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161. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Maurice de Broglie Le rôle et la valeur de la théorie et de I’expérience dans les progrès de la physique actuelle
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Les découvertes expérimentales des quarante dernières années ont surtout été dues à la confiance des physiciens dans les modèles mécaniques simples qui ont suggéré leurs expériences; mais le succès meme de ces représentations concrètes a amené la ruine des conceptions auxquelles il était dû.II a fallu introduire des notions nouvelles, imposées par l’experimentation et ses conséquences, mais inintelligibles parce qu’elles n’étaient contenues ni dans les theories précédentes ni dans les habitudes d’esprit dues à l’expérience millénaire de nos sens. De là le caractère nouveau et parfois déconcertant des théories modernes qui ont dû prendre comme bases des principes dont la nature nous demeure encore très mystérieuse.
162. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Aldo Testa Causalità, libertà e necessità
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L’effet est la résolution de la cause et, comme teile, l’être actuel de la cause. La relation causa!e acquiert ainsi le caractère d’une identité dynamique, qui résout l'apparente dualité initiale des termes; le conséquent n’est plus un résultat conditionné par l'antécédent, dont il est plutôt la resolution. — Conséquence : identité de la liberté et de la nécessité. Cette identité se retrouve dans les rapports entre rhomme et ce que l'оп appelle les choses en soi, entendues du point de vue causal: la prétendue chose en soi, lorsqu’on la donne comme saisie, est déjà résolue dans l’activité de l’homme qui, ainsi, affirme sa liberté.
163. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Jean de la Harpe De l’évidence cartésienne au probabilisme de Cournot
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La méthode de Descartes repose dans les Regulæ sur les principes de l’évidence et de la déduetion interprétés dans un sens intuitif ; l’intuition conduit Descartes à une philosophie de la certitude. A.-A. Cournot (1801-1877), qui s’apparente étroitement à Descartes par son inspiration mathematique, critique le dogmatisme cartésien dans ses Considérations, critique que nous résumons. Ensuite nous exposons les fondements du probabilisme de Cournot, pour trancher en sa faveur dans notre conclusion.
164. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Général Vouillemin Expressions à éviter dans la description scientifique du monde réel
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La, définition des mots « scientifique » et « reel » impose de ne faire état que des facultés humaines couramment admises et d’observations exprimables en langage intelligible. Les préjugés naissent de l’emploi (l'expressions qui, par elles-mêmes ou par les représentations concomitantes spontanément évoquées; dépassent les dommés des sources légitimes. Telle l'expression « Loi naturelle », suggérant l’idée d’inéluctable, à laquelle l’observation n’apporte aucun fondement.
165. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Louis de Broglie Réflexions sur l'indéterminisme en physique quantique
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Pour le physicien, le déterminisme doit être défini par la possibilité de prévoir exactement les phénomènes à venir à partir de données extraites des observations passées ou présentes. Or, dans la Physique quantique actuelle, le déterminisme ainsi défini n’existe plus pour les phénomenes individuels de l’échelle atomique. C’est ce que montrent clairement des exemples simples. Cependant en adoptant une définition un peu large du mot « causalité », il paraît permis de dire qu’en Physique quantique, s’il n’y a plus déterminisme, il у а encore causalité.
166. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Philipp Frank La physique moderne a-t-elle déplacé la frontière entre l'objet et le sujet ?
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L’opinion professée par beaucoup de philosophes et de physiciens, que la physique moderne a modifié la délimitation entre le sujet qui observe et l’objet physique soumis à l’observation, repose sur un malentendu. Dans la physique moderne, c’est-à-dire dans toutes les expériences montéеэ pour contrôler la théorie de la relativité et celle des quanta, ce qui est de règle n’est pas différent du cas de la physique classique : c’est le déplacement d’une aiguille devant une échelle qui fait l’objet d’observation. Cette observation est la seule interaction effective entre objet et sujet ; rien de nouveau ne s’y est introduit. Ce qui s’est modifié, c’est plutôt la façon de considérer l’interaction entre l’objet observé, un électron par exemple, et l’instrument de mesure. Mais il s’agit là de l’interaction entre deux objets physiques. C’est sur eile que la physique atomique moderne a établi en effet des theories nouvelles.
167. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Herbert Samuel Analyse de l’indeterminisme
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Certains physiciens modernes ont cru pouvoir tirer, de leurs recherches sur la structure de l’atome, la négation du déterminisme universel. Mais ils confondent, dans leurs déductions, l'indétermination avec le hasard ; et ils acceptent l’existence réelle du hasard. D’ailleurs Max Planck, qui a découvert les quanta, n’accepte pas l'indéterminisme, non plus que le professeur Einstein.
168. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
André George Sur l’individualité du corpuscule et le principe de Pauli
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Les conceptions de la physique quantique font ressortir une tendance progressive vers une notion de plus en plus « floue » de l'«objet» physique, vers une restriction de l'individualité.Le principe d’exclusion de Pauli semble pourtant pouvoir être interprété comme une barrière à cette tendance : il maintient un résidu d’individualité en excluant la fusion totale de deux particules dans le même état quantique (toutes réserves faites, bien entendu, des particules lui éсhаррапt).Ce principe d’individualité restreinte est également principe de diversité, puisque la variété des structures atomiques, des faits chimiques, etc., en définitive repose sur lui.
169. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Joachim Metallmann Le déterminisme et la notion de l’émergence en biologie
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Apres avoir établi et soumis à la revision les élements communs aux hypothèses de l’émergence connues jusqu’à présent, l’auteur tient compte de la possibilité de concilier l’émergence, considérée comme un processus particulier de la création dans la vie, avec le déterminisme. II cherche à rendre vraisemblable l’hypothèse que dans le monde vivant, à côté des lois préétablies telles que les a mises en lumière CI. Bernard, sont valides des lois « émergentes ». Le « réseau déterministe » grandit en quelque sorte. C’est la possibilité de ces lois nouvelles, non celle de faits nullement déterminés, qui distingue ce « déterminisme » particulier.
170. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
A. Burloud L’analyse réflexive dans son usage strictement psychologique
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1° Les deux moments de l’analyse réflexive : intuition et raisonnement.2° Du sentiment de l’effort au moi chez Maine de Biran. Insuffisance d’une analyse psychologique fondée sur la causalité du moi et d’une analyse logique de la pensée fondée sur l’expérience de l’effort.3° De l’intention ou effort dirigé à la tendance. La tendance et la causalité psychique. L’induction reconstructive dans l’étude des tendances. L’analyse psycho-réflexive et la psychologie contemporaine.
171. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Arnold Reymond Le « Cogito » Rapport du « je » pensant avec l’être ; jugements et normes
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Le « je pense, donc je suis » doit être interprété comme la vérification d’une hypothèse, c’est-à-dire comme une intuition qui porte sur un existant et qui est explicitée au moyen d’un syllogisme hypothétique. L’activité du sujet pensant dépend aussi bien du pouvoir déductif que du pouvoir appréciatif de la raison. La recherche métaphysique a pour tâche de découvrir les conditions dernières de l’existence et de l’activité du sujet pensant et de son rapport avec ce qui se pose devant lui comme un « donné ».
172. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Maurice Blondel Aspects actuels du problème de la transcendance
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Transcendance, ce concept évoque celui d’immanence. Malgré son étymologie, malgré cette relation avec son contraire, il prétend désigner non du relatif mais de l’absolu. Gomment est-il possible, sans rompre les attaches permettant à notre connaissance de concevoir le transcendant, d’affirmer légitimement la pureté de son essence et de son existence qui, par définition, sont incommensurables avec nous dans leur parfaite unité ? Nous cherchons ici l’énoncé précis de la question et le mot de la réponse en indiquant aussi les répercussions vitales d’un tel problème spéculatif.
173. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Paul Decoster De l’analyse réflexive à l’expérience métaphysique
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I. L’expérience métaphysique est celle qui refuse de s’arrêter à aucune hypostase et de s’accommoder d’aucune catégorie déterminée.II. L’expérience métaphysique s’oriente au rebours de l’ontologie existentielle ; elle entreprend la conquête d’une unité affranchie de l’opposition du sujet et de l’objet.III. La condition nécessaire (sinon suffisante) de cette expérience, c’est « l’immédiate médiation », qui surmonte toutes les oppositions et les dilemmes de la métaphysique.
174. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Régis Jolivet L’argument des vérités éternelles et la transcendance divine dans le contexte idéaliste
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Le problème posé par Cette communication est celui de savoir si l’argument des vérités éternelles, sous la forme qu’il revêt dans les systèmes idéalistes en vue de prouver l’existence de Dieu, est réellement capable d’établir cette existence. Il semble que la réponse ne puisse être que négative, pour cette raison que l’idéalisme est impuissant à donner un sens authentique à la notion de transcendance exigée par l’argument des vérités éternelles. Si bien qu’en fin de compte, cet argument n’aboutit, dans le contexte idéaliste, qu’à hypostasier indûment les formes subjectives de notre structure mentale, — ce qui ajoute à la disgrâce logique du postulat gratuit, celle d’un réalisme peu intelligible. Cette discussion amène à mettre en lumière les conditions auxquelles l’argument des vérités éternelles aura tout son sens et toute sa portée.
175. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Jean Wahl Sur l’idée de transcendance
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M. Jean Wahl s’est posé le problème de savoir d’où vient l’attrait de l’idée de transcendance, même pour celui qui n’adopte pas une conception positive déterminée de la transcendance, même pour celui qui ne voit dans ces mots de transcendance et d’immanence que des mots, désignant assez mal des mouvements de l’esprit qui leur échappent. Il cherche les liens qui unissent l’idée de transcendance aux idées de négation et de position, de mouvement et de repos, de conscience et d’inconscience, et voit la possibilité de discerner, comme achèvements momentanés de ces mouvements de l’esprit, une double transcendance et une nouvelle immanence.
176. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
N. Lubnicki Construction de la science par l’application de la méthode cartésienne
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Nous acceptons la méthode cartésienne du doute universel, nous acceptons aussi de construire la pensée sur la réalité immédiate ; nous n’acceptons pas, par contre, la philosophie cartésienne issue d’une application inexacte de cette méthode et de l’introduction de prémisses dualistes.Nous cherchons dans la réalité immédiate des fondements théoriques de l’action raisonnable : nous les trouvons dans les postulats : dans les principes dont nous sommes obligés d’admettre la validité afin de pouvoir accepter la possibilité d’agir.Les postulats d’objectivité, de rationalité, de simplicité et autres, formulés ex post, suivant les buts des actions qui se déroulent réellement, nous permettent de construire une science fondée dans toute son étendue sur les données immédiates, et ceci conformément à la conception méthodologique de Descartes.
177. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
A. Etcheverry Personne humaine et transcendance
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Le principe d’immanence, dans la philosophie moderne, est un principe psychologique plutôt qu’une explication métaphysique ; sous cet aspect, il paraît incompatible avec l’existence de ces foyers autonomes de pensées, de sentiments et de vouloirs qui sont les personnes ; la personne ne tient pas son indépendance des groupements sociaux auxquels elle appartient, mais de sa nature propre. Les notions d’immanence et de transcendance sont d’ailleurs des métaphores suspectes.
178. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Carlo Sganzini Analyse réflexive et catégories
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L’analyse réflexive, entendue dans le sens de la tradition spiritualiste française, doit pouvoir apporter un éclaircissement remarquable au problème des catégories. Dans l’effort pour y arriver, elle aboutit à une théorie des structures fondamentales, base et origine de toutes les formes catégorielles, qui peut (entre autre) prendre son point de départ dans Xexpérience des antinomies, laquelle opère en guise de réactif qui rend manifeste, en même temps que l’origine et la signification des antinomies, les structures fondamentales elles-mêmes. La théorie des structures fondamentales paraît pouvoir réaliser l’éternel idéal (platonicien, cartésien et kantien) d’une philosophie comme science exacte.
179. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
H. Corbin Transcendantal et existential
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En rapprochant ces deux termes, on veut appeler l’attention sur la signification de la question transcendantale pour la découverte de Y être spécifique de la « réalité-humaine » (Dasein) comme Sujet. La spécificité de son être comme « existence » (Existenz), consiste en ce qu’elle révèle et rend possible le problème même de l’Être. Comme telle, l’analyse découvre en elle la temporalité transcendantale qui donne origine au Temps, et constitue l’Histoire sur la base de la ré-pétition ; hors de celle-ci, le rapport si discuté de Heidegger à Kant ne peut être saisi. Le caractère ontologiquement « révélant » qui est ainsi reconnu à la réalité-humaine, conduit finalement à la « théologie ».
180. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
A. Hayen La présence à soi de la pensée selon Descartes et saint Thomas d’Aquin
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Identifiant pensée, réflexion et attention, Descartes définit la connaissance par la présence à soi de la réalité objective de la pensée. Son ignorance de tout « a priori », qui l’oppose secrètement au point de vue transcendantal, est étroitement liée à une philosophie de la liberté caractérisant l’esprit par la possession de soi et par l’autonomie.Distinguant dans la connaissance l’objectivité de la réflexion, le thomisme requiert un certain a priori et rend possible, à partir d’un vrai jugement d’existence, la déduction d’une métaphysique transcendantale. Cette déduction établit la transcendance absolue de la Pensée intérieure à mon activité de pensée et construit moins une philosophie de la liberté qui se possède que de l’amour qui se dépasse en se donnant. Une libre option écarte de l’esprit et des conclusions rationalistes cette philosophie de la transcendance qui seule, pense-t-on, concilie l’unité de multiples esprits et l’épanouissement de leur libre personnalité.