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Travaux du IXe Congrès International de Philosophie

Volume 5, 1937
L'Unité de la Science: la Méthode et les méthodes II

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l’unité de la science dans l’histoire de la pensée

21. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Maurice Patronnier de Gandillac

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Le Cusain fait pressentir les directions modernes du problème de la méthode, d’abord par le rôle que jouent chez lui la purification de l’intellect par rapport aux doctrines apprises et l’analyse réflexive de la conscience à l’oeuvre, ensuite par le privilège qu’il reconnaît aux mathématiques d’apporter à l’esprit qui les construit, sinon une précision en soi inaccessible, du moins une orientation sûre et féconde de la déduction, enfin par sa curiosité inventrice d’appareils ingénieux qui permettraient la quantification totale du donné sensible.
22. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Gertrud Jung

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Rationalisme et scepticisme, attitude critique et profondeur de la vision psychologique, tout cela dans un monde de pensée pénétré d’idées chrétiennes, voilà les points de contact entre Vivès et Descartes. Vivès, participant à l’esprit de la Renaissance, sent le besoin d’une rénovation de la méthode des sciences. Sa théorie de la connaissance : connaissance sensible et connaissance spirituelle ; la mens et la ratio ; les divers degrés de la raison. L’unité de la science.
23. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Jacob Bleiberg

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On se propose d’apporter la preuve que le concept d’intuition n’est pas essentiellement étranger au spinozisme mais qu’il s’y rattache très étroitement. Il subit drvers changements depuis l’interprétation irrationnelle, subjective et mystique du Court Traité jusqu’à l’interprétation objective et scientifique de Y Éthique. Sous sa forme finale, Spinoza conçoit la scientia intuitiva comme un organe de la recherche empirique.
24. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
K. Dürr

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L’idée leibnizienne de la science universelle suppose l’idée de l’unité des sciences.Les signes qui doivent être créés par la caractéristique universelle appartiennent tous à la même catégorie sémantique ; ils forment une partie du vocabulaire d’un langage dans lequel toutes les sciences peuvent être exposées.Les systèmes de calcul logique contiennent une définition de la vérité. La caractéristique universelle est un langage qui n’a besoin d’aucune règle de raisonnement. Les systèmes de calcul logique se rapportent à des langues générales.
25. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
André Leroy

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L’esprit humain emploie dans toutes les sciences la même méthode qui comprend : 1° des règles négatives propres à assurer l’indépendance de l’entendement et l’objectivité de ses vues ; 2° des règles positives qui contrôlent la justesse de ses hypothèses ou qui traduisent l’instinct même de connaissance. Cette méthode de soumission aux faits est née pour Hume de la critique des erreurs du sens commun et de la réflexion sur les écrits des moralistes et des philosophes bien plus que de la connaissance de la philosophie naturelle ; c’est la méthode du bon sens.
26. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Luigi Pelloux

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La méthode de Meyerson est une méthode logique ; appliquée d’une façon différente soit à l’étude de la pensée qui se dirige vers l’élaboration de la science, soit à son exercice spontané. Cette méthode logique comporte des conclusions qui empêchent la connaissance d’atteindre le réel dans son intégrité. Il s’en suit l’impossibilité d’arriver à une unification complète de ce réel même.. Une vraie métaphysique manque à Meyerson. 11 est nécessaire, pour y parvenir, de dépasser les présupposés phénoménistes de Meyerson, et d’atteindre l’être. On parvient ainsi à compléter la valeur de son effort remarquable.
27. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Joseph Dopp

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On voudrait montrer que la physique moderne, comme la physique ancienne, ne se construit que par la vertu de certains universels ou « intelligibles ». Mais les intelligibles de la physique moderne sont commandés, non point, comme dans la physique ancienne, par une intelligibilité de « compréhension », laquelle est ordonnée finalement, mais en ligne droite, à l’intelligibilité de l’être ou à l’intelligibilité « métaphysique », mais bien par une intelligibilité « fonctionnelle », laquelle s’ordonne directement à l’intelligibilité de l’ordre ou de la relation. Il est peu correct de qualifier cette dernière intelligibilité du nom d’intelligibilité « mathématique ». (On montre que cette erreur remonte, à travers Aristote, jusqu’à Platon). Les diverses sciences du monde inorganique à savoir la physique, la géométrie, l’arithmétique et la logique de la relation, ne se distinguent l’une de l’autre que par l’abstraction (matérielle) d’un objet provisoirement délimité. Chacune d’elles peut se présenter à trois niveaux successifs d’abstraction ou de systématisation, correspondant (à défaut de termes plus rigoureux) à ceux de la qualité, de la quantité (nullement propre aux mathématiques) et de la relation. Ces trois niveaux d’abstraction, formellement distincts, sont orientés vers l’abstraction « fonctionnelle » de l’ordre. L’intelligible de l’ordre n’étant point l’intelligible absolument suprême, laisse le champ ouvert à des considérations d’un autre type, qui relèvent de la métaphysique.