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1. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 1 > Issue: 3
Erich Fromm Die psychoanalytische Charakterologie und ihre Bedeutung für die Sozialpsychologie
2. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 1 > Issue: 3
Julian Gumperz Zur Soziologie des amerikanischen Parteiensystems
3. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 1 > Issue: 3
Andries Sternheim Zum Problem der Freizeitgestaltung
4. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 1 > Issue: 3
Franz Borkenau Zur Soziologie des mechanistischen Weltbildes
5. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 2 > Issue: 1
Max Horkheimer Materialismus und Metaphysik
6. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 2 > Issue: 1
Kurt Baumann Autarkie und Planwirtschaft
7. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 2 > Issue: 1
Leo Löwenthal Conrad Ferdinand Meyers heroische Geschichtsauffassung
8. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 2 > Issue: 1
Georg Rusche Arbeitsmarkt und Strafvollzug: Gedanken zur Soziologie der Strafjustiz
9. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Max Horkheimer Bemerkungen zur philosophischen Anthropologie
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These critical remarks attempt to point out the role which modern philosophical anthropology can play in historical theories of the present day. In order to grasp correctly the historical tendencies of the present period, it is necessary to take into account the special characteristics of modern man. Modern philosophical anthropology is criticized by H. because it attempts to picture man in his fundamental essence as a permanent and unchangeable entity, instead of studying him from the viewpoint of a theory of historical change. Today it is necessary to emphasize the difference in human qualities between different social groups and to understand the interconnection between the changes of human types and the whole social development. But philosophical anthropology attempts to consider the essence of man as permanent and independent of historical change, and thus to impart meaning to individual and social life. In this way it proves its relationship to metaphysics and religion. In contradiction to this, H. indicates the results that might be achieved on the basis of an historical approach. He shows how the attitude of modern man towards contracts has changed in the last decades ; how the principle of equality has taken on an entirely different meaning ; how the human qualities of sympathy and understanding change their essence and their functions and are being transferred from one social group to another.Pour saisir exactement les tendances historiques de l'époque actuelle, il est nécessaire de tenir compte aussi du caractère propre et des transformations des hommes d'aujourd'hui. L'anthropologie philosophique moderne est critiquée par H. parce qu'elle cherche à dessiner une image éternelle de l'homme, alors que les études anthropologiques devraient être pénétrées d'esprit historique. Alors qu’il importe aujourd’hui de dégager les différences des qualités humaines dans les divers groupes sociaux, de comprendre le lien des transformations des types humains et de l’évolution de la société dans son ensemble, l’anthropologie philosophique veut fixer une fois pour toutes l'essence de l’homme et donner par là un sens à l’existence individuelle et sociale. Elle montre ainsi qu’elle est solidaire de la métaphysique et de la religion. H. oppose à cette méthode une recherche anthropologique qui serait orientée aux problèmes historiques, et il donne quelques indications sur cette anthropologie. J1 montre comment l’attitude de l’homme actuel à l’égard des engagements et des traités s’est transformée dans les dernières dizaines d’années, comment la categorie d'égalité comme détermination des hommes prend des significations toutes différentes, comment les qualités humaines de compréhension et de sympathie changent de nature et de fonction, passent d’un groupe social à un autre.
10. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
K. A. Wittfogel The Foundations and Stages of Chinese Economic History
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Der vorliegende Aufsatz stellt einleitend fest, dass nur eine an materiellen Gesichtspunkten orientierte Betrachtungsweise im Stande ist, die Frage des Wertes der chinesischen Geschichtsquellen zu beantworten, an der eine rein philologische Methodologie notwendigerweise scheitern musste. Sachliche, nicht formelle Probleme haben im Mittelpunkte einer wirklich wissenschaftlichen Analyse der chinesischen Wirtschafts- und Sozialgeschichte zu stehen.Gab es ursprünglich in China eine kollektive Agrarordnung, und falls ja, wie war sie beschaffen ? Welche Ursachen hatten Beginn, Blüte und Verfall dieser Agrarkommune ? Welche Ursachen hatte der Verfall der auf ihrer Grundlage errichteten Feudalordnung ? Welches waren Charakter und Bewegungsgesetz des aus Chinas Feudalismus hervorwachsenden Produktionssystems ? Welches war das Prinzip seiner Krisen und seines fehlerhaften Kreislaufs ?W. s Aufsatz sucht, gestützt auf die These, dass Chinas nachfeudale Gesellschaft eine spezifische Schattierung einer allgemeineren ,orientalisch’ — bürokratischen Sozialordnung gewesen sei, einen Teil dieser Fragen zu beantworten und für die übrigen zu umreissen, in welcher Richtung ihre wissenschaftliche Beantwortung erfolgen muss. Der abschliessende Vergleich mit der durchaus andersartigen sozial ökonomischen Entwicklung Japans zeigt die Bedeutung einer wirtschaftsgeschichtlichen Analyse Chinas auch für ein wissenschaftliches Verständnis der gegenwärtigen gesellschaftlichen Erscheinungen des Fernen Ostens.L’article précédent commence par poser que seule une méthode orientée à des points de vue matériels est en état de donner une réponse à la question de la valeur des sources de l’histoire chinoise, tandis qu’une méthode qui tendrait à la pure philologie échouerait nécessairement. Ce sont des problèmes de faits et non des problèmes formels qui doivent être au centre d’une analyse véritablement scientifique de l’histoire économique et sociale de la Chine.A-t-il existé primitivement en Chine une organisation agraire collective et dans le cas où il faudrait répondre par l’affirmative, quelle était cette organisation ? Quelles furent les causes du début, de l’épanouissement, et de la décadence de ces communautés agraires ? Quelles furent les causes de la décadence de l’ordre féodal fondé sur ces communautés ? Quels furent le caractère et la loi d’évolution du système de production sorti de la féodalité chinoise ? Quel fut le principe des crises et du cycle défectueux de ce système ?L’article de W. s’appuie sur la thèse selon laquelle la société post-féodale chinoise était un aspect particulier de l’ordre social général qu’on appelle bureaucratie „orientale“, et cherche ainsi à donner partiellement réponse aux questions précédentes, et pour le reste à déterminer dans quelles directions une réponse scientifique doit survenir. La comparaison finale entre l’évolution économique et sociale chinoise et l’évolution toute différente du Japon montre la signification qu’une analyse d’histoire économique de la vieille Chine présente aussi pour une compréhension scientifique des phénomènes sociaux actuels en Extrême-Orient.
11. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Charles A. Beard The Social Sciences in the United States
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Der Verfasser bemerkt, dass die Geisteswissenschaften in U. S. A. im Unterschied zu Europa fast ausschliesslich in d*nn offiziellen Rahmen der Universitäten betrieben werden. Sie standen nicht im Mittelpunkt des allgemeinen Interesses und genossen keine starke materielle Unterstützung. Die Sozialforschung hat sich ausserordentlich spezialisiert, und obwohl, namentlich durch den Einfluss der deutschen Soziologie, ein gewisses Interesse an Synthesen und Zusammenfassungen besteht, sind dennoch die amerikanischen Sozialwissenschaften ständig davon bedroht, sich mit einer blossen Anhäufung von grossem empirischem Material zu begnügen. Es ist geradezu ihre Schicksalsfrage, ob es ihnen gelingt, die ausgedehnten materialreichen Einzeluntersuchungen zu einer wirklichen gesellschaftlichen Theorie zu organisieren.L’auteur remarque que, aux États-Unis, à la différence de ce qui se passe en Europe, les sciences morales sont cultivées presque exclusivement dans le cadre officiel des universités. Elles n’étaient pas pour le public un objet d’intérêt central et ne recevaient pas de grands soutiens matériels. La recherche sociale s’est extraordinairement spécialisée, et encore que, en particulier sous l’influence de la sociologie allemande, il existe un certain intérêt pour les synthèses et les ensembles, les sciences sociales américaines restent cependant toujours menacées de se contenter d’une simple accumulation d’un matériel empirique considérable. C’est là véritablement pour elles la question décisive : réussiront-elles à organiser les recherches de détail étendues, riches de faits, en une véritable théorie de la société ?
12. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Ferdinand Tönnies Das Recht auf Arbeit
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Discussing the new book of Bosse, the author studies the significance and foundation of the so-called „right to work“. In contradiction to Bosse's ideas, the significance of the „right to work“ seems to the author to be essentially a matter of social legislation, and he thinks that the first step in its realization would have to be a further development of the system of social insurance. According to T., the „right to work“ is one of the most advanced ideas in social legislation, an idea that was brushed aside immediately after the counter-currents of today asserted themselves.Dans une discussion du nouveau livre de Bosse, Tauteur recherche la signification et le fondement de ce que Ton appelle „le droit au travail“. En opposition avec Bosse, il lui semble que le contenu du droit au travail est essentiellement un problème de politique sociale et un plus grand développement du système d’assurances est à ses yeux le meilleur moyen d’aborder ce problème. Tönnies tient le droit au travail pour un des postes les plus avancés d’une politique sociale progressive, poste qui a été emporté tout d’abord par le courant contraire qui domine actuellement.
13. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Kurt Mandelbaum Neue Literatur zur Planwirtschaft
14. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Henryk Grossmann Die gesellschaftlichen Grundlagen der mechanistischen Philosophie und die Manufaktur
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Le livre de Borkenau, „Der Übergang vom feudalen zum bürgerlichen Weltbild“ développe une nouvelle théorie de la naissance de la pensée moderne. Il s’attache à rechercher l’origine, moins de telles ou telles idées particulières que des concepts fondamentaux et des méthodes de penser de l'époque moderne. Borkenau considère avant tout la représentation mécaniste du monde telle qu'elle a été fondée dans la philosophie de Descartes et de ses successeurs comme décisive pour la pensée moderne et il élucide ses conditions sociologiques.L'étude de Grossmann part du livre de Borkenau qu'il soumet à la critique et il essaye d'indiquer de manière indépendante une meilleure voie qui mène à la compréhension de la formation de la pensée bourgeoise. Ses arguments se rapportent avant tout à deux groupes de problèmes. D'après Borkenau, c'est au début du xvne siècle que la conception mécaniste du monde l'a emporté sur la philosophie qualitative qui régnait auparavant. Cette interprétation est jugée par Grossmann comme une méconnaissance de l'histoire réelle des idées et des faits. L'origine des questions fondamentales de la mécanique doit être cherchée à la Renaissance et Léonard de Vinci est un de ses créateurs. Ces théories nouvelles, dégagées en grande partie de l'étude des machines de son temps, se sont développées par différentes voies jusqu'à Galilée et Descartes, dont les doctrines ne marquent donc pas le début de la pensée mécaniste.L'autre critique fondamentale est étroitement liée à celle-ci. Elle concerne l'explication que donne Borkenau de la représentation mécaniste. Si celle- ci a pris naissance au xvne siècle, la condition essentielle de cette réalisation doit donc s’être produite à peu près à cette époque. D'après Borkenau cette condition serait la diffusion des manufactures. Avec la division de l'activité artisane en activités uniformes non qualifiées à l'intérieur de la manufacture, serait né le concept d'un travail social abstrait. La décomposition du processus de travail en mouvements simples dans la manufacture aurait rendu comparables les heures de travail. Le calcul avec du travail abstrait constituerait la base de la représentation mécaniste du monde. Grossmann montre en s'appuyant sur Marx que le plus souvent il ne saurait être question de division de travail dans les manufactures, mais que, en règle générale, des artisans qualifiés travaillaient réunis dans un même local. Ce n’est pas le calcul avec les heures de travail, mais l'évolution du machinisme qui aurait été la cause immédiate de la mécanique scientifique. Cette genèse remonte sans doute à la Renaissance et a très peu à faire avec les manufactures qui ont été finalement refoulées par l'industrie des machines.Alors que Borkenau, lorsqu'il vient à parler du conditionnement social des philosophes et des savants, remonte surtout aux batailles des partis politiques, Grossmann ne voit dans les partis qu’un facteur de l'ensemble de la situation complexe, à partir de laquelle s'explique le mouvement des idées modernes. Une théorie suffisante de l'évolution de la pensée moderne implique qu'on tienne compte de la totalité des forces sociales.Franz Borkenau's book „The Transition