Already a subscriber? - Login here
Not yet a subscriber? - Subscribe here

Browse by:



Displaying: 1-20 of 27 documents


la physique moderne

1. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Louis de Broglie

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Pour le physicien, le déterminisme doit être défini par la possibilité de prévoir exactement les phénomènes à venir à partir de données extraites des observations passées ou présentes. Or, dans la Physique quantique actuelle, le déterminisme ainsi défini n’existe plus pour les phénomenes individuels de l’échelle atomique. C’est ce que montrent clairement des exemples simples. Cependant en adoptant une définition un peu large du mot « causalité », il paraît permis de dire qu’en Physique quantique, s’il n’y a plus déterminisme, il у а encore causalité.
2. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Maurice de Broglie

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les découvertes expérimentales des quarante dernières années ont surtout été dues à la confiance des physiciens dans les modèles mécaniques simples qui ont suggéré leurs expériences; mais le succès meme de ces représentations concrètes a amené la ruine des conceptions auxquelles il était dû.II a fallu introduire des notions nouvelles, imposées par l’experimentation et ses conséquences, mais inintelligibles parce qu’elles n’étaient contenues ni dans les theories précédentes ni dans les habitudes d’esprit dues à l’expérience millénaire de nos sens. De là le caractère nouveau et parfois déconcertant des théories modernes qui ont dû prendre comme bases des principes dont la nature nous demeure encore très mystérieuse.
3. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Marcel Barzin

abstract | view |  rights & permissions | cited by
La différence entre loi causale et loi statistique est moins profonde qu’on ne le pense souvent; eile se réduit à une question de méthode. L’état actuel des recherches logiques sur la probabilité (dans les theories opposées de M. Keynes et de M. Reichenbach) montre qu’il faut asseoir ce calcul sur un principe d’induction : or l’induction n’est possible que par l'affirmation d’un déterminisme universel; la constance des lois statistiques rend seule possible l’usage du calcul des probabilités ; et toute loi statistique peut théoriquement se transformer en une loi causale.
4. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Herbert Samuel

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Certains physiciens modernes ont cru pouvoir tirer, de leurs recherches sur la structure de l’atome, la négation du déterminisme universel. Mais ils confondent, dans leurs déductions, l'indétermination avec le hasard ; et ils acceptent l’existence réelle du hasard. D’ailleurs Max Planck, qui a découvert les quanta, n’accepte pas l'indéterminisme, non plus que le professeur Einstein.
5. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
F. C. S. Schiller

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les résultats de la physique quantique rendent manifeste une vérité que les philosophes sont en général mal disposés à reconnaître : c’est que le déterminisme n’est pas une affirmation sur la structure des choses, mais une méthode qui ne sert qu’à prédire le cours futur des événements. Les savants, en découvrant ses limites, ont donné aux philosophes et surtout aux logiciens une leçon inestimable sur la methode de la science et la nature de la eonnaissance.
6. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Zénitta Vivier

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les deux aspects de la connaissance : nomologique et idiographique. Trois formes de la proposition disjonctive, dans leurs rapports avec la probabilité. La proposition disjonctive et le principe du tiers-exclu. Les jeux de hasard. Le principe de l’absence de raison suffisante n’est-il qu’une simple expression d’ignorance ? Le principe des spatiums comportaires: figuration, par le rapport d’unités spatiales visibles, de configurations instables, inaccessibles directement à la connaissance. Probabilité : connaissance de nature spéciale, qui postule le déterminisme.
7. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
S. Zaremba

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les traits essentiels et généraux de la méthode, tant en mathématique qu’en physique, se manifestent dans l'influence de chacune de ces sciences sur I'évolution de l’autre. Rôle fondamental, sous ce rapport, du raisonnement déductif. Quelques remarques relatives au raisonnement déductif.Caractère de l’influence réciproque de ces sciences (la mathématique et la physique) sur leur évolution mutuelle. Le déterminisme sans restriction est la condition de l’existence de la science.
8. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Sofia Vanni-Rovighi

abstract | view |  rights & permissions | cited by
La négation du déterminisme physique — pris dans le sens communément accepté par les savants — n’implique pas la négation du principe de causalité comme principe métaphysique, dont on se sert pour démontrer l’existence d’un Etre transcendant, et n’implique pas non plus la négation d’un déterminisme philosophique entendu en ce sens : tout ce qui est a une nature déterminée et un mode d’agir déterminé.
9. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
P. S. Naidu

