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1. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Jacques Chevalier L’unité de la philosophie de Descartes
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L’unité du savoir est assurément le principe, la fin et le dessein de Descartes. Et il apparaît qu’il l’a réalisée dans son oeuvre, pourvu qu’on sache se placer au centre de perspective qui fut celui de l’homme et qui confère au système son unité foncière : je veux dire cette intuition originelle qui, dans son doute même, lui fit saisir tout à la fois son être imparfait et l’Etre parfait et immuable de qui tout dépend.
2. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
J. Segond La Sagesse cartésienne et la sagesse antique
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I. La révolution cartésienne, fondant sur la critique du connaître une science industrielle, semble attester chez Descartes, étranger à la tradition, un pur moderniste.II. L’humanisme, faisant de la science une réalisation de soi, enferme l’exigence d’une sagesse.III. La possession par soi de l’esprit, qui s’affirme infiniment, constitue la fin de la sagesse. Tel est le platonisme de Descartes.IV. Philosophie universelle de l’esprit impliquant le sens du divin, la sagesse cartésienne rejoint la sagesse antique.
3. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Josef Beneš L’importance des Méditations Métaphysiques de Descartes au point de vue de sa méthode
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Les Méditations Métaphysiques constituent une part essentielle de la méthode philosophique. C’est en elles que sont définitivement jetées les bases de la théorie de la connaissance et que sont créées les notions fondamentales d’où découle tout le système. C’est en 1629 que se fixèrent lanoétique et la philosophie de Descartes; à cette époque, il accepta définitivement le dualisme des substances. Quant à la transformation spirituelle qu’il subit, elle nous apparaît par le fait que dans sa jeunesse il avait accepté le symbolisme sensoriel pour la compréhension de l’esprit, doctrine qu’il rejeta ensuite radicalement.
4. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Jean Delvolvé La fécondité du dualisme cartésien
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La forme substantialiste, sous laquelle le dualisme cartésien de la pensée et de l’étendue a été réfuté, n’est que l’aspect d’époque d’une position philosophique d’importance capitale : le dualisme de l’intuition d’être et de la représentation.Ce dualisme constitue l’authentique forme de jeunesse de la philosophie moderne. Les deux siècles suivants n’étaient pas en état d’en poursuivre le développement. Mais à cette tâche invitent notre temps les progrès accomplis de la science et de la réflexion intuitive.
5. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Francesco Olgiati Le phénoménisme de Descartes
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La philosophie de Descartes n’oscille pas entre un réalisme, presque complètement abandonné par lui, et un idéalisme, dont l’élément essentiel serait l’activité créatrice de l’Esprit. Elle est une forme de phénoménisme, non pas empiriste, mais rationaliste. Sa nouveauté consiste dans une conception propre et originale de la réalité, parce que, pour lui, ce qui apparaît clairement et distinctement à la pensée coïncide avec le réel ontologique. Cette conception métaphysique constitue la clef de tout le système.
6. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Jacques Maritain Le conflit de l’essence et de l’existence dans la philosophie cartésienne
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1. Descartes continue d’ordonner Yopus philosophicum à Yesse. Mais conçoit l’intelligence elle-même d’une façon platonicienne, comme ordonnée aux seules essences. 2. De là la nécessité pour lui de compenser — sans arriver à l’équilibre — une tendance idéaliste (où s’exprime sa conception « essentialiste » de l’intelligence) par une tendance volontariste (grâce à laquelle il essaie de joindre l’existence). Contrastes qui s’ensuivent. 3. De là aussi la nécessité de procéder à des « coups de force existentiels » (le Cogito, la preuve ontologique). Il semble que l’idéalisme moderne ne puisse pas se passer de coups de force de cette nature.
7. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Henri Gouhier Le grand trompeur et la signification de la métaphysique cartésienne
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Dieu trompeur et malin génie. La valeur de l’évidence liée au problème de l’origine de l’homme. Le malin génie comme artifice méthodologique qui disparaît après avoir rempli son office. Le rôle de la véracité divine lié à la thèse de la création des vérités éternelles.
8. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Gino Ferretti Descartes et le problème: Le monde n’est-il qu’un rêve ?
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Le rêve comme motif de scepticisme chez Descartes. — I. Le récit et l’interprétation des trois rêves de Descartes dans les Olympica. La méfiance envers l’imagination et la confiance en l’expérience intellectuelle. — II. La portée du doute sceptique chez Descartes. Le sens de la preuve ontologique dans la pensée occidentale. — III. L’alternative vécue par Descartes, à cause de l’antithèse qu’il admet entre le monde imagination de rêve et le monde réalité intellectuelle. — IV. L’interprétation du rêve et de la veille, à notre époque, diffère de ce qu’elle était chez Descartes. Le réel se définit non par des idées pures, mais par des contrastes à l’intérieur de l’imagination.
9. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
M.-A. Cochet Les conditions de la liberté dans le système cartésien
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Les conditions de la liberté dans le système cartésien sont indiquées par la relation de la liberté qui est infinie et de l’entendement qui est fini. Pour que la liberté se réalise il faut que l’entendement en détermine les conditions et ainsi, le déterminisme se présente comme la technique de la liberté, celle-ci n’étant d’ailleurs épuisée par aucune de ses réalisations. Il en résulte qu’aucune détermination ne peut se dogmatiser sans détruire l’expression libre dont elle représente une halte rapide, mais en aucun cas un but atteint. Volonté et liberté sont impliquées l’une dans l’autre, et la dialectique sous-jacente à la philosophie cartésienne tout entière est conditionnée par le rythme continu qui se scande entre le déterminisme de l’action et la liberté de la pensée.
10. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Jean Lameere Giambattista Vico, critique italien de Descartes
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Vico n’accepte pas l’idée cartésienne d’une méthode universelle et géométrique; il lui reproche de sacrifier l’esprit d’invention à l’esprit critique et d’être impuissante dans tous les problèmes étrangers au nombre ; il place à tort le critère du vrai dans le sens individuel. A la méthode analytique, Vico substitue la méthode synthétique qui compose l’objet à connaître. Pourtant, dans la Scienza nuova, Vico paraît se rapprocher de l’esprit cartésien ; car il suppose que les principes qui gouvernent les sociétés se retrouvent dans l’homme, sujet connaissant.
11. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
M. Gueroult Le Cogito e t la notion « pour penser, il faut être »
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Le Cogito n’est pas un raisonnement, mais il est conditionné par la notion « pour penser, il faut être », qui n’est pas une majeure universelle. Cette notion préalable apporte au cogito le caractère des vérités d’entendement : la nécessité, qui ne saurait sortir d’un fait. Le fait du cogito apporte à cette notion une existence qui ne saurait sortir d’elle. Sans la nécessité, pas de critérium de toute vérité surtout mathématique. Sans l’existence, pas de valeur objective.
12. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Hans Pollnow La psychologie infantile chez Descartes
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Les idées émises par Descartes au sujet de la psychologie infantile proviennent de trois sources différentes : 1° la réflexion autobiographique, 2° les expériences de la vie, 3° les conséquences idéologiques du système.Le rapport de ces idées avec la thèse fondamentale du système cartésien. Le rôle de l’âme dans l’embryologie cartésienne. La psychologie de l’enfance. La transition à l’âge mûr et la faculté de douter. La portée pédagogique du cartésianisme.
13. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Pierre Mesnard L’union de l’âme e t du corps: (Comment la question se pose dans les Meditations Metaphysiques)
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Parmi tous les points de la doctrine cartésienne il n’en est pas de plus controversé que l'union de l'Ame et du Corps, sur laquelle semble peser encore la condamnation formelle de Spinoza, dans la préface du cinquième livre de l'Éthique. Sans vouloir justifier ici cette notion par l’importance exceptionnelle de la morale que Descartes en a tirée, nous nous proposons d’étudier la manière dont la question s’est précisée au cours des Méditations Métaphysiques et des controverses connexes, et de montrer que la notion n’implique nulle contradiction, ni en elle-même, ni à l’intérieur de la doctrine cartésienne.
14. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Emilio Gouiran Interprétation existentielle du doute cartésien
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La méthode cartésienne est à la fois un procédé et une invention. — 1. L’unité des sciences exige l’unité de l’intelligence ou plutôt de la conscience. La méthode va des mathématiques à la conscience et de la conscience à tous les ordres de réalités. — 2. Là sagesse cartésienne. Le rôle du doute dans la métaphysique : le doute est l’affirmation la plus définitive de l’existence ; il est la certitude de l’être, toute la vérité. La sagesse est un approfondissement de l’être par la méditation. — 3. Le doute cartésien, fondement ontologique du système cartésien. Par le doute, nous saisissons l’être non pas en tant que notre être, mais en tant qu’être, et c’est cet être que nous retrouvons dans les choses extérieures.
15. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Eugenio Golorni Le verità eterne in Descartes e in Leibniz
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Le problème des vérités éternelles et de la liberté en Dieu est le point essentiel de l’opposition de Leibniz au cartésianisme. Caractère thomiste de la thèse leibnizienne. Le contraste se réduit à une opposition entre intellectualisme et volontarisme : car il faut interpréter l’union cartésienne de l’entendement et de la volonté en Dieu au sujet de la création des vérités éternelles, comme une manière d’affirmer le primat de la volonté. Volontarisme et intellectualisme sont les traits essentiels de la pensée de Descartes et de Leibniz, dans leur interprétation psychologique de la vie intérieure : ce qui ne saurait rester sans influence sur leur conception des rapports entre volonté et entendement en Dieu. — Rationalisme et mysticisme chez .Descartes. « L’adversaire de Descartes » ne serait-il pas Grotius ? La contingence des vérités éternelles met une réserve à la base du rationalisme cartésien. — Leibniz et Grotius. La priorité des vérités éternelles sur la volonté de Dieu est chez Leibniz la base de l’autonomie de la loi naturelle. Le problème de l’élargissement de cette loi, et sa solution dans le finalisme leibnizien. La controverse sur les vérités éternelles n’est que l’expression théologique de deux attitudes foncièrement différentes vis-à-vis de la réalité. Il
16. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Siegfried Marck Le Moi de Descartes et la « Psychologie de la Connaissance »: (Denkpsychologie)
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Dans la doctrine cartésienne du Cogito, ergo sum, on peut dégager deux idées : l’idée d’une vérité indépendante, fournissant d’elle-même des preuves suffisantes d’authenticité ; l’idée d’une évidence vécue dont toute la force tiendrait à la conscience plus ou moins riche et plus ou moins précise que le moi pourrait prendre de sa réalité intime. L’interprétation cartésienne du moi flotte entre le moi qui se définit par la pensée et le moi qui se définit par l’expérience. Kant, inspiré lui aussi par le désir de résoudre au moyen d’une même notion le problème de la vérité et celui du sujet, est amené à la construction de l’aperception transcendantale ou de la conscience tout court, construction qui, à tout bien considérer, se révèle comme conception d’un moi dépersonnalisé.La « psychologie de la connaissance » (Denkpsychologie), élaborée par Richard Hônigswald, élude ces ambiguïtés. Elle est une branche de l’arbre néo-criticiste et veut ramener au même point la logique et la psychologie. Elle rejette l’hypothèse du moi transcendental ; elle insiste, au contraire, sur la réciprocité des rapports du sujet, de l’expérience vécue et de l’objectivité ; elle affirme une solidarité et une interdépendance réelles entre la notion de «validité » d’une part, et celle du moi psychologique, de l’autre.
17. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 1
Charles Bover Le « Cogito » dans saint Augustin
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Le Cogito, chez saint Augustin, permet, comme chez Descartes, d’échapper au doute académique, de prouver l’immatérialité de l’âme, de s’élever à Dieu. Mais, chez saint Augustin, 1° il n’est que l’une des nombreuses vérités qui échappent au sceptique ; il a non pas plus de certitude, mais une certitude plus saisissante que les vérités mathématiques ou les règles morales ; 2° il est destiné à prouver qu’aucune vérité ne peut exister sans dériver de la Vérité qui est Dieu.
18. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
N. Lossky La raison formelle de l’univers
19. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Pietro Romano Sur les rapports entre validité et réalité
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Les tentatives récentes et contemporaines pour construire une philosophie de la valeur ont abouti à des visions insuffisantes et partielles. Pour réussir une solide philosophie des valeurs il faut renouveler les conceptions de Yesprit, de la réalité et de la valeur. L’esprit est une activité éminemment évaluatrice et tous ses actes sont des jugements de \aleur ou des traductions pratiques de jugements de valeur. La réalité a été définie tantôt ce que nous percevons avec les sens, tantôt quelque chose de spirituel. Il faut la proclamer l’expression de l’Être, catégorie suprême du réel, et reconnaître que la réalité se révèle dans nos jugements comme validité, cest-à-dire comme affirmation réelle et valable de l’Être.Il s’ensuit que si la réalité se manifeste comme expression de Y Être et si l’on connaît et juge cette expression comme validité, les rapports entre la validité et la réalité nous montrent une identité entre valeur et réel. En effet, tout ce qui est réel est aussi valeur, tout ce qui est valeur est aussi réel ; d’où l’on conclut que la philosophie de la valeur se réduit essentiellement à un monisme ontologique.
20. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
G. D. Scraba La valeur au point de vue de la philosophie du langage
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Le classement des mots selon leurs sens nous montre que Vêtre, la notion la plus générale, ne peut être saisi qu’en affirmant, d’une manière identique pour tout langage, son existence et sa valeur. L’existence est affirmée par la valeur, la valeur par l’existence.De ce dualisme, se dégagé l’identité de l’esprit humain, puis la possibilité de l’enchaînement logique des mots selon les notions qu’ils représentent et donc, comme résultat final, l’acquisition des notions claires par des définitions précises.