from Feudal to Modern Thought“ („Der Übergang vom feudalen zum bürgerlichen Weltbild“), serves as background for Grossmann's study. The objective of this book was to trace the sociological origins of the mechanistic categories of modern thought as developed in the philosophy of Descartes and his successors. In the beginning of the 17th century, according to Borkenau, mechanistic thinking triumphed over mediaeval philosophy which emphasized qualitative, not quantitative considerations. This transition from mediaeval and feudal methods of thought to modern principles is the general theme of Borkenau's book, and is traced to the social changes of this time. According to this work, the essential economic change that marked the transition from mediaeval to modern times was the destruction of the handicraft system and the organization of labor under one roof and under one management. The roots of the change in thought are to be sought here. With the dismemberment of the handicraft system and the division of labor into relatively unskilled, uniform, and therefore comparable activities, the conception of abstract homogeneous social labor arises. The division of the labor process into simple, repeated movements permits a comparison of hours of labor. Calculation with such abstract social unities, according to Borkenau, was the source from which modern mechanistic thinking in general derived its origin.Grossmann, although he considers Borkenau’s work a valuable and important contribution, does not believe that the author has achieved his purpose. First of all, he contends that the period that Borkenau describes as the period of the triumph of modern thought over mediaeval should not be placed at the beginning of the 17th century, but in the Renaissance, and that not Descartes and Hobbes but Leonardo da Vinci was the initiator of modern thought. Leonardo's theories, evolved from a study of machines, were the source of the mechanistic categories that culminated in modern thought.If Borkenau’s conception as to the historical origin of these categories is incorrect in regard to time, Grossman claims it follows that it is incorrect also in regard to the social sources to which it is ascribed. In the beginning, the factory system did not involve a division of labor into comparable homogeneous processes, but in general only united skilled handicraftsmen under one roof. The development of machinery, not the calculation with abstract hours of labor, is the immediate source of modern scientific mechanics. This goes back to the Renaissance and has relatively little to do with the original factory system that was finally superseded by the Industrial Revolution.While Borkenau, in tracing the social background of the thought of the period, relies chiefly on the conflicts and strife of political parties, Grossmann regards this as one element only in the formation of the general social situation, which in its entirety and in the interaction of its elements explains the development of modern thought.
15. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Harold D. Lasswell Collective Autism as a Consequence of Culture Contact: Notes on Religious Training and the Peyote Cult at Taos
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Der Aufsatz behandelt das Problem der sozialpsychologischen Folgen, wenn der Zusammenstoss zweier Kulturen eine Verarmung der einen Kultur mit sich bringt. Die nordamerikanischen Indianer bieten ein gutes Beispiel zum Studium dieses Problems und unter ihnen besonders die Taosin- dianer, die trotz der Berührung mit fremden Kulturen verhältnismässig wenig Mischehen auf weisen. Der Verfasser sieht als die Hauptmöglichkeiten der Reaktion auf eine kulturelle Verarmung an : neue Objektbeziehungen, Anpassung des Denkens, autistische und körperliche Reaktionen. Der Peyote-Kult der ungefähr 1909-10 in Taos eingeführt wurde, wird als eine typisch autistische Reaktion aufgefasst und erklärt. Während im allgemeinen die Kultur der Pueblo-Indianer auf Mässigung und Sachlichkeit aufgebaut ist, ruft der berauschende Genuss des mexikanischen Kaktus, der im Mittelpunkt des Peyote-Kults steht, Visionen hervor, die einen Widerspruch zur traditionellen psychischen Haltung der Pueblo-Indianer bilden. Verfasser schildert die wichtigsten Züge der Glan-Organisation und der religiösen Erziehung, wie sie sich aus seinen Erfahrungen und Beobachtungen in Taos ergeben haben. Die individualistischen Strebungen werden in der Pueblo-Erziehung unterdrückt, beziehungsweise auf die Gemeinschaft projiziert. Der Zusammenstoss mit individualistischen Kulturen, wie die der Nomaden-Indianer, der Mexikaner und Amerikaner, bedeutet deshalb eine schwer zu bewältigende Aufgabe für die Mitglieder des Pueblo. Der Peyote-Kult mildert den intensiven Kollektivismus der