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Le principe d’incertitude, qui a pris une extraordinaire importance dans la science contemporaine, révèle l’impossibilité des affirmations si fréquentes, que le monde physique et l’expérience sensible sont les seules choses qui comptent. Ce principe montre aussi combien est illégitime la tendance à considérer comme objectives et concrètes les hypothèses de travail. En biologie comme en physique, l’étude expérimentale du règne sous-microscopique est une source de surprise: le comportement des éléments sous-nucléaires nous force à reconnaître partout une action directrice. Quand on considère d'ensemble avec critique les résultats de la physique et de la biologie actuelles, on trouve qu’une orientation n’y est possible qu’a la lumiere du concept de dessein, qui devrait être le principe directeur de toute méthode scientifique.
10. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Jean-Louis Destouches

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les concepts de systéme physique, de mesure, de prévision, sont d’abord précisés. Ils conduisent à faire intervenir un observateur, d’où une « physique du solitaire ». Pour parvenir à une «physique collective », il faut admettre en outre un « principe des signaux » qui établit une solidarité entre les observateurs. Le résultat de cette étude est qu’à l’echelle atomique les notions classiques perdent toute signification, même les notions d’espace et de temps qui n’ont qu’un caractère statistique. Cela entraine des lois indetérministes et réciproquement. Les seuls éléments objectifs sont l’existence des corpuscules, les résultats de mesure et les probabilités concernant les résultats de mesures ultérieures.
11. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
André George

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les conceptions de la physique quantique font ressortir une tendance progressive vers une notion de plus en plus « floue » de l'«objet» physique, vers une restriction de l'individualité.Le principe d’exclusion de Pauli semble pourtant pouvoir être interprété comme une barrière à cette tendance : il maintient un résidu d’individualité en excluant la fusion totale de deux particules dans le même état quantique (toutes réserves faites, bien entendu, des particules lui éсhаррапt).Ce principe d’individualité restreinte est également principe de diversité, puisque la variété des structures atomiques, des faits chimiques, etc., en définitive repose sur lui.

physique et philosophie

12. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
William Pepperell Montague

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Dans la présente communication, je développe une théorie destinée à servir d’intermédiaire entre le positivisme et le rationalisme. Dans cette théorie, les catégories rationalistes ou extra-experiméntales sont acceptées comme valides ; mais on montre la manière dont elles peuvent être interprétées en termes positivistes ou intérieurs à l’expérience. Je propose : I. De définir la catégorie rationaliste de substance en même temps que ses dérivés, Potentialité et Cause ;II. D’analyser et d’apprécier l’attitude des rationalistes et des positivistes envers ces catégories ; III. De soutenir une théorie qui soit un compromis et d’expliquer son affiliation aux systèmes métaphysiques, de Bergson et de Descartes.
13. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
A.-C. Ewing

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Cet artide soutient que la causation enveloppe une connexion logique ; car : a) toutes les régularités que nous rencontrons dans la nature seraient d’incroyables coïncidences s’il n’y avait quelque raison pour les expliquer ; b) toute induction suppose que nous avons le droit de conclure de la cause à l’effet et vice-versa ; mais nous ne pouvons avoir le droit d’arriver à une conclusion en partant de prémisses qui n’impliquent pas la conclusion. Si cette vue est acceptée, il nous faut penser que le monde participe à la nature d’un système rationnel plus qu’on ne le croit ordinairement aujourd’hui.
14. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Philipp Frank

