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normes esthétiques

1. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Jan Mukařovský

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Il faut distinguer entre la norme et sa codification : la norme non codifiée est une force qui dirige la réalisation de la fonction correspondante. C’est un aspect fondamental de la norme en général, car beaucoup de normes valables n’arrivent pas à la codification, quelques-unes n’en sont même pas capables. Cela est valable pour toutes les normes, surtout pour la norme esthétique qui est plus dynamique que les autres : si, ordinairement, l’application de la norme manifeste la tendance à accomplir le postulat qu’elle pose, l’application de la norme esthétique dans l’art, qui est le domaine de l’esthétique par excellence, est dominée par la tendance contraire : altérer la norme. La structure de l’oeuvre d’art a le caractère de l’équilibre labile des différents types de normes esthétiques qui se font valoir dans l’oeuvre et sont appliquées en partie positivement, en partie négativement.
2. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
F. Mirabent

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I. Les diverses espèces de jugements (logique, moral, esthétique). Sentiment du beau et jugement. — II. Le jugement esthétique, partant de conclusions individuelles multiples sur le Beau, aspire à l’unité et à l’universalité. — III. L’analyse critique opposée au dogmatisme. Les difficultés spéciales du jugement esthétique. Esthétique et réalité. — IV. Le rapport de l’esthétique avec la philosophie des valeurs; essence et valeur. —V. Comment l’esthétique dépasse l’empirisme en évitant les abstractions. — VI. Comment le jugement esthétique, bien que subjectif, n’admet pas l’explication subjectiviste et relativiste.
3. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Pierre Guastalla

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1. La valeur esthétique est le fait d’un couple, elle naît de la rencontre d’une construction et d’un individu. — 2. Recherche des éléments de la délectation esthétique. — 3. L’oeuvre d’art envisagée comme construction. Le jugement de valeur considéré comme jugement de rendement. — 4. Le problème du goût : oeuvre et culture ; valeur actuelle et valeur permanente. — 5. Le problème des oeuvres manquées. — 6. Conclusion : Relativité de la valeur. Tout jugement objectif ne peut être qu’un jugement de valeur possible.
4. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Mieczysłàw Wallis-Walfisz

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Par « proposition esthétique » nous entendons l’énoncé d’un jugement esthétique, c’est-à-dire d’une appréciation esthétique. Il convient de distinguer les propositions personnelles et impersonnelles. D’après l’opinion courante, les propositions personnelles constituent les raisons dont les propositions impersonnelles découlent comme conséquences. En réalité, les propositions personnelles sont des conséquences auxquelles nous choisissons des raisons sous forme de propositions impersonnelles. Pour fonder les propositions impersonnelles, les propositions personnelles les plus appropriées sont les propositions personnelles « vraies » et « valables ». Une proposition personnelle est « vraie quand le sujet constate une expérience esthétique qu’il a eue réellement. Elle est « vraie » et « valable » quand le sujet constate une expérience qu’il a eue réellement et quand cette expérience a été une expérience esthétique « adéquate ». Si nous tenons compte des causes variées d’expériences esthétiques inadéquates et des nombreuses possibilités d’erreur dont s’accompagne le passage des propositions personnelles aux propositions impersonnelles, la divergence des propositions esthétiques, d’abord si inquiétante, ne doit plus nous étonner.
5. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Mercedes Gallagher Parks

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L’esthétique est l’activité intellectuelle qui a le plus besoin de méthode cartésienne. Elle échappe à tous les contrôles auxquelles sont soumises la science, les activités pratiques, et même la religieuse, par l’autorité des mathématiques, de la logique et par les résultats concrets et le bon sens. L’esthétique est ainsi restée arriérée dans la marche intellectuelle, traînant encore de vieilles erreurs. Le moment est venu ou elle doit se renouveler de fend en comble par le moyen de la psychologie et du concept bergsonien de l’art, et surtout en s’appuyant sur la discipline cartésienne.

6. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12

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7. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12

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valeur et cosmologie

8. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. E. Boodin

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Nous considérons la structure (ou arrangement ordonné) dans son rapport au temps : sous ce rapport, la structure est normative, et l’avenir aide à constituer le présent et le passé. Des exemples sont empruntés à l’embryologie et à la géologie. On explique pourquoi il est difficile de concevoir une structure cosmique spatio-temporelle, et comment le développement récent de la physique nous y aide ; dans cette physique, la notion de structure cosmique a un rôle éminent. Il en résulte que seules sont viables les combinaisons qui sont dans La ligne historique de la nature.
9. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. E. Salomaa

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L’on considère quelques raisons en faveur du pessimisme et de l’optimisme ; et l’on arrive à ce résultat, qu’elles restent sur un terrain subjectif, où une décision scientifique entre les diverses conceptions est impossible. Pour faire de la question du pessimisme et de l’optimisme une question scientifique, il faut prendre pour problème la possibilité et la validité de l’évaluation, dans toute son étendue. Pessimisme et optimisme se transforment alors en positions, opposées l’une à l’autre, de la philosophie des valeurs, le pessimisme niant totalement la validité des jugements de valeur, que l’optimisme affirme.
10. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Léopold Silberstein

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Le dualisme de Kant doit être remplacé par une différenciation plus subtile. L’indéterminisme n’est plus pour nous notion contradictoire du déterminisme ; la norme, individuelle ou sociale, ne doit plus être dépourvue de tout élément empirique. Connexion du déterminisme avec le rationalisme : le « rationalisme interventionniste » prouve l’impossibilité d’un point de vue radical. En un sens modifié, le moment indéterministe demeure et se conserve dans la pensée normative ; même les normes apparemment déterministes de Nietzsche n’en sont pas moins libres. La norme sociale n’est pas possible sans une hiérarchie des connexes, et celle-ci a pour prémisse un pluralisme des sphères ontiques, dont le heurt représente le moment indéterministe. La détermination intégrale, elle, tient, au contraire, de la métaphysique.

normes logiques

11. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J.-L. Claparède

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La doctrine d’Afriean Spir. Les objets d’expérience ne coïncident pas avec la norme logique. La méthode de réflexion. L’évident de fait et la certitude rationnelle. La nature et l’origine du concept a priori. Son unité. Jugement identique et jugement synthétique. Le principe d’identité comme principe de toute connaissance. Les applications de la pensée fondamentale de Spir dans le domaine de la morale et de la religion. L’importance historique de cette pensée.
12. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Ludwig Landgrebe

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On étudie les deux aspects des normes de la connaissance : d’abord, les normes logiques ou universelles ; ensuite, les normes qui varient à la fois selon le but pratique que recherche la connaissance et selon l’espèce d’être qui est son objet, chaque espèce d’être ayant une manière différente d’être « évident ».

normes morales et sociales

13. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Georges Gurvitch

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Une des caractéristiques de l’expérience morale immédiate est sa variabilité particulièrement intense, liée à la mobilité créatrice de ses données qui sont disposées en trois paliers de profondeur (devoirs idéaux, valeurs, liberté créatrice). On peut distinguer six aspects fondamentaux de ces variations : 1° variations des données en elles-mêmes ; 2° variations des actes qui les saisissent, indépendantes des variations des données ; 3° variations dans l’actualité des trois couches superposées des données ; 4° variations de l’équilibre mobile entre le mode collectif et le mode individuel de l’expérience morale ; 5° variations dans les rapports entre les données sensibles et les données spirituelles de cette expérience ; 6° variations dans les conjonctions entre les actes de l’expé- îience morale et les intuitions émotives. Ces divers aspects de variétés de l’expérience morale, tout en faisant nettement ressortir l’impossibilité et le vide des métamcrales classiques, détachées d’une liaison étroite avec la science des moeurs, révèlent en même temps la nécessité et les tâches effectives de la morale théorique. Seule, celle-ci peut reconduire par ses analyses vers le vécu immédiat dans ses différents paliers et seule elle est capable de vérifier l’objectivité de ces données infiniment variables et mobiles par leur intégration dans des ensembles infinis.
14. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
M. A. Bloch

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En dépit de toutes les tentatives qui ont pu être faites de nos joui* pour constituer la morale en discipline positive autonome, l’homme ne se délivre que difficilement des habitudes de pensée qui toujours le portent à s’opposer les normes morales en leur attribuant quelque origine transcendante, Dieu, raison ou société. Un Guyau, un Nietzsche, un Bergson, un Freud participent à cet effort de libération, auquel la morale cartésienne, par certaines de ses directions, pouvait et devait conduire. Que l’homme cesse de se prosterner devant son ombre, qu’il échappe au mysticisme de la Conscience morale, qu’au lieu d’hypostasier la norme morale il la voie surgir de la réalité psychologique de ses tendances, des réactions que celles-ci exercent les unes sur les autres, des conflits qui les opposent : il n’y aura de morale authentiquement « positive » qu’à ces conditions. Elles impliquent, du même coup, une révision profonde des méthodes traditionnelles d’éducation, elles-mêmes liées aux postulats de la morale traditionnelle.
15. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Jules de Gaultier

