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21. Proceedings of the XXII World Congress of Philosophy: Volume > 12
Makoto Sekimura Relation Dynamique entre Image et Forme dans la Pensée de Platon
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On sait que Platon fait grand cas des êtres intelligibles en instaurant la théorie des Idées. Mais il n’est pas approprié de le considérer comme penseur qui néglige le rôle de l’apparence sensible. Ce philosophe demeure très sensible à la modalité par laquelle les phénomènes apparaissent dans le champ de notreperception. En distinguant deux types d’apparence : image et simulacre, il donne à l’image le rôle d’intermédiaire actif entre le sensible et l’intelligible. L’examen des modalités des actions humaines qui reçoivent et créent des images, nous aide à voir comment Platon intègre la fonction des images dans la structure de sa philosophie. La réception et la création des images sont étroitement reliées et synthétisées pour former le système original de Platon, système dans lequel le fondement de la théorie des Idées relève d’un certain dynamisme de l’action humaine. Dans la recherche relative à la modalité de réception et de création des images, je porte mon attention sur l’usage platonicien du terme tupos qui exprime le principe de la conformité de l’image et de son modèle.Notamment dans la théorie de la formation des futurs gardiens de la cité idéale, le tupos fonctionne, comme un principe qui réglemente et oriente à plusieurs niveaux les activités de la mimèsis et de la poièsis qui portent sur les images. La réflexion sur cette fonction conductrice
22. Proceedings of the XXII World Congress of Philosophy: Volume > 12
Jean-Jacques Wunenburger Contribution a une Logique Paradoxale du Symbolique
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l’expression symbolique gagne à être distinguée de la logique synthématique propre aux signes, comme une forme de pensée analogique et participative. Mais sa richesse nécessite une approche paradoxale : elle se donne à la fois comme libre et conventionnelle et comme motivée par une consistance sémantique interne ; elle apparaît à la fois comme transubjective et comme exposée à une compréhension hermeneutique subjective ; elle exige à la fois unedisposition existentielle qui en assure la réceptivité et un engagement actif de la totalité du sujet.
23. Proceedings of the XXII World Congress of Philosophy: Volume > 14
Hyun Sok Chung Siger de Brabant contre St. Thomas d’Aquin: Á Propos de la Séparabilité du l’Intellect Humain
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Siger conçoit sa critique à l’encontre de la théorie thomasienne de l’intellect en s’appuyant sur les adages tels que « agere sequitur formam » et « potentia non potest esse simplicior aut immaterialior quam eius substantia ». Structurant son argumentation autour de ces deux principes, il tente de démontrer que la position de Thomas d’Aquin se réduit finalement à une position matérialiste ou, se révèle encore être philosophiquement intenable lorsque ce dernier soutientces deux thèses qui, pour Siger, sont contradictoires, à savoir que l’intellect est, d’une part, une des parties de l’âme humaine et d’autre part une puissance indépendante et séparée du corps. Or, Siger semble faire l’économie de l’une de ses arguments les plus puissants qui peut, a priori saper le fondement même de la théorie de l’intellect chez Thomas, à savoir le problème de se séparation du corps. Cependant, une analyse détaillée de la terminologie thomasienne nousrévèle la raison qui a poussé Siger à ne pas utiliser cette critique majeure ; en effet, il était conscient que cet argument qui semblait indiquer un possible incompatibilité entre l’intellect et le corps ne se réduisait en réalité qu’à un problème unsinnig. Cette retenue et cette maîtrise témoignent de de la perspicacité de Siger qui a su précisément demeurer à l’intérieur de la limite conceptuelle où il lui est possible de se présenter non pas comme un critique manqué deThomas d’Aquin, mais comme un véritable philosophe capable de mettre sa position en parallèl avec celle thomasienne concernant l’homme pensant ou « cet homme-ci qui pense ».