abstract | view |  rights & permissions | cited by
L’opinion professée par beaucoup de philosophes et de physiciens, que la physique moderne a modifié la délimitation entre le sujet qui observe et l’objet physique soumis à l’observation, repose sur un malentendu. Dans la physique moderne, c’est-à-dire dans toutes les expériences montéеэ pour contrôler la théorie de la relativité et celle des quanta, ce qui est de règle n’est pas différent du cas de la physique classique : c’est le déplacement d’une aiguille devant une échelle qui fait l’objet d’observation. Cette observation est la seule interaction effective entre objet et sujet ; rien de nouveau ne s’y est introduit. Ce qui s’est modifié, c’est plutôt la façon de considérer l’interaction entre l’objet observé, un électron par exemple, et l’instrument de mesure. Mais il s’agit là de l’interaction entre deux objets physiques. C’est sur eile que la physique atomique moderne a établi en effet des theories nouvelles.
15. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Général Vouillemin

abstract | view |  rights & permissions | cited by
La, définition des mots « scientifique » et « reel » impose de ne faire état que des facultés humaines couramment admises et d’observations exprimables en langage intelligible. Les préjugés naissent de l’emploi (l'expressions qui, par elles-mêmes ou par les représentations concomitantes spontanément évoquées; dépassent les dommés des sources légitimes. Telle l'expression « Loi naturelle », suggérant l’idée d’inéluctable, à laquelle l’observation n’apporte aucun fondement.
16. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
G.-F. Hemens

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Hegel montre que la vérité est éternelle, que l'ego est l’unité de la vérité, et par là éternel, et que l’objectivité est issue du corps de vérité conceptuelle connue. La physique joue le mêmе role pour l’univers physique : un corps de vérité, mathématiquement déduit d’une identité А = A, et une objectivité, issue de ce corps de vérité qui n’existe qu’une fois connu. L’identité А = A est identifiable avec le ego sum ego.
17. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Grete Hermann

abstract | view |  rights & permissions | cited by
Cette étude montre comment, malgré les changements qu’elle а introduits, la physique moderne maintient certaines idées fondamentales de la physique classique (principe de la correspondance de Bohr). Sacrifiant beaucoup de l'idéal d’une physique mécaniste, elle reste pourtant liéе à cette thèse de Kant, que les formes de l'intuition et les catégories sont les suppositions nécessaires de la connaissance de la nature.
18. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Mieczysław Kreutz

abstract | view |  rights & permissions | cited by
On ne peut comprendre et démontrer la nécessité d’un lien causal autrement qu’en le ramenant au principe ontologique de contradiction. L’effet doit apparaître nécessairement parce que, dans le cas contraire, il existerait un état de choses renfermant une contradiction, ce qui est complètement exclu. La loi causale ne définit donc pas d’une manière stricte et positive ce qui vа résulter de la cause, elle exclut ce qui ne peut pas s’ensuivre. L’application de ce principe conduit à une transformation complète des notions de la cause et de l’effet, d’où résultent d’importantes conséquences méthodologiques et psychologiques qui sont dévloppées dans la présente communication.
19. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Aldo Testa

abstract | view |  rights & permissions | cited by
L’effet est la résolution de la cause et, comme teile, l’être actuel de la cause. La relation causa!e acquiert ainsi le caractère d’une identité dynamique, qui résout l'apparente dualité initiale des termes; le conséquent n’est plus un résultat conditionné par l'antécédent, dont il est plutôt la resolution. — Conséquence : identité de la liberté et de la nécessité. Cette identité se retrouve dans les rapports entre rhomme et ce que l'оп appelle les choses en soi, entendues du point de vue causal: la prétendue chose en soi, lorsqu’on la donne comme saisie, est déjà résolue dans l’activité de l’homme qui, ainsi, affirme sa liberté.

la probabilité

20. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Jean de la Harpe

abstract | view |  rights & permissions | cited by
La méthode de Descartes repose dans les Regulæ sur les principes de l’évidence et de la déduetion interprétés dans un sens intuitif ; l’intuition conduit Descartes à une philosophie de la certitude. A.-A. Cournot (1801-1877), qui s’apparente étroitement à Descartes par son inspiration mathematique, critique le dogmatisme cartésien dans ses Considérations, critique que nous résumons. Ensuite nous exposons les fondements du probabilisme de Cournot, pour trancher en sa faveur dans notre conclusion.