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valeur et réalité

41. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
N. Lossky

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42. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Mirko Novák

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1. Introduction historique : la vie comme notion scientifique et philosophique.2. La vie comme valeur.3. Critique épistémologique de la notion de vie comme valeur.4. La vie comme fonction.5. Le double aspect épistémologique de la vie rendue consciente comme valeur et de la vie reconnue comme fonction.
43. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Pietro Romano

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Les tentatives récentes et contemporaines pour construire une philosophie de la valeur ont abouti à des visions insuffisantes et partielles. Pour réussir une solide philosophie des valeurs il faut renouveler les conceptions de Yesprit, de la réalité et de la valeur. L’esprit est une activité éminemment évaluatrice et tous ses actes sont des jugements de \aleur ou des traductions pratiques de jugements de valeur. La réalité a été définie tantôt ce que nous percevons avec les sens, tantôt quelque chose de spirituel. Il faut la proclamer l’expression de l’Être, catégorie suprême du réel, et reconnaître que la réalité se révèle dans nos jugements comme validité, cest-à-dire comme affirmation réelle et valable de l’Être.Il s’ensuit que si la réalité se manifeste comme expression de Y Être et si l’on connaît et juge cette expression comme validité, les rapports entre la validité et la réalité nous montrent une identité entre valeur et réel. En effet, tout ce qui est réel est aussi valeur, tout ce qui est valeur est aussi réel ; d’où l’on conclut que la philosophie de la valeur se réduit essentiellement à un monisme ontologique.
44. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Wilhelm Sauer

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Une prise de contact de la Philosophie avec les résultats de la recherche des sciences spéciales est plus que jamais commandée en vue de leur fécondation réciproque et pour son influence salutaire sur la vie. Un objet de notre connaissance ne se laisse saisir comme vraiment vivant que sous trois aspects: comme fait de la vie, comme forme (Gestalt) et comme direction sur des valeurs. La réalité est la liaison vivante de tendances dirigées vers une valeur, étemelle. La réalité est tendance vers ces valeurs, et non possession. Collaborer activement aux valeurs communes à tous les hommes et à tous les peuples, c’est le devoir pressant de la philosophie.
45. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Joaquim Xirau

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L’on montre dans quelles circonstances et pourquoi le problème des valeurs s’est posé dans la philosophie moderne. Jusqu’à la Renaissance et à Descartes, être et valeur sont identiques parce que l’être est défini par sa fonction et cette fonction par son rapport au tout. Dès que l’on admet, au contraire, l’univocité de l’être, il en résulte cette indifférence de l’être aux valeurs, qui se marque dans le principe d’inertie ou dans la relativité. Dans une pareille conception de l’être, les valeurs ne peuvent être qu’autonomes par rapport à l’être, et c’est la recherche de cette autonomie qui caractérise la théorie moderne des valeurs.

connaissance, action, valeur

46. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Guido della Valle

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Évaluation et connaissance ne doivent pas être considérées comme des activités antithétiques de l’esprit, ni ne peuvent être identifiées. Leur rapport réciproque n’est pas l’opposition, ni la coordination, mais plutôt la subordination. Entre les deux, pourtant, c’est l’évaluation qui possède la plus grande généralité. L’évaluation n’est pas une forme de connaissance ; au contraire, la connaissance est un cas particulier de l’évaluation. L’intuition morale, esthétique, politique, religieuse ne peut jamais donner de vérités scientifiques (existentielles), ni théorétiques (logiques). Dans son essence intime, chaque Valeur est un « a priori » et un acte de foi. Ce que nous appelons « connaissance scientifique » (Valeurs existentielles) ou « connaissance logique » (Valeurs de vérité) n’est que cette partie du contenu de notre conscience perceptive (expérience visuelle, acoustique, tactile, etc.), ou aperceptive que nous évaluons positivement, en attribuant réalité, au dehors de la conscience, à certaines données ou relations de la.conscience. L’objet est donc conclu, par argument, d’une analyse de la conscience subjective, ainsi que l’a deviné Descartes.
47. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Josef Fischer

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Toute science progresse grâce à sa tendance fondamentale à servir l’homme ; le désir du savoir pur n’est pas la raison unique de l’essor de la science, qui ne peut pas être isolée de l’ensemble de la vie civilisée et de ses valeurs. Inséparables et corrélatives sont la philosophie et les sciences. Le « normatif » et le « régulateur ». Sciences normatives et sciences explicatives : le « régulateur » ; rôle d’ensemble des sciences, oublié par une spécialisation extrême. L’application« objective » en sciences exactes, c’est-à-dire venue d’un intérêt commun ; « subjective » en sciences morales, c’est-dire venue de la divergence des intérêts. Coup d’oeil historique. Rôle actif de 1? philosophie et des sciences ; leur devoir civilisateur.
48. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
F. Ziyaeddin Fahri