Pueblo-Kultur und erleichtert damit dem Individuum die Auseinandersetzung mit den fremden Kulturen. Er kann diese Aufgabe besonders gut erfüllen, weil er als indianische Religion gilt und so keinen Widerspruch mit indianischen Gebräuchen darstellt. Der Verfasser kommt zu dem Schluss, dass in einer Situation, in der eine apollinisch-kollektivistische Kultur auf eine dionysisch-individualistische auftrifft und durch sie eingeschränkt wird, die erstere durch eine Verstärkung des kollektiven Autismus reagiert. L’article étudie le problème des conséquences psychologiques et sociales du choc de deux cultures, lorsque ce choc amène un appauvrissement de l’une d’elles. Les Indiens de l’Amérique du nord offrent un exemple favorable à l’étude de ce problème et, parmi eux particulièrement les Indiens du Taos qui, en dépit du contact avec les cultures étrangères, ont peu connu de mariages „mixtes“. L’auteur considère comme principales réactions possibles à un appauvrissement culturel les réactions suivantes : nouveaux rapports d’objets, adaptation de la pensée, réaction autistique et corporelle. Le culte du peyote qui a été introduit dans le Taos vers 1909-10 est conçu et expliqué comme une réaction typiquement autistique. Alors que, en général, la culture des Indiens pueblos est fondée sur la mesure et l’objectivité, dans le culte du peyote on utilise avant tout le cactus mexicain qui enivre et amène des visions qui sont en opposition avec l’attitude psychique traditionnelle des Indiens pueblos. L’auteur décrit les traits les plus importants de l’organisation de clans et de l’éducation religieuse telles qu’elles lui sont apparues au cours de ses expériences et observations dans le Taos. Les tendances individualistes sont réprimées dans l’éducation pueblo ou projetées sur la communauté. Aussi le choc avec une culture individualiste comme celle des Indiens nomades, des Mexicains et des Américains, impose au membre de la communauté pueblo une tâche difficile à accomplir. Le culte du peyote facilite à l’individu une explication avec les cultures étrangères. Il joue ce rôle tout particulièrement parce qu’il passe pour une religion indienne et ne présente pas de contradiction avec les coutumes indiennes. L’auteur arrive à la conclusion que, dam le cas où une culture apollinienne-collective se heurte à une culture dyoni- sienne-individualiste et se trouve refoulée par elle, la première réagit par un renforcement de l’autisme collectif. Les transformations dans le Taos sont un exemple des relations entre culture collective et culture individualiste et les échanges se terminent en ce cas par l’adaptation de traits individualistes par la culture collectiviste dominée.
16. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Walter Benjamin Probleme der Sprachsoziologie
17. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Max Horkheimer Nachbemerkung
18. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 3
Max Horkheimer Zum Problem der Wahrheit
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The two opposing trends of dogmatism and relativism pervade the thought of the last few centuries. They are as irreconcilable in public opinion as in the different philosophical systems that embody these attitudes as two separate and conflicting elements.Frequently we find united in the same system of thought a tendency to doubt everything, to qualify and limit every statement, to penetrate by an insistent critique to the fundamentals, and at the same time an inclination towards naive faith in everything and blind subjection to conceptions and ways of thought that have been made absolute. This phenomenon has its roots in the social conditions of the time : while the capabilities of the individual were being developed with the material wealth of society, the same process involved at the same time a growing instability und uncertainty.In the philosophical system of Kant which is given short consideration, this dual relationship to truth was given characteristic expression. Hegel with his dialectic attempted to overcome this opposition. He recognized that each single system of thought is historically conditioned, yet that it nevertheless is part and parcel of the all-embracing totality of knowledge. Hegel, however, declared the totality of a definite historical period, namely his own philosophy, to be the total and absolute truth, and thus fell back into a new type of dogmatism. At the same time, his teachings acquired a relativistic aspect, because his standpoint, which he declares transcends history, makes all particular ideas and purposes appear equally relative.The essay proceeds to analyze the consequences which result from freeing dialectics from the metaphysics of the absolute, and develops the conception of an ever progressing dialectical thought. Confirmation