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21. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 29
Adalberto Dias de Carvalho Education et Violence
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Contemporary scientific investigation, mainly through psychoanalysis and sociology, has shown that homo violens is a dimension of homo sapiens. At the same time, violence has emerged as a threat to humankind's survival. Freedom itself was, for Kant, the anthropological basis of human rationality. Rationality moves human beings toward self-fulfillment. This paper, based on the critical thought of E. Weil, defends the proposal of an education which, in assessing violence philosophically, attempts to oppose it.
22. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 29
Betül Çotuksöken Le Discours Philosophique et Son Role Educatif
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La philosophie s'est présentée au cours des siècles comme un domaine de recherche et d'enseignement. Mais tout d'abord il faut définir la philosophie ou le discours philosophique. Celui-ci entreprend d'analyser les rapports entre le monde extérieur, le monde mental et le monde linguistique. Par ailleurs, le discours philosophique permet d'universaliser les situations singulières par les concepts et les mots; les êtres humains peuvent ainsi se construire un champ commun. Là, il s'agit des relations culturelles verticales et horizontales. Le discours philosophique général, d'une part, est domaine d'éducation et d'enseignement et d'autre part, les observations et les évaluations montrent que la philosophie et l'éducation font ensemble un tout. Car chaque philosophe imagine de créer un homme nouveau et une société nouvelle pour l'avenir. Les personnes, les institutions et les organisations qui comprennent la force de la philosophie, doivent en trouver des solutions rationnelles pour créer un milieu pacifique. La philosophie ne peut qu'unir les différentes cultures dans notre époque. Par conséquent, les quelques organisations culturelles ont vu l'importance de la philosophie pour pouvoir analyser er résoudre les problèmes humains. Par exemple L'UNESCO a redécouvert la force de l'enseignement de la philosophie qui ne s'appuie qu'à la raison humaine.
23. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 3
Nicolas K. Angélis Axiologie et Pedagogie du Droit
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Le droit, considéré comme un ensemble de régles-normes ayant force ogligatoire et contraignante, régit les rappoerts entre les hommes dans une société donnée. En même temps, il est porteur à la fois de l'image d'organisation des rapports sociaux familiaux, économiques et politiques (structure de base de la societé), et des valeurs. A ce titre, le droit constitue un type-idéal qui, inscrit dans les textes (droit positif-objectif) et enraciné dans la conscience des individus, remplit les fonctions générales de la régulation sociale, de la résolution des conflits, de l'intégration sociale et de la reproduction des structures sociales. En suivant l'enseignement d'Aristotle, le droit en tant que véhicule de valeurs peut et doit contenir la valeur suprême de la vertu qui est au principe du bonheur humain. L'État est, donc, tâché d'enseigner moyennant la loi (droit positif) la vertu tant intellectuelle qu'éthique. Ainsi, le droit devient un moyen d'éducation et remplit, outre ses fonctions générales, les fonctions pédagogique et axiologique en contribuant de cette manière à la réalisation du bonheur des citoyens, La vertu, incorporée dans le droit, s'avère la condition sine qua non de l'actualisation de toutes les valeurs contenues dans le droit, telles que démocratie, liberté, justice sociale, respect de la personne et ainsi de suite.
24. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 3
Ezzat Orany Probleme de la Predication: Noeud Central du Sophiste de Platon
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Some scholars have found the dealing of the problem of predication, or attribution, in the Sophist (251a-e), a "digression," or a treatment of "a trivial question" and "an insignificant example." We propose to reconsider the importance of Plato’s doctrine on the subject from the point of view of the epistemology- ontology relationship in Plato. This leads to a replacement of the passage inside the whole dialogue. Beginning with the definition of the sophist, Plato goes on to treat the "mimetic" art and finds himself confronting a perplexing difficulty: how to understand falsehood, either in thought or in discourse. This is an epistemological difficulty, which raises the central difficulty of how to attribute non-being to being. So, the heart of the matter is the possibility of predication, as Plato states very clearly (238a). The solution arises from the doctrine of the community of species, making possible any attribution of one thing to another. In looking carefully to the dialogue as a whole, we find that the passage 251a-e, dealing with the general problem of predication, occupies a central position, in all meanings, even numerically (between 236e and 264a).
25. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 3
John K. Park Discours Des Droits De L’homme Au Sens D’un Retour A Aristote
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It is interesting to see Aristotle's observation of natural law in order to renew the ideal of law against the Marxist theory of society, to renounce the normative theory of the nation, and to study the liberal theory of information. All this allows us to expect the realization of social justice and human rights from the institutionalization of markets (agora) and the precondition of the boundary of the general culture (paideia), namely the communitarian ethics and the moral reformation against the genealogist tradition. We find in the tradition inaugurated by Aristotle the function of ethical discussion about the common good, thus imbricating the differences stratified by the economic evolution in the polis.
26. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 3
Ezzat Orany Platon le Professeur: Une Interpretation Pedagogique du Theetete de Platon
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The author argues that the true unity of the Theaetetus is to be found in its purpose as an example of philosophical teaching to the students of the academy.
27. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 1
Petre Dumitrescu Le Theme de l’Unite et de l’Harmonie de l’Homme chez Friedrich Schiller
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This study demonstrates that Schiller's philosophical work is not limited only to the explanation of the artistic phenomenon as such, and that, for him, art represents the premise of philosophizing, of elaborating an original conception of the world and of humanity. I emphasize the way in which the poet and playwright uses art as a philosophical method with a view to penetrating meaning in the world and in life and to identifying a solution to the crisis confronted by modernity. In this context, based on the conviction that the historical and rationalistic methods are the only ones valid for human understanding and achievement, Schiller, due to his artistic genius and his beginning from Kant's ideas concerning the compatibility of the theoretical and the ethical by means of the aesthetic, advances a way of raising nature (the sensible) to the level of morality with the help of the artistic creation interpreted as a game. What radically distinguishes and confers originality on Schiller's versus Kant's conception is the modality of solving the problems of the relation between necessity and liberty, sensibility and intelligibility, and individuality and liberty, thus offering the image of a person able to aspire to resonance with the exactingness of the Great Time, when evolution may become self-evolution, and history transhistory.
28. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 1
Evanghélos A. Moutsopoulos Le Suranné Dans L’Art: Immanence et Nostalgie
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La catégorie du suranné, appliquée à l’objet esthétique, notamment au produit de l’activité artistique, désigne une mesure, un kairos, qui se situe entre l’ancien qui ne s’érige pas encore en classique et le contemporain qui n’est pas encore jugé démodé. Il qualifie tout objet esthétique en passe d’acquérir une valeur d’ancienneté sans pour autant s’affirmer comme universellement acceptable et sans s’imposer impérativement. Il ne détermine ni ce qui a vieilli ni ce que l’on qualifierait de vieillot; il dénote, plus particulièrement, un état intermédiaire, plus ou moins officiellement reconnu, qu’il relie au présent. Dans cet ordre d’idées, le suranné implique pour la conscience esthétique un jeu dialectique entre ce qui est directement vécu et ce qui est poursuivi, avec, en plus, un rien de dédain, mais aussi avec un certain regret à son égard. Il équivaut à un présent rétentionnel dont on voudrait, mais ne pourrait, se détacher; d’où la nostalgie que la conscience esthétique éprouve pour lui. D’ordre éminemment transitoire, l’objet suranné est un objet esthétiquement intermédiaire qui s’identifie à une hystérésis formelle autant que fonctionnelle. Dès lors, le suranné assure une continuité esthétique, oriente la conscience vers le passé, actualise l’inactuel et cautionne le rapprochement de ce qui est sujet à distanciation.
29. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 1
Gérard Sondag Complementarite Technique et Complementarite Esthetique
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Outre l’éducation éthique, il existe aussi, selon le mot de Schiller, une ‘éducation esthétique de l’humanité’, à laquelle le philosophe peut contribuer. Selon la conception moderne (préparée en réalité dès la scolastique, par Saint Bonaventure notamment), la beauté est appréhendée par l’homme dans et par l’expérience esthétique. La présente étude a pour objet d’étudier une expérience esthétique particulière. La beauté d’un corps naturel ou celle d’un objet technique se révèle à nous dès lors qu’à l’organisation fonctionnelle de ses parties se subsiste un agencement formel de ses mêmes parties, constituées dès lors en parties esthétiques. C’est donc la face, ou plutôt la cause objective de l’expérience esthétique qui est étudiée ici. Mais la notion d’expérience soulève aussi deux autres problèmes qui ne peuvent être examinés faute de place, celui de la disponibilité subjective et celui de la communicativité (plutôt que la communicabilité) de l’expérience esthétique.
30. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 11
Sébastien Charles Paideia et Philosophie au Siècle des Lumières
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Parti d'une formulation maladroite de Rousseau laissant croire qu'il ne s'était rien fait sur le thème de l'éducation des Quelques pensées sur l'éducation de Locke à l'Émile, nous avons d'abord voulu montrer le côté fallacieux d'une telle proposition pour bien faire ressortir au contraire l'intérêt d'un tel sujet au siècle des Lumières, sujet qui mobilise toute l'attention des philosophes. Et cette importance accordée à l'éducation est nettement perceptible sur quatre points, qui sont au coeur de l'articulation logique de notre travail. Ainsi, nous montrons d'abord que l'éducation est un topos philosophique par excellence depuis la mise en évidence cartésienne des préjugés attachés à l'enfance. Philosopher, c'est donc former l'individu à repérer et à dénoncer ces présupposés qu'on impose à sa conscience. Cela passe évidemment par une réforme du préceptorat. Ensuite, nous avons mis en valeur l'importance philosophique de l'éducation au siècle du sensualisme où tout part des sens et donc de l'enfance. Dans un troisième moment, nous nous sommes attaché à comprendre comment le siècle des Lumières envisageait l'importance de l'éducation non en termes d'individus mais d'espèce. Faisant intervenir Turgot et Condorcet, nous avons analysé les progrès de l'esprit humain de sa source ténébreuse à la lumière du siècle des philosophes et montré en quoi l'éducation est le socle même d'un tel processes. Enfin, nous terminons en pointant du doight le rôle indispensable de la raison dans toute tentative éducative. Nous inspirant alors de Kant, nous montrons les interactions entre raison et éducation tant au niveau privé que public. En conclusion, nous nous interrogeons sur la portée pratique de ces théories philosophiques.
31. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 11
Syliane Charles Les Enjeux de L’éducation pour la Critique Lockienne des Idées Innées
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Au lieu de tracer séparation trop nette entre les écrits pédagogiques de Locke, sur la base de leur caractère souvent anodin, et ses ouvrages philosophiques, en particulier l'Essai philosophique concernant l'entendement humain, nous voulons montrer qu'il faut bien plutôt chercher à bâtir des ponts. L'oeuvre de Locke est construite autour de quelques intuitions fondamentales, dont celle qui définit son empirisme, et qui se concrétise dans sa réfutation de l'existence d'idées innées, et celles-ci se retrouvent et se renforcent mutuellement à différents niveaux. Si l'exemple de l'acquisition tardive par les enfants des principes logiques tout d'abord, et de principes pratiques comme l'idée de Dieu ensuite, ruine l'argument du consentement universel et ainsi prouve que ceux-ci ne sont pas innés l'anti-innéisme confère réciproquement à la pédagogie un rôle essentiel qu'elle se doit d'assumer pour le bien de l'individu et celui de la société. Ce qui donne à comprendre l'enjeu bel et bien philosophique de l'intérêt de Locke pour l'éducation des enfants.
32. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 11
Zbigniew Drozdowicz L’Égoisme raisonnable des temps moderns
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Je vais fonder mes réflexions sur la thêse de l'apparition et de la popularisation parmi l'élite intellectuelle laique du XVIème, du XVIIème et du XVIIIème siècle du modèle de l'égoiste raisonnable, c'est-a-dire de celui qui veut et qui est capable de coexister et de collaborer avec les autres, mais non pas par charité ni-comme au Moyen Age-par une contrainte exteriéure, mais par un choix rationnel, ayant constaté que le bilan des pertes et de profits était positif. Dans la présentation de ce phénomène, je me limiterai à la culture française, sans toutefois essayer de trancher dans quelle mesure les processus en question sont paralleles à ceux qui ont eu lieu dans d'autres pays. Je n'en suis pas moins persuadé que la creation et la popularisation de ce modèle intervient dans toute l'Europe occidentale, non sans differences détails. C'est le XVIème siècle qui y sert de point de depart, car c'est dans ce centenaire qu'on a lancé la raison et le calme intérieur en tant que valeurs morales /vertus/ essentielles et réelles: ce fut le premier succès sérieux de l'egoiste raisonnable, la raison lui donnant la possibilité de défense contre les plus sérieuses menaces du côté du monde extérieur /social et naturel/, tandis que le calme intérieur lui permettant de garder une distance par rapport à tout ce qu'il considerait comme étranger. Cette idée est bien illustrée par des Essais de Montaigne. Au XVIIème siècle cet égoiste raisonnable note un autre succes important que fut le lancement de l'intellectualisme en tant que forme suprême de la connaissance de la réalite. Cette forme de l'égoiste raissonnable est bien illustrée par 'la morale d'attente' de Descartes. Au XVIIIème siècle on a observé que c'etait une raison assez étroite et un égoisme assez borné, et on y apporta plusieurs modifications essentielles. En consequence, l'égoiste raisonnable devait mieux s'adapter à son milieu, être mieux disposé à apprécier le rationnalité et l'égoisme des autres, et en fin des comptes, être plus efficace dans ses entreprises. Toutes ces proncipes ont trouvé leur forme expresse dans la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen en 1789.
33. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 11
Scarlett Marton Nietzsche et Kant: Philosophie, Critique et Morale
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Il s'agit d'examiner premièrement les conceptions de la philosophie que Nietzsche et Kant embrassent. Tandis que Kant considère que la philosophie et le système s'identificient, Nietzsche envisage la philosophie surtout en tant que création des valeurs. D'après Kant, Nietzsche ne serait peutêtre qu'un dissipateur du savoir; celui qui se propose de faire des essais avec la pensée et qui assume, par conséquent, de différentes perspectives pour aborder la même question ne pourrait se prendre en tant que philosophe. Selon Nietzsche, Kant ne serait qu'un fonctionnaire du savoir; celui qui se limite à fonder des valeurs déjà établies ne serait qu'un "ouvrier philosophique." Pourtant, Nietzsche et Kant se mettent d'accord, quand ils attribuent un rôle privilégié à la critique, mais bien vite reapparaîssent les divergences entre eux. D'après Kant, la critique doit être considérée comme une discipline philosophique, non pas dans le sens d'un domaine du savoir, mais d'une "éducation" de la raison humaine, puisqu'il faut que celle-ci reconnaisse ses limites pour bien opérer dans ses différents usages. Selon Nietzsche, la critique entreprise par Kant n'a aucune légitimité, dans la mesure où elle opère de façon à accorder à la raison le double rôle de juge et d'accusé. Le but que nous poursuivons dans notre texte est cului d'examiner, à partir de ces résultats-là, la position prise par Nietzschhe vis-à-vis de la philosophie kantienne.
34. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 11
Maria das Graças S. Nascimento Lumières et Histoire: Voltaire et la Théologie Chrétienne de L’histoire
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Chez Rousseau, la fonction du législateur qui crée les états se ressemble, parfois, á celle de l'écrivain politique. Les deux tâches se développent, toutefois, dans des niveaux différents. Le premier fonde les états particuliers, tandis que le deuxième élabore les principes du droit politique, condition de possibilité de la légitimité de tous les états empiriquement donnés. Ainsi, la tâche de l'érivain politique nous indique, chez Rousseau, la place destinée à la philosophie politique, qui ne peut être confondue avec un programme concret d'action, mais comme un code de principes auxquels les hommes d'action devront se tourner, afin de bien conduire les affaires de l'état. Outre cela, il faut penser aussi au precepteur qui, quand il s'agit de l'éducation publique, aura un rôle bien défini pour promouvoir une transformation radicale de l'homme, d'un tout parfait, indépendant, dans l'état de nature, en une partie du corps colectif, pour faire de l'homme un citoyen. Ce que Rousseau nous montre c'est que le législateur, aussi bien que l'écrivain politique, devront agir sur l'opinion publique, voir, sur les moeurs, sans violence, car l'art d'agir sur l'opinion publique ne tient point à la violence.
35. The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 11
Jacques-Bernard Roumanes Diathèse ou Synthèse?: Penser Autrement la Question du Langage de L’autre
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Où en sommes-nous, trois siècles et demi après le coup d’envoi cartésien, de ce rapport à l'autre, au langage de l'autre? Tout ce que nous savons taire, dire ou hurler sur cette question, c'est que la liberté des autres s'arrête partout où commence la nôtre. S'arrête. Justement là où elle devrait continuer. Là où elle devrait s'épanouir. Car bien au-delà de la liberté qui n'en est jamais que son garde-fou, rien de plus, commence ce qui nous guide les uns vers les autres. Commence la démocratie. Commence le partage, aussi bien des pouvoirs que des savoirs. Cette idée hérétique à Jérusalem. Cette idée anarchiste à Athènes. Cette idée qui perce à nouveau dans le cogito cartésian, explose avec les grandes révolutions romantiques et finit par constituer l'idéal même de notre Modernité. Qui a tort? Qui a raison? Qui décidera?...Une chose est certaine, toutes les sociétés autoritaires fortement hiérarchisées ont rompu des lances et tenté d'anéantir toute vision se fondant sur un anthropocentrisme trop radical. Sauf la démocratie. L'idée d'un gouvernement des personnes par elles-mêmes a beau être là, dans la pensée, elle n'a jamais pris forme nulle part, dans la réalité. Sans doute faute d'un dégagement sérieux de ce que constituerait un cogito collectif, et des avantages humains que cela représenterait. Pour tous. Au détriment d'une seule chose: la volonté de pouvoir de quelques-uns. Par ce concept de diathèse, posé ici en rapport avec le cogito cartésien comme source de la connaissance et de la morale, je cherche donc: d'une part à renverser cette manière d'identité logique, trop logique, de penser les êtres et les choses dans l'oubli des autres et du monde, et d'autre part à amener la pensée commune à s'élargir non seulement à des relations d'ordre conceptuel, monologique, dialogique, dialogale ou autre, autrement impensables, mais encore à l'action et à la création, par une vision renouvelée, diathétique, de l'éducation.