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I. Diverses théories sur la possibilité de l’action sociale. — II. Il est impossible de rester dans la connaissance pour déterminer ce qui doit être. L’action est le résultat d’une expérience composée de deux éléments ; un élément donné et un élément rationnel. Le développement de la sociologie vient de l’accord des éléments provenant du monde social avec une raison constructrice.
49. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Cornelius Krusé

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Cette étude veut montrer que le contraste tranché entre connaissance et évaluation, fort répandu dans la pensée philosophique (spécialement aux États-Unis), d’après lequel on soutient que la connaissance atteint la réalité, tandis que, dit-on, l’évaluation n’exprime que le moi, est une thèse impossible à défendre en raison des ressemblances significatives et importantes que l’on peut trouver entre connaissance et évaluation. Bien que connaissance et évaluation ne soient pas identifiées, l’on soutient que l’évaluation n’est pas moins en contact avec son ordre de réalité que ne l’est la connaissance avec le type de réalité qui lui est propre.
50. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Ugo Redano

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Après avoir rappelé les précédents historiques du problème depuis Herbart jusqu’à l’École allemande des valeurs, on montre comment les jugements dits existentiels se réduisent facilement à des jugements cognitifs. Les jugements de valeur en tant qu’ils ne peuvent se passer d’un contenu, impliquent les jugements cognitifs, et ne les excluent pas comme hétérogènes ; ils établissent un rapport entre ce qui est affirmé par un jugement cognitif, selon la nécessité, et ce qui doit être dans un acte de liberté spirituelle. Ils se révèlent comme l’expression la plus adéquate de la spiritualité concrète, qui, dans le monde cognitif de la nécessité, s’exprimait seulement abstraitement et partiellement.
51. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Pavao Vuk-Pavlović

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La réalisation des valeurs résulte de la croyance en une mesure dernière servant de règle de vie, et dans le cadre d’un mouvement social qui s’effectue dans la direction d’une telle mesure. Cette circonstance fait que toute création réalisant des valeurs doit nécessairement être engagée dans des conflits et des combats, qui sont inévitables à cause de la diversité des mouvements sociaux existant en fait.
52. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Antonio Banfi

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La réflexion sur la culture tend à établir un ordre absolu des valeurs et un dogmatisme théorique et pratique. La dialectique, propre à la métaphysique de la culture, se révèle d’une part, dans un relativisme radical (historicisme), d’autre part dans une philosophie pure de la culture, qui est à la fois savoir de l’esprit ou système des lois transcendentales qui la définissent, et de ses aspects phénoménologiques. Ce système est le fondement unitaire de l’intégration et du développement de tous les éléments particuliers de la culture, qu’il rassemble ; il s’intégre en une philosophie de la vie, comme acte de la raison.
53. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Maxime Chastaing

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L’analyse du double emploi du verbe « valoir » dans l’évaluation et l’appréciation éclaircit quelques aspects de la valeur. Évaluer, c’est prendre conscience d’un être qui est valorisé ou valeureux, non d’un être qui a une valeur. La valeur appartient à l’être même d’un objet. Il n’est pas question de demander si celui-ci la possède ou non, de résoudre le problème et de prouver la solution. Toute évaluation est une épreuve : l’objet convainc l’évaluateur en lui révélant la valeur intrinsèque, celle-ci n’est pourtant pas une propriété.
54. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Jean Guitton

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On jetterait sans doute quelque lumière sur la psychologie de l’adhésion comme sur celle de l’« intuition philosophique », si l’on acceptait de distinguer, ainsi que semble le suggérer Descartes, deux plans distincts dans la pensée, celui de Y esprit, qui est le plan de la pensée consciente et réflexive, et celui de la mentalité qui est celui de la pensée sociale, historique, inconsciente. Faute de cette distinction, l’historien de la pensée est tenté de prendre pour objet principal de son travail le résidu ou l’enveloppe de la pensée des anciens, et de laisser échapper l’esprit, qui est l’essence.L’importance de ce partage est grande dans l’histoire de la philosophie, plus encore dans l’histoire des religions, particulièrement dans celle du Judéo-christianisme. Pourtant, bien que mentalité et esprit soient discernables en droit, ils ne le sont pas toujours en fait, et dans le moment présent ils ne le sont souvent qu'en voeu. Ce mélange est sans doute une des conditions temporelles de la vie de l’esprit.
55. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Richard C. Thurnwald