here becomes an all-important criterion of truth, and a distinction is drawn between this concept and the concept as it appears in modern pragmatism. Further, the difference between traditional and dialectical logic is explained. Finally the religious philosophy of Troeltsch is used to illustrate the dual relationship to truth that was characteristic of the last period, and, in this way, a further clarification of the principles of dialectical thought is attempted.L’opposition du dogmatisme et du relativisme traverse la pensée des siècles derniers. Ce n’est pas dans la conscience collective seulement, mais aussi à l’intérieur des systèmes philosophiques qu’on retrouve juxtaposées et non reconciliées ces deux conceptions, ces deux attitudes opposées. D’un côté le doute poussé à son point extrême, la tendance à limiter la validité de toute affirmation, la critique pénétrante, de l’autre l’adhésion à une foi naïve et la soumission aveugle à des concepts portés à l’absolu ou à d’autres instances : ces démarches contradictoires caractérisent souvent la doctrine du même penseur. Il convient de chercher les origines sociales de ce phénomène dans le fait que, pour l’individu, le développement de ses capacités était lié à une insécurité permanente. Après un rapide exposé du système Kantien dans lequel cette double relation à la vérité s’exprime d’une manière particulièrement nette, l’article montre dans la dialectique de Hegel la tentative la plus grandiose pour surmonter cette opposition. La méthode dialectique reconnaît que tous les points de vue sont conditionnés, mais, en même temps, elle conserve chacun d’eux en le mettant à sa place dans le tout de la connaissance. Mais comme Hegel donne cette totalité à une certaine phase historique, à savoir sa propre philosophie, comme la vérité absolue, il retombe dans un nouveau dogmatisme. Du même coup le relativisme s’attache aussi à sa doctrine, car son point de vue qu’il tient pour suprahistorique, rabaisse également toutes les idées, tous les buts déterminés au niveau du relatif. L’article étudie ensuite les conséquences qui se produisent si l’on détache la dialectique de cette métaphysique de l’absolu, puis développe l’idée d’une pensée dialectique ouverte. Dans une telle pensée, la notion de confirmation (Bewährung) en tant que critérium de la vérité, joue un rôle important. Dans une discussion avec la théorie pragmatiste moderne de la connaissance, H. tâche d’élucider ce concept. A partir de là, il expose la différence entre la logique traditionnelle et la logique dialectique. A la fin H. illustre l’attitude contradictoire à l’égard de la vérité qui caractérise la dernière période de l’histoire, par exemple la philosophie de la religion de Troeltsch, et il confronte cette dernière avec la manière dialectique de penser.
19. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 3
Erich Fromm Die gesellschaftliche Bedingtheit der psychoanalytischen Therapie
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The result and the duration of an analysis depend on how quickly a patient succeeds in penetrating the resistance which prevents the unconscious data from becoming conscious. In addition to the fears that the patient brings with him into the analysis, the attitude of the analyst is a factor strengthening or weakening the fears and, therefore, the resistance. It is not primarily relevant here what the analyst says or thinks consciously, but whether he unconsciously accepts the patient and his claim to happiness unconditionally. Freud s attitude towards the patient might be characterized fundamentally as „tolerance“. He recommends facing the patient indifferently and coolly. The essay proceeds to demonstrate that this conscious liberalism involves unconsciously a strict repudiation and rejection of those impulses which are tabooed by bourgeois society, especially the sexual ones. Therefore, Freud in his authoritarian and patricentric character must be recognized as a typical representative of a society, which demands obedience and subjection. This attitude creates in the patient, despite its liberalism, new fears which make it more difficult to overcome the resistance and, therefore, blocks the success of the analysis.The liberal tolerance represents at the same time a conscious relativism towards all values and an unconscious recognition of the taboos of bourgeois society. To utilize the Freudian therapy in the best possible way, it is necessary to connect it with an independent philosophy to accept unconditionally the patient’s claim to happiness and eliminating from all valuations the taboos and abstract traits. Le succès et la durée de l’analyse dépendent de la rapidité avec laquelle le malade réussit à briser la résistance qui empêche les réalités inconscientes de parvenir à