On croit parfois lever l'opposition entre science et technique en les réduisant l'une à l'autre. Dans d'autres cas, on souligne leur complémentarité ou leur solidarité. Ces tentatives n'aboutissent pas à une véritable unification. Celle-ci requiert en effet que soit surmontée la séparation absolue du sujet et de l'objet, d’où proviennent les autres ruptures. Mais l'identité du sujet-objet dans une raison que l'on pourrait appeler "praxique", implique une dialectique et un monisme dont la raison scientifique et la raison technique, habituellement, se méfient.

Entre le-niveau normatif (Sollen) et le niveau ontologique (Sein) existent des rapports dialectiques, qui constituent un systems social ouvert» La science du droit explique et comprend le niveau normatif avec la coopération des autres disciplines (sciences de la nature et de l'homme), dont l'objet de connaissance c'est le niveau ontologique. Une modalité importante de la philosophie du droit présente (théorie de la nature des choses) cherche à concevoir l'essence du droit comme l'expression normative du niveau des rapports sociaux.

L'étude de l'écorce cérébrale a fait vieillir les termes dans lesquels se posait, non seulement la querelle du vitalisme et du mécanisme, mais la notion même de "fonctions organiques". Le biologiste, pourtant, continue de parler 2 langages, l'un physico-chimique et l'autre téléologique. Quelles raisons a-t-il de le faire? Renvoyer à la sémantique, ce n'est pas encore résoudre ce problème. La notion téléologique des fonctions organiques a un rôle à jouer, étant le trait d'union entre l'intelligence humaine et ce qu'on conçoit comme la réalité naturelle.

L'auteur analyse las différentes formes d'interpréter la réalité, saurtout la scientifique, en y détachant le rôle prépondérant que les Mathématiques, la Physique et la Technique ont joué et jouent encore pour elle, tout en rappelant ses limitations naturelles. Elle fait des affirmations concrètes dans le domaine de la Coomunication en général et particulièrement dans celui le la Linguistique, remarquant les tentatives manquées de mathématisation dans le domaine de la réalité culturelle. Finalement formule le voeu d'une intercollaboration hiérarchisée de toutes les Scienoes, comme l'expression fidèlement intégrale de la réalité universelle.

Les Idées de Pradines (1874-1958), paraissent pouvoir donner un sens à de rérentes découvertes. Ainsi, dans le cadre de la grande théorie commune à Mac Lean, à Laborit et au philosophe sur la genèse du système nerveux en 3 étapes inscrite dans les 3 régions du cerveau humain, la distinction des 2 sensorialités de défense et d'appropriation pourrait expliquer le décalage évolutif entre la zone limbique et la zone néocorticale. Deplus, cette dichotomie sensorielle expliquerait que la conscience humaine, à la fols âme et esprit, soit liée intellectuellement et affectivement à 2 mondes, celui des participations auquel elle est môlée, celui des oppositions dont elle est exclue. En réformant la théorie de la connaissance de fond en comble, Pradines a donné une nouvelle impulsion à la Philosophie et à la Science.

Le système des sciences ne peut être globale qu'à la condition d'incorporer non seulement les sciences fondamentales mais aussi les sciences techniques et appliquées. Pour expliquer cette incorporation nous proposons de tenir compte non Seulement du moment objectif mais aussi du moment subject (les objectifs pratiques de l'utilisation d'un objet étudié). En répondant aux questions: qu'est-ce qu'on étudie?, comment on étudie? pour quel but on étudie? nous découvrons l'accroissement de la proportion du moment subjectif ce qui permets à dresser un système globale des sciences.

Selon la norme du naturalisme axiologique méthodologique dans les recherches des sciences humaines la pertinence axiologique des évaluations - en raison de quelconque ordre évaluant - ne devrait avoir aucune influence sur son acceptation ou son rejet scientifique; il convient de soumettre les évaluations au contrôle en raison exlusivement de ce qu'elles communiquent au mode descriptif. La norme ci-dessus s'oppose à la norme de l'axiologisme absolu du antinaturalisme méthodologique. Elle est aussi en désaccord avec le point de vue des positivistes.

Dans la recherche scientifique contemporaine bien plus que dans les modernes philosophies de l'existence il est possible de préfigurer une entemte entre ces deux conepts antithétiques de connaissance: celui de connaissance objective, selon la pensée occidentale moderne, et celui de connaissance subjective, selon les anciens systèmes de philosophie de l'Inde. Cette entente pourra aboutir à un convergence entre la science objective et la science de l'intériorité, entre ce quel les Upanishad désignemt comme "le champ" par rapport au "connaisseur du champ".

Possibilités de distinction entre propositions scientifiques et philosophiques méthodologiques, systématique, subjective et par le caractères proposition nel. Se réduisent toutes a la première. Tous deux types propositionnels coïncident en être descriptifs de la réalité, mais ils différent dans sa forme vérificative. Les propositions philosophiques sont explications rationnelles pas vérifiables et sans niveau prédictif; elles ne sont pas réfutables sauf formellement. Elles coïncident avec les scientifiques en être explication rationnelle déductif contrastatoire et c'est pour cela qu'admittent approximations et convergences thématiques. D'autres formes "philosophiques "si bien que possibles, elles n'ont pas de regies définies de corrélation et c’est difficile les discuter rationnellement.