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Le progrès est conçu comme une accumulation d’acquisitions et de connaissances objectives, dont chaque culture est dotée. La « culture » consiste dans la réaction subjective d’un groupe humain à son « équipement de civilisation », dans l’emploi qui en est fait par des hommes vivant en commun pour conduire leur vie, et dans la manière dont cet emploi réagit sur les conduites psychologiques et sociales des hommes en question. Toute culture est singulière et unique, et elle suit son cours particulier. Pourtant les cultures dépendent toutes du processus d’accumulation, et, sous l’influence de tous ces facteurs, elles sont liées en une « évolution » à plusieurs branches.
56. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
G. D. Scraba

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Le classement des mots selon leurs sens nous montre que Vêtre, la notion la plus générale, ne peut être saisi qu’en affirmant, d’une manière identique pour tout langage, son existence et sa valeur. L’existence est affirmée par la valeur, la valeur par l’existence.De ce dualisme, se dégagé l’identité de l’esprit humain, puis la possibilité de l’enchaînement logique des mots selon les notions qu’ils représentent et donc, comme résultat final, l’acquisition des notions claires par des définitions précises.
57. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Jan Patočka

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L’inquiétude de la totalité de la vie, qui s’éveille chez certains esprits, les amène à créer des représentations canoniques, types de vie stylisée et unifiée. Les philosophes sont des créateurs de « canons » de vie philosophique ; mais on peut se demander s’il est possible de dresser un tableau idéal du philosophe qui pourrait lui servir en même temps de norme et de critère. Non, car la vie philosophique est un mouvement, un « acte imparfait » dont la fin nous échappe ; nous la poursuivons par des voies profondément personnelles ; c’est pourquoi on ne saurait « canoniser » un philosophe.

ame et esprit

58. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Maximilian Beck

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L’esprit est le sujet de la conscience. La conscience est non pas une intentionalité, mais l’appréhension cognitive d’un donné objectif pour elle. Les sentiments et les dispositions ont une existence propre préconsciente. De même l’objet de la simple imagination et les simples phénomènes qui sont comme des nuances de l’être dans des points de projection objectifs. — Le lieu de la conscience humaine est, lui aussi, un pareil point de projection : le moi comme sujet d’une intentionalité psychique, aveugle en elle-même. Bien que « sans fenêtre », le moi a pourtant un rapport exact au monde, parce que, comme être individuel, il est la totalité des rapports cosmiques, déterminée de façon univoque. L’esprit comme sujet de la conscience et le moi comme sujet des actes psychiques forment l’unité réelle de la personne.
59. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Stefan von Boda

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1-2. Analyse des diverses sphères « spirituelles », d’après Yidéalisme immanent. — 3. Relations entre Vordre spirituel dernier (absolu) et Vesprit du temps, toujours modifiable (esprit de communauté, etc.), ainsi qu’entre l’esprit du temps et les individus vivant dans le temps. — 4. Puisque la raison est « une projection de l’âme qui connaît et qui explique, sous tel ou tel mode intellectuel », on examine de plus près les relations entre âme, vie et esprit (Définition des mouvements vitaux ; comment ils se distinguent des mouvements mécaniques ; début du mouvement spécifiquement psychique). — 5. Unité dernière des sciences. Leur division : a) Sciences des relations dernières immuables des choses (de la physique à la psychologie) ; b) sciences de l’ordre, changeant dans le temps, de la vie commune des hommes dans l’histoire ; c) sciences des systèmes possibles de connaissance, d’intuition et d’évaluation de l’âme humaine. L’habituelle séparation stricte en « sciences de la nature » et « sciences de l’esprit » n’est pas justifiée. Les diverses manières (nombreuses) de mettre les choses en rapport dans les sciences (enchaînement des déterminations). Position et tâche de la philosophie.
60. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
P. Dale

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1. Le terme âme exprime trois aspects de la réalité psychique :a) Le contenu concret de la conscience actuelle.b) L’ensemble de tous les états, actes et dispositions psychiques.c) Le centre constant de toute la vie psychique consciente et inconsciente, le « moi » réel qui est le sujet d’expérience et la substance immanente et créatrice.2. Ce n’est que par la liaison des deux premiers aspects (a et b) de la réalité de l’âme avec le principe de la substance ainsi compris que nous obtenons une notion synthétique et féconde de l’âme comme monade spirituelle.3. La psychologie empirique comme science explicative ne peut pas se passer de cette notion substantielle et actualiste de l’âme.