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Moralité : Conditions d’existence. Toute réalité : un antagonisme entre deux tendances d’une même force. L’activité psychique, foyer des deux tendances dont l’antagonisme supporte la moralité. Sensation : ses formes élémentaires, jouir, souffrir. Activité utilitaire, sens possessif ; — ses formes élaborées : perception, contemplation, sens esthétique, pouvoir spirituel de jouir des choses sans les posséder. — Son apparition tardive. Les morales ont emprunté aux religions leur principe spirituel. Carence religieuse. Recours possible au sens esthétique venu à maturité.
16. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. B. Kozàk

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Il y a un conflit entre les normes surnaturelles (Platon, Kant) qui ne tiennent pas compte des possibilités humaines et les normes naturelles qui conduisent à des règles d’action fondées sur la connaissance positive du milieu où nous vivons ; mais il est impossible que les secondes affranchissent l’homme des premières. La question de leur accord se trouve donc posée.
17. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Emmanuel Leroux

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Objet de la présente étude. Définition des valeurs éthiques.I. Considération de la conduite individuelle. L’opposition du bien et du mal. Pluralité des valeurs : valeurs corporelles et valeurs spirituelles ; développement personnel et dévouement. Ambiguïté de la notion de valeur morale ; son sens précis. Irréductibilité des valeurs personnelles aux valeurs morales. Réserve possible.II. Considération de l’organisation sociale. Difficulté mais réalité du problème. Le mal dans l’ordre politique. Trois classes de valeurs : valeurs nationales, valeurs de justice, valeurs de culture. Leur caractère irréductible, l’obligation de les harmoniser. Péril couru par les valeurs de culture.Conclusion : Pluralité des valeurs éthiques, non exclusive d’une certaine unité.
18. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Rolf Löhrich

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Le problème de la possibilité d’une science des normes ou éthique s’énonce ainsi :1. Y a-t-il des jugements de devoir-être (normes, exigences morales, prescriptions) vrais ou faux ?2. Comment des jugements de devoir-être qui ne peuvent être examinés, c’est-à-dire qui sont non pas vrais, mais obligatoires ou non obligatoires, pourraient-ils être rendus obligatoires ?Réponse à 1 : Les jugements du devoir-être vrais ou faux sont tous ceux que l’on peut considérer comme des moyens pour des fins. Les moyens sont vrais, quand on peut les décrire comme « des causes pour des effets ».Réponse à 2 : Certains jugements de devoir-être qui ne sont pas obligatoires pour certaines fins peuvent être rendus obligatoires par des méthodes déterminées (dont un exemple est « 1’Einkreisung »). Ainsi tous ces jugements peuvent être examinés. Puisque ces fins peuvent toujours être considérés comme des moyens pour d’autres fins, des jugements de devoir-être obligatoires peuvent être transformés en jugements de devoir-être vrais.La science des normes, ainsi obligatoire, doit être considérée comme vraie science des normes, c’est-à-dire comme ensemble systématique de tous les changements exigés de la réalité.
19. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
William David Ross

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On soutient souvent que le bien moral, l’activité intellectuelle correcte et les plaisirs comme tels sont des biens dans le même sens. Mais la réflexion montre que, tandis que les deux premiers sont des biens au sens de choses à admirer, le plaisir comme tel n’est jamais à admirer, simplement pour son caractère plaisant. Pourtant nous sentons le devoir de produire certains plaisirs qui ne sont pas à admirer, c’est-à-dire qui sont moralement neutres, par exemple des plaisirs des sens pour les autres, et, d’une manière encore plus évidente, le devoir de ne pas produire pour eux des peines des sens, moralement neutres. C’est pourquoi il paraît que, à côté du sens du mot « bien » comme « digne d’admiration », nous devons reconnaître un autre sens, celui de « digne d’intérêt », et qu’il est autant de notre devoir de produire ce qui est bien en ce sens que ce qui est bien dans l’autre sens.
20. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Paul Siwek

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Le mot valeur est ici employé au sens de raison formelle du bien ; la valeur ne se définit pas, et elle n’est saisie que par une intuition ; chez l’animal cette intuition repose sur l’affection de plaisir ou de déplaisir liée à la sensation ; grâce à l’intelligence, l’homme saisit le bien comme tel ; est valeur pour lui, tout ce qui favorise l’épanouissement de sa volonté. Au-dessus de ces valeurs relatives à l’animal et à l’homme, se trouve la valeur absolue, simple et pure, qui réside dans une réalité spirituelle, infinie et nécessaire.