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21. Proceedings of the XXII World Congress of Philosophy: Volume > 54
Misook Choi Ribot et Bergson, la théorie de la mémoire
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Tandis que « Matière et mémoire » de Bergson est aujourd’hui bien connu et relativement bien analysé, « Les maladies de la mémoire » de Ribot est presque oublié malgré son originalité et nouveauté dans l’histoire de la philosophie. Mais dans le domaine de la science, notamment dans des recherches sur la mémoire, la pensée de Ribot est toujours vivante. Dans cet article, nous voulons d’abord voir la relation entre deux pensées sur la mémoire, celle de Ribot et celle de Bergson, et ensuite nous vérifierons comment traiter aujourd’hui l’héritage de la pensée de Ribot et de Bergson dans le domaine de la philosophie et de la science. A travers ces recherches, nous allons comprendre que le désaccord de Bergson avec Ribot vient de la différence méthodologique entre deux philosophes et que cette différence suscite deux pensées complètement différentes l’une à l’autre.
22. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 1
Petru Bejan Peut-on Représenter la Verité?
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La langue roumaine donne à la notion de «verité» des significations neutres. L’ambigüité se retrouve dans la formule indéfinie qui dit que «la vérité est au milieu», ni de la part de l’un, ni de la part de l’autre. Les doutes remplacent les certitudes et le vice-versa. En fonction des circonstances, on hésite entre le devoir et le penchant, le devoir de dire la vérité et le penchant – justifié pragmatiquement – de la cacher. La seule localisation un peu plus ferme provient du latin, lorsqu’on admet que in vino veritas («la vérité est dans le vin»), en d’autres mots elle est à la base des maux de tête mêmes, au moment où le parler euphorique ne peut plus se censurer. En revanche, le français consacre à la vérité une dignité féminine (la vérité), en dissociant l’attribut incontestable de la beauté d’avec les appellations négatives (la perfidie et le mensonge), fatalement héritées par toutes les descendantes d’Eve. C’est notamment la rai­son pour laquelle la plupart des peintres, des sculpteurs et des philosophes s’appliqueront à exposer surtout le côté agréable, attrayant et éducatif de la vérité. Dans l’approche suivant je tiens à repondre à deux questions: peut-on représenter la vérité? Et si oui, comment?
23. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 1
Ana Nolasco L’esthétique du laid: La philosophie de vie Nietzschéenne et l’expressionisme
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Le couple de principes esthétiques Apolline/Dionysiaque – établis par Nietzche (1844-1900) dans sa Naissance de la tragédie, ou Hellénisme et Pessimisme (1871) - est venu déplacer la dualité Beau/Laid dans la métaphysique. Alors que les premiers sont conçus comme éléments complémentaires mais mutables, en dialectique continuelle, les derniers traduisent plutôt l’idée d’une exclusion mutuelle, opposés par définition. L’affirmation, chez Nietzsche, de la Vie dans tous ses détails, dans lesquelles sont inclues la souffrance, l’acceptation, ainsi que sa croyance en un super-homme, on beaucoup influencé l’expressionisme. Pour ceux qui ont vécu le Die Brucke, souligner le ridicule et la fausseté de la société qui les entourait, se concentrer dans la Vie et sa pulsion vitale et les transmettre sur la toile, était une question existentielle. L’embellissement de l’art était pour autant perçu comme une forme grossière d’hypocrisie. La représentation du laid est donc délibérée. L’expressionisme fût, de cette façon, le premier mouvement artistique a se voire accepter dans l’Histoire de l’art sans avoir pour ça à faire recours au beau.
24. The Proceedings of the Twentieth World Congress of Philosophy: Volume > 7
Simone Goyard-Fabre Les Lumières et leur Héritage
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L’auteur voudrait d’abord déployer la toile de fond philosophique sur laquelle les penseurs des Lumières ont tissé les idées-force appelées à démythifier la tradition et à éclairer la route de l’avenir, puis s’interroger sur le sens et la valeur de cet héritage aujourd’hui si pesamment contesté.
25. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 10
Aikaterini Lefka L'actualité de la philosophie de Socrate pour nos questionnements éthiques et politiques
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In our essay we try to define the main lines of the Socratic thought and activity that offer subjects for reflection, in order to make a better choice of what could help us lead a better life in the contemporary world, such as, for example, modesty and intellectual honesty, detachment from unlimited material enrichment, liberty and ethical responsibility, respect of all differences, critical dialogue and cooperation, active participation by everyone in political well-being, and courageous but non-violent denunciation of every injustice.
26. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 10
Lassaad Elouaer Histoire réelle et spéculation théorique dans la philosophie de Hegel
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Nous proposons dans cette communication d'etudier le rapport entre «le reel empirique» et «la raison theorique» dans le Systeme hegelien. L'objectif est de detacher Tun de l'autre ces deux concepts afin de voir la structure interne de l'esprit qui ne depend pas de la necessite objective du processus empirique dudeveloppement de l'histoire. Dans ce detachement possible, il convient d'interroger la conception hegelienne de la liberte de l'homme dans le monde.
27. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 10
Sophie Grapotte La Guerre au Service de la Paix
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Dans cette communication, je me propose de mettre en avant que si la guerre est, il est vrai, le moyen licite qu'utilise les Etats pour acquerir et conserver leur droit ä l'etat de nature, eile est egalement et fondamentalement le ressort du passage de l'etat de nature ä l'etat civique, condition d'une pacification possible. De meme que la propension ä philosopher, ä batailler en faveur de sa philosophie et finalement en se rassemblant dans des camps qui s'opposent ä mener une guerre ouverte, doit etre consideree comme "une des dispositions bienfaisantes et sages de la Nature, par laquelle eile cherche ä ecarter des hommes le grand malheur d'un corps vivant voue ä se corrompre" (AK VIII 414), la guerre est, nous allons le voir, l'un des arrangements preparatoires que prend la Nature pour rendre la paix necessaire et l'un des moyens auquel eile recourt pour contraindre les Etats ä se donner une constitution et ä nouer des relations exterieures legales propres ä conduire ä la paix permanente, bref, une ruse de Tingenieuse et grande ouvriere" pour realiser son but: "faire naitre parmi les hommes, contre leur intention, l'harmonie du sein meme de leurs discordes." (AK VIII 360-361)
28. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Alain Beaulieu La grammaire de la renaissance spinoziste: puissance, multitude et démocratie non-représentative
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Depuis le milieu des annees 1960, les etudes spinozistes ont pris un nouvel essor sous l'impulsion du courant marxiste qui a vu dans le programme de liberation des collectivites pense par Spinoza le projet politique le plus apte ä assurer une reponse ä la crise de legitimite du marxisme. Dans la foulee de certaines intuitions de Althusser, et ä la lumiere de la conceptualite spinoziste, plusieurs penseurs (notamment Deleuze, Negri, Macherey, Matheron et Virno) ont ainsi propose un nouveau modele d'organisation de la vie en commun. Ces acteurs de la renaissance spinoziste redigent, en quelque sorte, le chapitre conclusif de la derniere ceuvre de Spinoza (i.e. le Tratte politique reste inacheve) en definissant les nouvelles conditions de la democratic ä l'heure de la deterritorialisation generalisee marquee par l'abolition des frontieres nationales (economie mondiale, reseaux informatiques, etc.). Ce contexte offre l'occasion de repenser la politique en radicalisant les propos de Spinoza et en faisant jouer les notions de "puissance" et de "multitude" non seulement contre les concepts de "pouvoir" et de "peuple" qui en sont venus ä dominer le champ de la reflexion en philosophic politique, mais egalement contre les philosophies de l'histoire fondees sur la dialectique et la teleologie. Apres avoir decrit brievement quelques-uns des principaux enjeux de la politique spinoziste et avoir presente les nouveaux ennemis du spinozisme (neo-liberalisme et marxisme ideologique), nous ferons une genealogie de la refondation neo-spinozienne de Marx (Althusser, Deleuze, Negri) avant de repondre ä la question "Que faire?". II s'agira alors de determiner le role de l'Etat et de situer cette pensee politique par rapport ä l'utopie revolutionnaire. Ce parcours contribuera ä mieux definir les fondements et les implications de la democratic non-representative qui est au cceur des revendications de la renaissance spinoziste.
29. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Rosário Rossano Pecoraro Du droit á la justice: Derrida et Vattimo
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Ce travail a pour objectif d'analyser les reflexions ä propos du droit et de la justice faites par Jacques Derrida et Gianni Vattimo. L'objectif principal est de mettre l'accent sur les traits dominants qui distinguent ces reflexions quand elles touchent aux exigences de la praxis (juridique, ethique, politique), ä laquelle les deux philosophes s'adressent de fagon differente. D'un cöte, il y a la deconstruction deridienne, qui denonce le manque de fondement du droit, sa violence originelle, et au moyen d'une double seance et un double mouvement se deplace en un exercice intellectuel lucide, radical et incessant; de l'autre, l'ontologie faible [debole) et nihiliste du philosophe italien dont la proposition est une hermeneutique qui n'en reste pas ä la phase de la denonciation mais veut "faire justice", de fagon pratique et concrete, en essayant d'affaiblir et de reduire peu ä peu la violence originelle du droit.
30. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Jacques-Bernard Roumanes Le problème de la singularité universelle considérations épistémologiques et esthétiques
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Mes recherches actuelles tendent ä croiser l'analyse epistemologique avec l'esthetique pour degager le röle du sujet historique dans Velaboration des savoirs universels. II s'agit, pour moi, de deplacer le point de vue transcendantal, formel, afin de renouveler la perspective epistemologique par le concept de diathese. Deux questions se posent. Quel est l'apport du sujet 1) dans le processus de structuration formelle des savoirs? (construction, deconstruction, reconstruction de la connaissance), 2) dans la transmission - transformation des savoirs? (decontextualisation et actualisation historique des paradigmes successifs).En diathese, la conscience de soi - chacun, chacune d'entre nous - ne s'envisage que traversee par la conscience d'autrui. II suffit de rompre avec le solipsisme identitaire des formalismes classiques, et leur determinisme problematique, pour constater avec stupefaction que l'autre tient, en soi, la part constitutive de notre biographic- de la langue de la mere ä la langue des autres. Langue etrangere, qui est pourtant le vehicule de la connaissance de soi. D'oü mon interet pour une reconsideration ä la fois epistemologique et esthetique du cogito cartesien, place ä la fois au coup d'envoi des theories de la conscience et du renouvellement de la pensee scientifique moderne et contemporaine.Dans cette perspective, l'indice de verite des analyses et des syntheses produites par le chercheur, ne saurait prendre forme et force que dans la diathese d'une communaute de recherche, ä la fois specifique et historique. De lä, irresistiblement, le logos devient dialogos. Ce qui signifie que, d'une part, chaque conscience se voit de facto qualifiee pour participer ä l'elaboration ou ä la transmission des connaissances et que, d'autre part, pour qu'un acte de conscience individuel devienne epistemologiquement significatif, i l s'avere necessaire qu'il soit formule ä l'interieur d'une communaute de recherche. Laquelle, seule, peut ä la fois l'actualiser (et done le limiter) comme savoir historique, tout en l'universalisant comme savoir formel. Evitant ainsi le piege de l'hypostasier comme savoir absolu. Le concept de diathese ouvre done ä une epistemologie genetique, preoccupee autant de structure et de construction que d'histoire des sciences. Car ce n'est pas tant (mais aussi) la formalisation des enonces scientifiques que le degre de conscience de leur contenu conceptuel, qui determine avec le plus de rigueur le degre de verite des savoirs d'un individu au sein d'une communaute de recherche, ou d'une communaute de recherche dans l'histoire de la connaissance.
31. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Patricia Verdeau Bergson, penseur des problèmes mondiaux dans le chapitre IV des Deux sources de la morale et de la religio
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Comment l'humanite peut-elle resoudre les problemes d'une cite close ou d'un monde clos? Un des problemes essentiels pose est celui de l'agrandissement, qui rend les societes difficilement gouvernables et dangereuses, et qui renvoie done ä la question de la guerre. En 1932, Bergson est un des premiers philosophes ä pressentir la possibility de l'extermination, du genocide. Quelle est la place de la democratic d'une part et d'une societe des nations d'autre part dans la resolution des problemes mondiaux? Pour Bergson, la democratic est la conception politique la plus eloignee de la nature, la seule qui transcende, dans ses intentions au moins, les conditions de la societe close. Est-ce que les organisations de cooperation efficaces sont mondiales? Les problemes mondiaux se resolvent, mais seulement si, explique Bergson, une portion süffisante de l'humanite est decidee ä les surmonter. L'humanite, qui n'a cesse de contredire la nature, est capable, pourtant, explique Bergson, de fournir l'efTort necessaire pour depasser ce qui reste clos en 1'homme, de l'ordre de l'immobilite de l'espece. Or cet effort vise la mobilite meme, une conscience synonyme d'invention et de liberte. Penser l'humanite et ses problemes n'a pas pour ambition de decouper des essences, mais d'intervenir dans un processus humain en mouvement. Les problemes mondiaux ne sont ni speciflquement anthropologiques ni speciflquement politiques, mais ä l'articulation des deux, dans une jointure entre theorie et pratique, la ou l'humanite est consciente et, partant, agissante. La conscience des problemes de l'humanite, reels et possibles, est chez Bergson plus metaphysique qu'anthropologique, dans le sens ou il ne s'agit pas d'envisager l'humanite dans l'ensemble de ses determinations, mais d'appliquer ä certains de ses evenements la double perspective du voir et du vouloir propre ä l'intuition metaphysique.
32. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Talip Karakaya Le concept de l'existence chez Jean-Paul Sartre et Martin Heidegger
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Ce que nous voulons faire dans ce travail, est de presenter des concepts differents de terme de l'existence chez Martin Heidegger et Jean-Paul Sartre. Parce que cette analyse nous donnera la possibility de bien comprendre les principales idees de ces penseurs dans la Philosophie contemporaine.D'abord, nous devons remarquer que le terme d'existence retient une place centrale chez eux. Comme nous l'avons expose dans notre travail, la filiation entre ces penseurs est construite particulierement sur cette idee. Dans ce travail, nous avons pose differentes questions, et nous livrons leurs reponses. D'ailleurs, on voit que chez Heidegger, l'essence du dasein reside dans son existence, et chez Sartre l'existence precede l'essence. En plus, quand Sartre parle d'existence, c'est de maniere abstraite, autrement dit l'existence est un concept analytique. L'existence sartrienne etant la facticite, elle exprime la condition humaine d'un etre pour lequel dans son etre il y va de son etre. D'un autre cote, l'existence pour Heidegger n'est pas un cadre abstrait, un autre mot pour dire la condition humaine mais un lieu etrange et inquietant.Brievement, l'une des plus grandes caracteristiques de l'existence chez Heidegger est qu'elle n'est pas connaissable objectivement, et n'est pas definissable tout court. Mais chez Sartre, l'existence, c'est avant tout d'etre dans ses actes et par ses actes.
33. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 12
Maria Helena Lisboa da Cunha Nietzsche: Eternel Retour et Pensée Tragique
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La metaphysique-dogmatique pose des structures essentielles, des valeurs absolues qui existent "en soi et pour soi", et qui surpassent l'homme, tout en s'appuyant sur la dichotomie des valeurs. Nietzsche, au contraire, se tient dans rimmanence et pour cela il s'appuie sur le concept de Volonte de puissance. Autrement dit, i l se rattache ä des penseurs comme Heraclite d'Ephese, dans sa tentative de reintegrer l'homme dans le tout /nature iphusis) duquel i l est sorti. Et pourtant, cette realite, due au fait qu'il est toujours en devenir, ne se laisse pas emprisonner dans ces cadres. Et c'est dans ce sens que la dimension esthetique apparait comme essentielle: l'existence s'affirme comme creation et seulement en tant que telle. En conclusion, la Volonte de puissance est en elle-meme artiste, pouvoir de transfiguration du reel, que Nietzsche justement designe sous le nom de dionysiaque. Ces premisses etant donnees, il ne sera pas difficile d'etablir des rapports entre les concepts nietzscheens et la production artistique actuelle dans le but de tracer une nouvelle vision et/ou une nouvelle perspective de la realite comme un tout.
34. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 12
Domenico Jervolino La Question de l'unité de l'œuvre de Ricoeur à la lumière de ses derniers developpements.: Le Paradigme de la traduction
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En regardant en arriere ä l'itineraire philosophique de Ricceur, nous sommes tentes d'y saisir une logique de developpement qui semble decrire un mouvement en Spirale. C'est pourquoi dans des ouvrages les plus tardifs nous trouvons un retour de cette recherche sur la volonte - inscrite en fait dans le cadre d'une anthropologic philosophique - qui avait inspire son projet de jeunesse. Appelons-le 'mouvement en Spirale' et non : retour circulaire aux origines, car entre le debut et la fin i l n'y a pas de coincidence mais enrichissement apres un long detour ä travers l'univers du langage et de la textualite. II ne s'agit pas pour autant d'imaginer une suite du genre : Philosophie de la volonte, hermeneutique, ä nouveau Philosophie de la volonte ou de Taction. Le terrain de l'hermeneutique, une fois conquis, n'est en realite jamais abandonne, dans la mesure oü i l est impossible de se passer de la mediation du langage. Le phenomene se donnant grace au pouvoir revelatif du langage nous permet de saisir les multiples aspects de l'homme agissant et souffrant. La Philosophie de Ricceur, est, plus qu'une "Philosophie du langage", une "philosophie ä travers le langage", c'est-ä-dire qu'elle traverse le phenomene du langage dans toute sa richesse sans jamais oublier qu'ä travers le langage nous parlons de quelque chose et que le langage ne doit pas devenir - si non pour une abstraction deliberee et consciente - un Systeme clos en lui-meme sans reference au monde et aux interlocuteurs du discours : cette consideration reste valable meme par rapport au dernier ouvrage oü la dialectique entre memoire et histoire est toujours liee ä la dialectique entre discours oral et discours ecrit et done au double travail de l'ecriture et de la lecture. Notre hypothese de travail est qu'on pourrait retrouver dans cette traversee du langage une sequence ä la fois historique (selon l'ordre de la decouverte) et theorique (selon un certain ordre hermeneutique) de trois paradigmes : Symbole, texte, traduction, qui nous donnent une sorte de boussole pour nous orienter au cours du long voyage.
35. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 13
Moufida Goucha, Koïchiro Matsuura Allocution de Madame Moufida Goucha, au nom de M. Koïchiro Matsuura, Directeur Général de l'UNESCO
36. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 13
Anne Fago-Largeault Problèmes philosophiques posés par les biotechnologies: l'exemple de la recherche sur les cellules souches
37. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 2
Luiz Bernardo Leite Araújo Habermas, Rawls et le pluralisme raisonnable does conceptions du bien
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La philosophic politique contemporaine est traversee par la question (ou le defi) du pluralisme. Parmi les theories les plus influentes, qui prennent ce probleme comme point de depart d'une reflexion normative sur la vie politique, on peut compter Celles de Habermas et de Rawls. La theorie discursive et le liberalisme politique, en effet, expriment d'une fagon similaire la question ä laquelle doit repondre toute theorie politique dans le cadre des societes modernes: comment l'existence d'une societe juste et libre est-elle possible sous les conditions d'un desaccord profond et permanent entre les doctrines comprehensives ou les visions du monde qui la composent? Meme si leurs reponses au defi du pluralisme divergent ä des points importants, Habermas et Rawls partagent aussi l'idee selon laquelle la legitimite d'une conception de la justice politique depend des raisons qui peuvent etre justifiees independamment du contenu normatif propre des doctrines comprehensives ou des visions du monde. Je pense que l'idee rawlsienne de la raison publique, au moins dans sa derniere etape de developpement, permet d'envisager une nouvelle reponse ä la critique habermassienne, dans la mesure oü le consensus par recoupement n'est pas simplement une convergence heureuse qui survient par hasard, mais au contraire ne peut jouer un role approprie dans la justification politique que s'il contribue ä la stabilite sociale pour des raisons correctes. La conception politique de la justice chez Rawls partage l'idee d'une democratic deliberative organisee autour d'un ideal de justification politique dont l'aspect central est le raisonnement public des citoyens. Cette justification politique ne saurait etre interpretee comme une accommodation pure et simple des doctrines comprehensives divergentes. Elle implique l'idee d'une acceptability rationnelle fondee sur le principe liberal de legitimite. Une telle interpretation nous montre que le liberalisme politique est plus proche de la theorie discursive que ces deux penseurs, pour des raisons differentes, seraient susceptibles d'admettre.
38. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 2
Jozef Sivák Le Philosophe dans la cité
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Quelle est la place du philosophe dans son environnemen social (societe civile) en general et aux moments des grands bouleversements sociopolitiques en particulier? S'il doit en parier, doit-il agir en acteur aussi ? Ne risque-t-il pas de perdre son identite professionnelle? 1 Ä son habitus intellectuel et scientifique s'ajoute ainsi une dimension ethique allant d'une attitude de sagesse et de distance ä une interpretation axiologique et essentialiste des phenomenes politiques. Toutefois, le philosophe n'est pas politicien et s'il lui arrive ä s'engager sur le plan politique, il risque de perdre son identite professionnelle, son autorite morale, et sa liberte.
39. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 3
Pierre Nzinzi De la réparation des préjudices de l'esclavage et de la Traite des Noirs: droit du plus faible ou droit de l'homme
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Du point de vue relativiste, la juridicite du droit a ete souvent mise en cause, en tant que norme inventee seulement par ou pour l'homme faible, inapte, bourgeois ou occidental. Cette critique s'attaque particulierement aux droits de l'homme auxquels la mobilisation dune certaine opinion africaine voudrait cependant ajouter le droit aux reparations des prejudices subis pendant l'esclavage et la Traite des Noirs. Souvent ou facilement reduit au droit du plus faible, ce droit semble cependant avoir quelque chance d'etre au moins lu dans un contexte favorable de progres de la conscience morale universelle attestee.
40. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 4
Nassira Hedjerassi D'un durcissement à un autre... une nouvelle crise de l'autorité?: Actualités de la pensée de Hannah Arendt en des temps toujours « incertains »
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L'autorite, « une cause perdue », ou « presque perdue » ? Si Ton en croit Hannah Arendt, qui s'exprime en ces termes, la notion d'autorite aurait ete ä la fois passablement obscurcie et fortement compromise par la « Modernite » ; elle aurait meme disparu de notre monde, tant sur le plan politique que prepolitique (qui renvoie ä la sphere de l'education familiale, scolaire). Nous voudrions montrer que cet effacement peut s'entendre avant tout comme une sorte d'eclipse, dans la mesure ou la dimension fondatrice, institutrice de l'autorite est ä reconnaitre, dans le plan politique comme educatif, et que c'est ce qui permet d'etablir selon nous la permanence de sa necessite. Mais la condition pour en prendre la mesure est de proceder ä l'examen critique des confusions qui, «durcissant» et figeant la notion, empechent de penser l'autorite autrement que sous un jour repressif. De ce point de vue l'analyse arendtienne est selon nous ä poursuivre face ä une nouvelle forme de « crise », qui correspond ä un retour de l'autorite invoquee comme force, en des termes qui tendent plus ä la defigurer qu'ä la reinstaller dans sa legitimite.