Roczniki Filozoficzne

Volume 18, Issue 1, 1970

Zofia J. Zdybicka
Pages 5-78

L’Analyse de la Notion de Participation Dans la Philosophie Classique

Les recherches historiques et systématiques sur le thomisme proposent la théorie de la participation cornme la doctrine qui explique les relations entre l’Absolu et les êtres composes. La théorie de la participation est origine platonicienne. Dans le systeme de Thomas d’Aquin l’intuition de Platon fut enrichie d’expérience des siècles, mals avant tout eile fut essentiellem ent transformée grâce à sa propre et originale conception de l'être. A l'appui de la conception de l'être de Thomas — ou l'être est un concret existant — la théorie de la participation devient une tentative justifiée et actuellement intéressant d’expliquer la réalité de manière la plus générale: la pluralité des êtres, leur unité analogique, la singularité et la particularité de l'Absolu ainsi que les relations mutuelles entre l'Absolu et les êtres dérivés. La reprise dans le présent article, après les travaux de plusieurs auteurs, surtout de Geiger et de Fabro, du problème de participation dans la philosophie de l'être, se justifie par d’assez sérieuses divergences dans interprétation de cette théorie, divergences liées avec des particularités dans la manière de concevoir les principaux problèmes de nature cognitive et ontique. Discuter avec les opinions des théoriciens contemporains de la participation, faire apparaitre la nature de la participation à l'appui de la conception de l’être existentielle et de la conception „judiciaire” de la connaissance de l’être — tel sera le principal but d’un travail ultérieur initié par cet article. Ici l'on a analysé les significations du terme de participation apparaissant dans la langue courante et surtout du terme technique propre à la philosophie classique, en tenant plus particulièrement compte de la théorie de l’être de Thomas d’Aquin. Dans las analyses effectuées il ne is’agissait pas tant de siuivre les influences historiques ou son évolution chez Thomas lui-même, que de tenir compte de sa pensée dans sa période la plus mûre et de l’harmoniser avec la totalité de sa théorie de l’être. On a aussi presenté les idées des interprétateurs contemporains de la pensée de Thomas (Geiger, Fabro, Montagnes, Nicolas, Hayen) con- cernant la place et la nature de la participation dans la Philosophie thomiste.