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1. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
M. Gueroult Le Cogito e t la notion « pour penser, il faut être »
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Le Cogito n’est pas un raisonnement, mais il est conditionné par la notion « pour penser, il faut être », qui n’est pas une majeure universelle. Cette notion préalable apporte au cogito le caractère des vérités d’entendement : la nécessité, qui ne saurait sortir d’un fait. Le fait du cogito apporte à cette notion une existence qui ne saurait sortir d’elle. Sans la nécessité, pas de critérium de toute vérité surtout mathématique. Sans l’existence, pas de valeur objective.
2. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Hans Pollnow La psychologie infantile chez Descartes
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Les idées émises par Descartes au sujet de la psychologie infantile proviennent de trois sources différentes : 1° la réflexion autobiographique, 2° les expériences de la vie, 3° les conséquences idéologiques du système.Le rapport de ces idées avec la thèse fondamentale du système cartésien. Le rôle de l’âme dans l’embryologie cartésienne. La psychologie de l’enfance. La transition à l’âge mûr et la faculté de douter. La portée pédagogique du cartésianisme.
3. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Pierre Mesnard L’union de l’âme e t du corps: (Comment la question se pose dans les Meditations Metaphysiques)
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Parmi tous les points de la doctrine cartésienne il n’en est pas de plus controversé que l'union de l'Ame et du Corps, sur laquelle semble peser encore la condamnation formelle de Spinoza, dans la préface du cinquième livre de l'Éthique. Sans vouloir justifier ici cette notion par l’importance exceptionnelle de la morale que Descartes en a tirée, nous nous proposons d’étudier la manière dont la question s’est précisée au cours des Méditations Métaphysiques et des controverses connexes, et de montrer que la notion n’implique nulle contradiction, ni en elle-même, ni à l’intérieur de la doctrine cartésienne.
4. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Emilio Gouiran Interprétation existentielle du doute cartésien
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La méthode cartésienne est à la fois un procédé et une invention. — 1. L’unité des sciences exige l’unité de l’intelligence ou plutôt de la conscience. La méthode va des mathématiques à la conscience et de la conscience à tous les ordres de réalités. — 2. Là sagesse cartésienne. Le rôle du doute dans la métaphysique : le doute est l’affirmation la plus définitive de l’existence ; il est la certitude de l’être, toute la vérité. La sagesse est un approfondissement de l’être par la méditation. — 3. Le doute cartésien, fondement ontologique du système cartésien. Par le doute, nous saisissons l’être non pas en tant que notre être, mais en tant qu’être, et c’est cet être que nous retrouvons dans les choses extérieures.
5. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Eugenio Golorni Le verità eterne in Descartes e in Leibniz
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Le problème des vérités éternelles et de la liberté en Dieu est le point essentiel de l’opposition de Leibniz au cartésianisme. Caractère thomiste de la thèse leibnizienne. Le contraste se réduit à une opposition entre intellectualisme et volontarisme : car il faut interpréter l’union cartésienne de l’entendement et de la volonté en Dieu au sujet de la création des vérités éternelles, comme une manière d’affirmer le primat de la volonté. Volontarisme et intellectualisme sont les traits essentiels de la pensée de Descartes et de Leibniz, dans leur interprétation psychologique de la vie intérieure : ce qui ne saurait rester sans influence sur leur conception des rapports entre volonté et entendement en Dieu. — Rationalisme et mysticisme chez .Descartes. « L’adversaire de Descartes » ne serait-il pas Grotius ? La contingence des vérités éternelles met une réserve à la base du rationalisme cartésien. — Leibniz et Grotius. La priorité des vérités éternelles sur la volonté de Dieu est chez Leibniz la base de l’autonomie de la loi naturelle. Le problème de l’élargissement de cette loi, et sa solution dans le finalisme leibnizien. La controverse sur les vérités éternelles n’est que l’expression théologique de deux attitudes foncièrement différentes vis-à-vis de la réalité. Il
6. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Siegfried Marck Le Moi de Descartes et la « Psychologie de la Connaissance »: (Denkpsychologie)
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Dans la doctrine cartésienne du Cogito, ergo sum, on peut dégager deux idées : l’idée d’une vérité indépendante, fournissant d’elle-même des preuves suffisantes d’authenticité ; l’idée d’une évidence vécue dont toute la force tiendrait à la conscience plus ou moins riche et plus ou moins précise que le moi pourrait prendre de sa réalité intime. L’interprétation cartésienne du moi flotte entre le moi qui se définit par la pensée et le moi qui se définit par l’expérience. Kant, inspiré lui aussi par le désir de résoudre au moyen d’une même notion le problème de la vérité et celui du sujet, est amené à la construction de l’aperception transcendantale ou de la conscience tout court, construction qui, à tout bien considérer, se révèle comme conception d’un moi dépersonnalisé.La « psychologie de la connaissance » (Denkpsychologie), élaborée par Richard Hônigswald, élude ces ambiguïtés. Elle est une branche de l’arbre néo-criticiste et veut ramener au même point la logique et la psychologie. Elle rejette l’hypothèse du moi transcendental ; elle insiste, au contraire, sur la réciprocité des rapports du sujet, de l’expérience vécue et de l’objectivité ; elle affirme une solidarité et une interdépendance réelles entre la notion de «validité » d’une part, et celle du moi psychologique, de l’autre.
7. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Charles Bover Le « Cogito » dans saint Augustin
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Le Cogito, chez saint Augustin, permet, comme chez Descartes, d’échapper au doute académique, de prouver l’immatérialité de l’âme, de s’élever à Dieu. Mais, chez saint Augustin, 1° il n’est que l’une des nombreuses vérités qui échappent au sceptique ; il a non pas plus de certitude, mais une certitude plus saisissante que les vérités mathématiques ou les règles morales ; 2° il est destiné à prouver qu’aucune vérité ne peut exister sans dériver de la Vérité qui est Dieu.
8. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
N. Lossky La raison formelle de l’univers
9. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Pietro Romano Sur les rapports entre validité et réalité
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Les tentatives récentes et contemporaines pour construire une philosophie de la valeur ont abouti à des visions insuffisantes et partielles. Pour réussir une solide philosophie des valeurs il faut renouveler les conceptions de Yesprit, de la réalité et de la valeur. L’esprit est une activité éminemment évaluatrice et tous ses actes sont des jugements de \aleur ou des traductions pratiques de jugements de valeur. La réalité a été définie tantôt ce que nous percevons avec les sens, tantôt quelque chose de spirituel. Il faut la proclamer l’expression de l’Être, catégorie suprême du réel, et reconnaître que la réalité se révèle dans nos jugements comme validité, cest-à-dire comme affirmation réelle et valable de l’Être.Il s’ensuit que si la réalité se manifeste comme expression de Y Être et si l’on connaît et juge cette expression comme validité, les rapports entre la validité et la réalité nous montrent une identité entre valeur et réel. En effet, tout ce qui est réel est aussi valeur, tout ce qui est valeur est aussi réel ; d’où l’on conclut que la philosophie de la valeur se réduit essentiellement à un monisme ontologique.
10. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
G. D. Scraba La valeur au point de vue de la philosophie du langage
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Le classement des mots selon leurs sens nous montre que Vêtre, la notion la plus générale, ne peut être saisi qu’en affirmant, d’une manière identique pour tout langage, son existence et sa valeur. L’existence est affirmée par la valeur, la valeur par l’existence.De ce dualisme, se dégagé l’identité de l’esprit humain, puis la possibilité de l’enchaînement logique des mots selon les notions qu’ils représentent et donc, comme résultat final, l’acquisition des notions claires par des définitions précises.
11. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
F. Ziyaeddin Fahri Action et réalité en sociologie
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I. Diverses théories sur la possibilité de l’action sociale. — II. Il est impossible de rester dans la connaissance pour déterminer ce qui doit être. L’action est le résultat d’une expérience composée de deux éléments ; un élément donné et un élément rationnel. Le développement de la sociologie vient de l’accord des éléments provenant du monde social avec une raison constructrice.
12. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Jan Patočka Existe-t-il un canon définitif de la vie philosophique ?
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L’inquiétude de la totalité de la vie, qui s’éveille chez certains esprits, les amène à créer des représentations canoniques, types de vie stylisée et unifiée. Les philosophes sont des créateurs de « canons » de vie philosophique ; mais on peut se demander s’il est possible de dresser un tableau idéal du philosophe qui pourrait lui servir en même temps de norme et de critère. Non, car la vie philosophique est un mouvement, un « acte imparfait » dont la fin nous échappe ; nous la poursuivons par des voies profondément personnelles ; c’est pourquoi on ne saurait « canoniser » un philosophe.
13. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Maxime Chastaing Évaluation et appréciation
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L’analyse du double emploi du verbe « valoir » dans l’évaluation et l’appréciation éclaircit quelques aspects de la valeur. Évaluer, c’est prendre conscience d’un être qui est valorisé ou valeureux, non d’un être qui a une valeur. La valeur appartient à l’être même d’un objet. Il n’est pas question de demander si celui-ci la possède ou non, de résoudre le problème et de prouver la solution. Toute évaluation est une épreuve : l’objet convainc l’évaluateur en lui révélant la valeur intrinsèque, celle-ci n’est pourtant pas une propriété.
14. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
F. Heinemann Les problèmes et la valeur d’une phénoménologie comme théorie de la réalité. Être et apparaître: Fragment d’introduction à une phénoménologie concrète
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Les doctrines phénoménologiques, malgré la diversité de leurs formes (Husserl, Scheler, Heidegger), se rapprochent par le problème central vers lequel elles se dirigent, celui de l’apparaître et de l’être. Cette communication montre la nature, la nécessité et l’actualité de ce problème. L’être et l’apparaître sont en effet les pôles entre lesquels se déroulent la vie de l’âme, la vie du Tout, la vie de l’absolu. L’on doit donc se demander quels rapports ils ont l’un à l’autre, surtout dans une époque critique telle que la nôtre où le processus d’expression de l’Absolu, dans le droit, la morale, la politique, la religion, paraît interrompu.
15. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
J. Benrubi L’idéal moral et la réalité historique
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Définissant l’idéal moral comme le but vers lequel l’action individuelle et collective doit tendre afin de contribuer à la réalisation spontanée de la vie de l’esprit, entendue dans le sens d’un règne parfait de justice, de paix, de liberté, de fraternité et de joie, on montre comment et jusqu’à quel point cet idéal, loin d’être opposé à la réalité historique, se crée et se réalise progressivement dans et par l’ensemble du mouvement évolutif de l’humanité.
16. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Augusto Guzzo Étude sur trois notions: universel, réalité, valeur
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M. Guzzo tend à substituer une philosophie de la validité des actes humains à cette mythologie des valeurs, dans laquelle on commence par distinguer plusieurs validités différentes, — esthétique, morale, logique, etc. — isola- bles les unes des autres, et où l’on aboutit à hypostasier chacune de ces validités en une Valeur immuable et éternelle. Le royaume métempirique, qui serait constitué par ces Valeurs, donnerait lui-même un sens à ¡’univers, et rendrait inutile, dans l’économie totale du monde, le pénible effort de l’homme pour produire des actes qui aient validité.
17. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Tudor Vianu Origine et validité des valeurs
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La philosophie moderne des valeurs est partagée entre deux conceptions opposées, le subjectivisme et l’absolutisme axiologique. Ces conceptions admettent toutes deux qu’il faut résoudre dans un même sens, à la fois le problème de l’origine et le problème de la validité des valeurs. On pense que si la valeur a une origine subjective,elle a, par là même, une validité qui se limite à l’individu qui la ressent ; et si la valeur vient au contraire d’une sphère autonome, cela entraînerait une validité absolue de cette valeur. L’analyse nous montre cependant que le sentiment le plus individuel de la valeur porte également en soi des mensurations de sa validité, de sa portée. Toute valeur a pour notre conscience un volume déterminé. Tout sentiment de la valeur porte en soi quelque chose de typique et de représentatif pour l’humanité entière. Il faut donc ici reconnaître l’importance générale et humaine de la liberté qu’a chacun d’apprécier le monde à son point de vue propre : toute création subjective de valeur est le signe d’un accord nouveau réussi entre l’homme et les choses.
18. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Leo Polak L’autonomie et les hétéronomies théologique, physique, sociologique
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La communication analyse l’autonomie immanente de la triple raison axiologique, seul fondement et seule source de la logique, de la morale, de l’esthétique.Elle montre ensuite la voie de recherche scientifique qui va de l’expérience ou des phénomènes du jugement de valeur à ses lois universelles et invariables, et jusqu’aux principes aprioriques ou derniers critériums des trois ordres de valeurs en question.Elle y démontre enfin l’impossibilité de toute hétéronomie, soit métaphysique ou théologique, de révélations ou de commandements, soit physique ou biologique, soit sociologique.
19. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Joaquim Xirau Le problème de l'être et l’autonomie des valeurs
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L’on montre dans quelles circonstances et pourquoi le problème des valeurs s’est posé dans la philosophie moderne. Jusqu’à la Renaissance et à Descartes, être et valeur sont identiques parce que l’être est défini par sa fonction et cette fonction par son rapport au tout. Dès que l’on admet, au contraire, l’univocité de l’être, il en résulte cette indifférence de l’être aux valeurs, qui se marque dans le principe d’inertie ou dans la relativité. Dans une pareille conception de l’être, les valeurs ne peuvent être qu’autonomes par rapport à l’être, et c’est la recherche de cette autonomie qui caractérise la théorie moderne des valeurs.
20. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Wilhelm Burkamp Wirklichkeit und Sinn
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Toute évaluation du réel, toute loi de la pensée ou de la connaissance doit justifier sa valeur devant le moi qui décide et qui évalue. La connaissance est liée à des déterminations a priori relatives aux objets à connaître, déterr minations qui justifient leur validité par la valeur et le sens de l’acte de connaître en général, ou bien comme seul organe de cet acte. Par la connaissance, à laquelle le moi se lie strictement et librement dans son propre intérêt, est déterminée l’inclusion complète du moi lui-même et son origine dans la réalité avec tout ce qui est sens et a priori.