant le sujet et le rapprochant du monde et des choses perçus, l’indivision temporalité-spatialité assurant la cohésion d’une vie en dispersion et s’imposant comme condition de toute rationalité. Aussi sommes-nous en présence de trois phénomènes cardinaux, celui de la perception, celui de histoire et celui de expression, qui pourraient regrouper tous les actes humains émanant d’une relation quelconque avec l’extériorité (monde-nature, choses, autrui) sans la conscience de laquelle aucun éclatement d’«être» n’aurait eu lieu. L’élaboration d’une pensée de chiasme, dont l’origine est contenue dans la praxis même de son actualité (ενέργεια), indiquera l’importance du monde intersubjectif ou vécu (Lebenswelt) comme berceau des significations et sol de toutes nos expériences antéprédicatives; elle entraînera en outre un élargissement de la rationalité et égalera la «compréhension» d’une chose perçue ou d’une doctrine à un effort de «ressaisir l’intention totale (...,) l’unique manière d’exister (...,) la formule d’un unique comportement à l’égard d’autrui, de la Nature, du temps et de la mort».
47. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 27
Wan-I Yang Le éthique chez Lévinas, développé autour de la responsabilité dans l’Autre-dans-le-même
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Ce texte essaie de s’interroger sur l’interprétation du éthique de Lévinas. il est également une tentative pour clarifier que Lévinas ait conscience que la modalité de la pensée ontologique ne peut pas apparaître dans le rapport avec autrui. Ce penseur a critiqué l’ontologie à plusieurs reprises ; or cela signifie qu’il y a opposition entre l’ontologie et l’éthique-envers-autrui. L’ontologie ne peut équivaloir l’existence et nous ne pouvons pas considérer le éthique de Lévinas comme une éthique divine qui ne prend pas en considération les problèmes de l’existence. En fait, Lévinas apporte plusieurs explications concernant l’existence dans Totalité et infini, y compris les problèmes de la jouissance, de l’habitation, du travail, du corps, de la sensation, etc. Cela semble signifier que l’existence est incontournable pour aller à l’éthique-envers-autrui. Mais comment l’existence peut-elle être la base de l’accomplissement pour l’éthique-envers-autrui? Qu’est-ce donc que l’existence? Ce texte va tenter de montrer concrètement l’interprétation de la subjectivité, en expliquant comment la subjectivité est construite autour de l’Autre-dans-le-même.
48. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 3
Lambert Nieme “Un enfant nous est né […]”. Réflexion éthique sur la procréation médicalement assistée
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L’annonce évangélique de la bonne nouvelle “un enfant nous est né“ continue à résonner à l’occasion de chaque naissance, selon Hannah Arendt. Ainsi l’image du nouveau-né sous-tend, chez Arendt, le concept de natalité, c’est-à-dire qu’à chaque naissance commence non seulement l’histoire d’une autre vie mais aussi l’histoire d’une vie nouvelle, promesse de nouvelles initiatives, de nouveaux commencements. Chaque personne est en lui-même un nouveau commencement. Ce caractère fondamental de la natalité n’est-il pas occulté par les technologies reproductives, notamment avec la programmation génétique? En effet, les enjeux de biotechnologies – en l’occurrence la capacité de modifier physiquement et génétiquement l’existant humain, la possibilité pour l’homme de changer radicalement sa perception de son propre être et la croissance des attentes vis-à-vis de la médecine même dans le cas le plus désespéré – donnent à penser: jusqu’à quel niveau l’homme peut-il aller dans l’intervention sur son propre génome? A quel aune faut-il distinguer une vie qui vaut d’être vécu de celle qui ne le vaut pas? Quelles sont les normes morales qu’il convient d’appliquer aux sciences du vivant y compris la médecine? Quelles implications morales faut-il tirer de la sentence un enfant nous est né, un enfant nous est donné?
49. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 32
Yaovi Akakpo Lieux du savoir et sciences d’«ailleurs»
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Depuis la fin du XIXème siècle, l’ethnologie a commencé à accorder une place aux «connaissances positives des sociétés exotiques» et aux «phénomènes naturels qui sont appris d’une autre manière par les sociétés indigènes». Les recherches ethnoscientifiques, étant ainsi ouvertes à l’intérieur de l’ethnologie ou de l’anthropologie culturelle, la constitution de leurs terrains empiriques en porte la marque. Alors les sciences «d’ailleurs» ne peuvent être réduites aux savoirs que l’ethnologie traque habituellement dans les «sociétés exotiques». Il s’agirait pour la recherche épistémologique (philosophique, historiographique, sociologique) de devenir de plus en plus sensible, lorsqu’elle interpelle ces sociétés où l’ethnologie a fait ses premiers pas, à ce qui peut correspondre à des pratiques érudites, aux seuls lieux privilégiés où elles se produisent, se communiquent et circulent.
50. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 36
Sylvain Lebeyina Ngah L’incertitude de la physique quantique et la légitimation des savoirs hétérodoxes en Afrique
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Les processus culturels et idéologiques de la mondialisation expliquent sans doute la montée en puissance des pseudosciences. C’est durant cette période que les vérités scientifiques sont réduites à de simples croyances. Mais, bien avant les doctrines de la postmodernité, c’est le pragmatisme qui avait cherché à accréditer l’idée suivant laquelle les vérités scientifiques sont inférieures aux vérités religieuses. C’est dans ce contexte que, la raison se vit limitée dans sa portée. L’idéalisme subjectif est le point de départ du pragmatisme. Pour nier son existence, il a fallu que l’idéalisme subjectif et le pragmatisme disqualifient la vérité objective au nom du pluralisme. C’est le point de vue de Richard Rorty qui en est venu à légitimer tous les «savoirs». En cela, il est d’accord avec Paul Feyerabend qui trouve légitime même l’existence d’une science paranormale. Son point de départ méthodologique est que «tout est bon». Partant de l’affirmation suivant laquelle les «savoirs hétérodoxes» ont contribué à l’essor de la science moderne et en nous fondant sur la référence constante à la mécanique, nous nous proposons d’examiner le degré de corrélation entre les savoirs traditionnels et la science la plus avancée de l’époque moderne.
51. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 34
Gang Deng Le tournant cosmologique dans la philosophie de Bergson
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Nous allons essayer de montrer, dans notre article, qu’il y a un tournant cosmologique dans la philosophie de Bergson. Ce tournant commence par Matière et mémoire, et s’achève dans l’Evolution créatrice. Il s’agit de trois étapes: premièrement, la découverte de la durée en moi; deuxièmement, l’élargissement de la durée à l’univers; troisièrement, la genèse de l’intelligence et de la matière dans le mouvement de l’univers. Grâce à ce tournant, Bergson a réussi à résoudre des difficultés métaphysiques insolubles.