L’idée d’équivalence du vrai, du beau et du bien n’est pæ totalement absente du subjectiviens kantien. La raison esthétique/qui forme un aspect particulier de la raison tout court, a ses. propres principes, ses propres exigences, ses propres critères. Les uns et les autres forment l’armature moyennant laquelle la conscience est en mesure d’envisager, d’apprécier et de conprez dre des données qui constituent des problèmes qu’elle consent à se poser sur un plan bien particulier.

La théorie contemporaine du progrès se heurte aux difficultés théoriques suivantes: 1/ les processus philogênêtiques concrets sont codêterminês par le hasard. Peut-on, dans ces conditions, affirmer que le progrès est nécessaire? 2/ Selon le critère que nous choisissons, nous obtiendrons diverses notions du progrès! 3/ Le progrès est l'objet de l'appréciation. Peut-on, dans ce cas, considérer le progrès comme quelque chose d’objectif? Parlant de l’analyse des théories contemporaines, l’auteur cherche à montrer que: 1/ il est possible de démontrer que le progrès est une nécessité naturelle, notamment dans la théorie générale de l’évolution dans laquelle les thèses d’explanandum sont formées à un niveau élevé de l’abstraction, au moyen des prédicats de types logiques supérieurs. 2/ La détermination des critères de la désignation des groupes (en tant que moins ou plus progressistes) est une suite logique par rapport aux thèses des théories particulières de l’évolution; il ne faut pas confondre la question des critères avec celle de la dftefinition de la notion théorique de ”progrès”. 3/ l’efficacité du fonctionnement des systèmes vivants est soumise.

Le propos de l'auteur est celui de montrer la possibilité d'enrisager l'usage a-scientifique de la raison tel qu'il se fait dans l'art et la religion. En proposant d'établir la différence entre les sciences de la nature et celles de l'esprit à partir des différents usages de la raison,on distingue les fonctions du "démontrer" et du "comprendre". La raison, on dit, essaye de comprendre la réalité à travers l'art ou la religion sans faire recours aux modèles de la dèamonstration scientifique.En particulier l'art incarne une éspéee de, raison poétique qui réinvente le monde dans une unité signifiante et la religion fonde un monde de valeurs par un rationnalité non-connecttve: deux formes de raison justement "a-scientifique".

Etait-il mieux pour les hommes qu'il acceptaient une conpeptior mythique de la réalité et de la vie, en refusant les données et les méthodes de là science? Cette suggestion n'est pas justifiée sur le plan historique et non plus sur le plan critique. De dilemme même de mythe et science est fictif et peut faus- sear l'état réel des problèmes. On aboutit à la conclusion, qu'il faut essayer de réaliser une synthèse du mythe avec les procédés critiques de la raison scientifique, pour satisfaie la multiplicité des demandes de l'âme humaine.

La raison scientifique propre des disciplines ayant adopté le modèle structurel a des traits différentiels qui en plus de définir cette orientation épistémologique, l'opponent aux figures traditionelles de la rélexion philosophiques: un ensemble conceptuel qu'on peut mettre en parallèle avec les projets des philosophes. Ceux-ci d'ailleurs on également pris position face à ce courant, en avanpant dans certains cas des principes de solution au conflit amorcé. On ne devrait donc pas discréditer l'idée qu'à l'antagonisme succède le dialogue et que ces deux perspectives -la scientifique et la philosophique-scient complémentaires et trouvent un terrain commun d'intégration.

Normes et valeurs son productrices des sens et façonnent les contemportements cociaux, mais oe sens et ces comportements sont redevables d'une rationalité étrangère à l'internationalité scientifique et aux besoins humains fondamentaux.La racine de ce décalage on peut la chercher dans les impératifs d'une société édifiée sur la production de valeurs d'échange. Médiateurs entre le plan des échanges matériels et celui des échanges de sens, les normes et le pouvoir normatif peuvent être conçus comme une sorte de langage qui permet et qui exige la traduction réciproque des deux aires d'activité sociale. Il s'agirait des deux versants d'une société inégalitaire qui preproduise ses conditions de possibilité au moyen d'une homogénéisation de ses opérations.

En retenant la concluaion imposée par le développement de l'ideation de la physique que le grand livre de la nature est écrit dans ses principaux adages dans une forme mathêmatique et que le caracter ontologique spécifique des phénomènes physiques ne peut être épuisé par une formalisation mathématique spodyotique, on met en relief les "principes-directives, régulateurs méthodologiques qui interviennent dans le processus de la recherche de la forme mathématique adéquate, sinsi que certaines significations de la mathématisation . On conclut que la pensé acquiert un perspective philosophique par les metaconcepts.

Le but de notre exposé est de préciser le rapport de la philosophie des sciences â la philosophie en général, mais essentiellement dans le domaine de la philosophie spéculative. Nous essayons de montrer tout d’abord pourquoi une philosophie des Sciences est nécessaire, surtout de nos jours, au développement d’une philosophie de la raison, en indiquant ses deux aspects principaux: épistémologique d’une part, cosmologique de l’autre. Nous essayons de montrer ensuite pourquoi la philosophie des ciences ne .saurait être toute la philosophie de la raison: celle-ci continue d’avoir besoin d’une métaphysique, parce qu’elle n’est pas seulement rapport à l’objet, mais rapport à l’absolu, conscience intérieure et puissance d’idées.