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101. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Hans Reichenbach La philosophie scientifique: une esquisse de ses traits principaux
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La philosophie scientifique de nos jours prend son point de départ, non dans les propositions certaines des mathématiques, suivant l’exemple de Descartes, mais dans les énoncés probabilitaires des sciences empiriques, dont le modèle est la physique. Les mathématiques sont certaines, mais vides de contenu : ce sont de pures tautologies qui n’imposent aucune restriction au réel. Les éпоncés de la physique sont doués de contenu, mais ils ne sont pas certains parce qu’ils formulent des prédictions : ils ne sont pas à considérer comme des propositions vraies, mais comme les mises d’un joueur, et, comme tels, ils relèvent d’une logique probabilitaire, dont la logique classique n’est qu’un cas très particulier.
102. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
F. Gonseth L’unité de la connaissance scientifique
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1. La recherche des sources de la pensée produit un effet libérateur. — 2, 3. On trouve chez Descartes la source de la doctrine d’une science rationnelle et autonome. — 4-7. Cette idée inspire certains essais méthodiques modernes, dont l'origine cartésienne paraît assurée. — 8. En revanche, l’évidence géométrique a perdu son fondement traditionnel avec la découverte des géométrics non euclidiennes. — 9. A la certitude totale se substitue la vérité pratiquement assurée. — 10. Le sens d’aucune notion n’est fixé d’une manière immuable. — 11. La connaissance n’est pas nécessairement univoque. — 12. La connaissance n’est pas purement rationnelle, — 13. même la connaissance mathématique. — 14. La nouvelle méthode part d’une sorte d’évidence qui ne s’attache pas à une notion prise à part et qui peut s’énoncer ainsi: L’unité de la connaissance scientifique consiste en ce que chaque partie en reflètele tout.
103. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
B. Jakovenko La raison et l’intuition dans la connaissance philosophique
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1. Le criticisme philosophique. — 2. L’objectivisme et le subjectivisme. — 3. Deux étapes de la critique philosophique. — 4. Deux caractères fondamentaux de la connaissance philosophique. — 5. Le mysticisme critique et rationnel ou le transcendentalisme.
104. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
A. Mansion Nécessité et faillites de la méthode et des méthodes
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Méthodes d’invention et méthodes de démonstration. Comment les grands penseurs ont cru que la méthode de démonstration dont ils ont usé dans les sujets qu’ils ont traités était une méthode universelle d’invention, applicable à tout sujet (Platon, Aristote, Descartes, Kant, Bacon). L’affirmation qu’une pareille méthode d’invention est possible repose sur le postulat de la similitude entre les objets connus effectivement par eile et tous les autres objets. Pourquoi une pareille extension est imprévisible : l’efficacité d’une méthode n’apparaît que dans les vérités une fois découvertes.
105. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
G. Malfitano, A. Bollengier, A. Honnelaitre La méthode de simplification complexive et l’unité des sciences
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Le Programme de cе Congrès, pour unifier la diversité des communications, propose six problèmes et six thèmes, formant un tout cohérent. Tout ensemble compliqué, étant dénombré, est réductible en un complexe qui d’autant mieux qu’il est plus ordonné, forme une simple unité. Discernons dans chacune et dans l’ensemble des notions, les trois acceptions les plus antinomiques, partant complémentaires, réunissons-les moyennant une plus générale, les autres seront coordonnées entre ces quatre, formant un complexe tétra-univoque. La coordination unitaire-trinitaire, la seule complète, est la plus simple méthode des méthodes.
106. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
H. J. Pos L’origine de la méthode
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Le rôle de la méthode. La question de l'origine de la méthode est une question philosophique. Théorie biologique de la méthode ; la méthode moyen de défense ; critique de cette théorie. Origine transcendantale de la méthode. Caractère spirituel de la méthode. Méthode et calcul; leur différence. La vоlоnté, caractéristique de la raison et facteur constitutif de la méthode. Caractère esthétique de la méthode.
107. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Tadeusz Kotarbiński Idee de la methodologie generale Praxeologie
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1. Directives méthodologiques de Descartes. — 2. Définition de la méthodologie générale. Trois sections de la praxéologie : détermination des notions, typologie et critique des notions, partie normative. — 3. Détermination des notions praxéologiques. — 4. Typologie et critique des actions : a) Description et enregistrement des diverses formes de l’action ; b) exemples de progrés pratique ; c) exemples de pathologie de l’action. — 5. Normes de la méthodologie générale. — 6. Élements praxéologiques des autres sciences. — 7. Ce qu’on peut encore faire dans ce domaine. — 8. Rapport de la praxéologie à l’éthique.
108. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
André Leroy Les procédés du bon sens et la méthode de la science de l’homme pour David Hume
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L’esprit humain emploie dans toutes les sciences la même méthode qui comprend : 1° des règles négatives propres à assurer l’indépendance de l’entendement et l’objectivité de ses vues ; 2° des règles positives qui contrôlent la justesse de ses hypothèses ou qui traduisent l’instinct même de connaissance. Cette méthode de soumission aux faits est née pour Hume de la critique des erreurs du sens commun et de la réflexion sur les écrits des moralistes et des philosophes bien plus que de la connaissance de la philosophie naturelle ; c’est la méthode du bon sens.
109. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Maurice Patronnier de Gandillac Nicolas de Cues, théoricien de la Méthode
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Le Cusain fait pressentir les directions modernes du problème de la méthode, d’abord par le rôle que jouent chez lui la purification de l’intellect par rapport aux doctrines apprises et l’analyse réflexive de la conscience à l’oeuvre, ensuite par le privilège qu’il reconnaît aux mathématiques d’apporter à l’esprit qui les construit, sinon une précision en soi inaccessible, du moins une orientation sûre et féconde de la déduction, enfin par sa curiosité inventrice d’appareils ingénieux qui permettraient la quantification totale du donné sensible.
110. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Aniceto Fernández-Alonso La théorie thomiste de l’unité de la science humaine
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Selon la théorie thomiste, toute connaissance scientifique humaine tire son origine de l’expérience sensible, en ce sens qu’elle doit être abstraite ou déduite des choses sensibles perçues par les sens ; mais elle suppose essentiellement la vision de quelque chose de nécessaire et d’universel qui transcende la connaissance sensible. 11 s’ensuit que la méthode, pour acquérir et construire toute science humaine, doit être nécessairement inductive et déductive.
111. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
P. Masson-Oursel La notion indienne de méthode
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Pour procurer la délivrance en acquérant la connaissance juste, l’Inde ouvre des « voies » à la pensée. Elle emploie, à cet effet, des techniques ou des « psychagogies » en marge du donné naturel, créatrices de faits originaux. D’où ce paradoxe : une extension illimitée de l’expérience, malgré le caractère scolastique du savoir.
112. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Georges Hostelet L’élaboration scientifique de la notion de cause
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Causalité scientifique et sens commun. — Induction expérimentale et causalité. — Causalité simple et finalité. — Causalité et acte volontaire. — Statistique, probabilité et hasard. — L’ordre et le fortuit. — La cause selon les philosophes : Descartes et Pascal. — M. Brunschvicg et Émile Meyerson. — Le postulat de l’indépendance des séries causales. — Les causes et les lois.
113. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Jean Nogué L’origine dynamique de la notion d’ordre
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Par une analyse portant à la fois sur les caractères de l’ordre et sur la nature de notre activité, l’auteur montre que cette notion a son fondement dans l’acte de la progression. La relation primitive de l’appui à l’élan lui offre le modèle de la notion de sens, tandis que la nécessité de reprendre appui au cours du mouvement rend compte de l’apparition de termes intermédiaires. L’adjonction d’éléments sensibles à l’acte pur du mouvement permet ensuite d’expliquer le renversement du sens de l’ordre et son indépendance à l’égard de la durée. Elle assure ainsi l’originalité de la notion vis-à-vis de la simple suite temporelle.
114. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
J. Delevsky L’histoire des sciences et la philosophie de l’histoire
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Par les conditions particulières dans lesquelles elle se présente., l’histoire des sciences peut servir à la solution d’un certain nombre de problèmes posés à la philosophie de l’histoire. L’évolution des sciences est due à une multiplicité d’intérêts irréductibles l’un à l’autre ; elle possède une certaine logique intrinsèque, bien qu’elle soit soumise à des contingences, notamment à celles du génie et des individus d’élite ; il est impossible de lui assigner une direction unique et un constant progrès. Cette complexité d’une évolution relativement simple est défavorable à l’idée de toute explication moniste dans l’histoire générale.
115. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Joseph Dopp Physique ancienne et physique moderne: Leurs conceptions de l’intelligible
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On voudrait montrer que la physique moderne, comme la physique ancienne, ne se construit que par la vertu de certains universels ou « intelligibles ». Mais les intelligibles de la physique moderne sont commandés, non point, comme dans la physique ancienne, par une intelligibilité de « compréhension », laquelle est ordonnée finalement, mais en ligne droite, à l’intelligibilité de l’être ou à l’intelligibilité « métaphysique », mais bien par une intelligibilité « fonctionnelle », laquelle s’ordonne directement à l’intelligibilité de l’ordre ou de la relation. Il est peu correct de qualifier cette dernière intelligibilité du nom d’intelligibilité « mathématique ». (On montre que cette erreur remonte, à travers Aristote, jusqu’à Platon). Les diverses sciences du monde inorganique à savoir la physique, la géométrie, l’arithmétique et la logique de la relation, ne se distinguent l’une de l’autre que par l’abstraction (matérielle) d’un objet provisoirement délimité. Chacune d’elles peut se présenter à trois niveaux successifs d’abstraction ou de systématisation, correspondant (à défaut de termes plus rigoureux) à ceux de la qualité, de la quantité (nullement propre aux mathématiques) et de la relation. Ces trois niveaux d’abstraction, formellement distincts, sont orientés vers l’abstraction « fonctionnelle » de l’ordre. L’intelligible de l’ordre n’étant point l’intelligible absolument suprême, laisse le champ ouvert à des considérations d’un autre type, qui relèvent de la métaphysique.
116. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
R. Daude La géographie et l’unité de la science
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Le fait géographique est un fait de groupement. Ce qui fait sa réalité, ce sont les interactions causales au sein d’un « milieu » concret qui n’est pas un espace vide. Il correspond à un point de vue aussi légitime et universel en droit que celui des principaux groupes de sciences. Groupement à l’échelle humaine, il n’en a pas moins une réalité objective. Il a ses lois propres, établies par la méthode comparative. Le géographe fait ainsi un usage original de la raison commune.
117. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Plus Servien Le langage des sciences et la méthode de l’esthétique
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Nous réservons ce nom de langage des sciences à l’ensemble des phrases qui admettent des équivalentes ; domaine restreint du langage total, dont les sciences ne sortent pas. Les phrases y ont un sens unique, fixe, sur lequel l’accord commun s’établit, vérifiable. Ce sens est indépendant du rythme. Définir, résumer, traduire rigoureusement, n’est possible que dans ce domaine restreint de vocabulaire et de syntaxe. Ce qui dessine un pôle opposé du langage, celui des sens-rythmes, aux propriétés toutes contraires. Ces notions, à substituer à l’ancienne paire Prose-Poésie, sont notamment indispensables aux démarches scientifiques dans les zones de langage non discriminé (esthétique, etc.).
118. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
François Goblot L’un et le multiple dans l’Idée platonicienne
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I. Problème : Unité et multiplicité.A) Dans le sensible.B) Dans l’idée.II. Solution :A) Cette solution existe.B) Dire que la participation est une relation idéale est exact, mais insuffisant.C) L’insertion de moyens entre l’un et l’infini pose deux nouveaux problèmes :D) L’espèce infime et la multiplication des sensibles. Solution : Unité du monde.E) La division de l’idée en espèces. Sa nécessité. Sa possibilité ; conciliation des contraires. L’idée comme mixte.
119. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
B. Jasinowski Sur les fondements logiques de l’histoire
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La fonction et la notion de la période correspondent, en matière d’histoire, à celles du concept général dans les sciences systématiques. Lee fondements de la classification scientifique, jetés par Aristote, ont été de tout temps l’objet de recherches approfondies ; il n’en est pas de même de la pério- dologie. Les différences en question que l’on s’est proposé, ici, de faire ressortir, se présentent comme suit :Classification Périodificationcaractère fixe......................................caractère mouvantle discontinu (ou le contigu).........le continucoordination des caractères..............« corrélation subordonnante consécutive »membres de transition rangés dansles cadres de classification..........périodes de transition ambiguës la disjonction des classes..................les « apories infinitésimales de la périodologie » et la superposition des périodescorrélation des caractères coexistants .« correspondance dyschronique ».Toutefois, les différences énumérées n’ont pas de valeur absolue : elles ne peuvent que s’évanouir devant l’idée de Science intégrale.
120. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Joseph Souilhé L’Epinomis et le mouvement scientifico-religieux de l’Académie
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Le dialogue pseudo-platonicien Epinomis retrace une image assez exacte de ce que fut le mouvement intellectuel de l’Académie après la mort de Platon. Les traits suivants peuvent définir ses principales directions : 1° substitution de la théorie du nombre à la doctrine des Idées ; 2° effort pour réaliser l’unité de la science et constituer une hiérarchie des sciences, qui a pour fondement les mathématiques et pour couronnement l’astronomie ; 3° tendance mystique qui consiste à chercher dans la science suprême un appui pour les aspirations religieuses.