Volume 3, 1937
Études Cartésiennes III
Ferdinand Pelikán
Pages 43-48
La méthode de Condillac et de Descartes
Condillac emploie une méthode d’analyse qui, par certains traits, le rapproche de Descartes, mais, d’autre part, tout le « fictionalisme » moderne, celui de Taine et des psychiâtres comme Ribot, vient de lui ; l’unité du moi, selon cet illusionnisme, n’est due qu’à la constance du tempérament organique. A cet illusionnisme de Taine s’oppose la continuité vécue de Bergson.