la conscience. Abstraction faite des angoisses avec lesquelles le malade arrive à l’analyse, l’attitude de l’analyste est elle-même un facteur susceptible de renforcer ou au contraire d’affaiblir les angoisses et, par suite, la résistance. Ce qui importe en première ligne ce n’est pas ce que l’analyste dit ou pense consciemment, l’essentiel est de savoir si, inconsciemment aussi, il prend une attitude entièrement favorable à T égard du malade et de la prétention au bonheur de celui-ci. L’attitude de Freud à l’égard du malade peut être caractérisée d’abord par le mot de „tolérance“. Il recommande de ne pas porter de jugements de valeur, d’être indifférent et froid à l’égard du malade. L’article montre que derrière ce libéralisme conscient se cache un refus brutal, une condamnation des désirs qui sont en opposition avec les tabous de la société, spécialement les tabous sexuels. En même temps Freud se révèle un représentant typique de la société actuelle par son caractère autoritaire „patrocentrique“ qui réclame obéissance et soumission. Cette attitude, en dépit de son libéralisme conscient, crée au malade de nouvelles angoisses qui augmentent la difficulté de l’effort pour surmonter les résistances et ainsi rendent plus difficile le succès de l’analyse.La tolérance libérale avec son double visage, relativisme conscient à l’égard de toutes les valeurs et respect inconscient des tabous bourgeois, marque les limites de la thérapeutique analytique. La mise en valeur maximum de la thérapeutique Freudienne ne serait assurée que si elle était liée à une philosophie indépendante. Accepter inconditionnellement l’exigence du bonheur du malade, dépouiller toutes les valeurs de leur caractère tabou et abstrait constitueraient les traits essentiels d’une telle mise en valeur.
20. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 3
Gerhard Meyer Krisenpolitik und Planwirtschaft
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The body of measures promulgated to deal with the emergency of the depression is frequently linked up with the idea of a planned economy. That emergency measures have little or no essential connection with planning is the central thesis of this essay.The author discusses the four most important premises of the emergency measures : the intensity of the depression, the degree of organization reached by the country in depression, its social stratification, and its political set-up. Two emergency methods are distinguished. On the one hand, an attempt is made to set the price mechanism in operation by lowering production costs, principally wages but also interest rates, rents, etc. The same adaption is aimed at by measures of state intervention which try to boost prices particularly by restriction of production and of imports. The second method, which has been used in an unprecedented manner during the present depression, attempts to stop the cumulative deflationary process by credit and monetary measures, as well as by public works.The effects of the emergency measures in some of the more important countries are discussed briefly. The author believes that a major part of these measures was necessitated by the course of events, but that their effect will be conflicting and of only short duration.Le but du travail est d'indiquer les idées les plus importantes pour comprendre et juger la politique de crise et de montrer qu'il ne saurait être question de considérer aucune des mesures prises comme un véritable plan. Par politique de crise, on entend les mesures destinées à atténuer ou surmonter une crise économique existante, par opposition à une „politique de conjoncture“ qui tend à une économie sans crise.L'auteur analyse les quatre prémisses fondamentales d'une politique de crise : profondeur de la dépression, degré d'organisation économique, structure sociale et organisation politique du pays atteint par la crise. On distingue deux méthodes employées pour combattre la crise. La politique d'adaptation, sous sa forme libérale, cherche à renforcer l'automatisme du marché, en diminuant les frais de production, etc. Les procédés d'intervention, dans la politique d'adaptation, ont pour objet l'augmentation des prix, avant tout à l'aide de restrictions de production et d'importation. La deuxième méthode, appliquée dans la crise actuelle avec une ampleur jamais encore connue, tâche d'arrêter le processus de déflation par des mouvements contraires. Les moyens principaux sont des mesures qui concernent le crédit et la monnaie, et des travaux publics. L'action d'ensemble de la politique de crise dans quelques pays importants est rapidement étudiée, à la fin de l'article. Encore que l'auteur considère une grande partie des mesures prises contre la crise comme inévitables, il tient leur action pour contradictoire et à courte échéance.