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généralités

1. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Leo Polak

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La communication analyse l’autonomie immanente de la triple raison axiologique, seul fondement et seule source de la logique, de la morale, de l’esthétique.Elle montre ensuite la voie de recherche scientifique qui va de l’expérience ou des phénomènes du jugement de valeur à ses lois universelles et invariables, et jusqu’aux principes aprioriques ou derniers critériums des trois ordres de valeurs en question.Elle y démontre enfin l’impossibilité de toute hétéronomie, soit métaphysique ou théologique, de révélations ou de commandements, soit physique ou biologique, soit sociologique.
2. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Ladislas Tatarkiewicz

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L’auteur classe, sous un certain nombre de chefs, l’étude des valeurs, et il montre, à propos de chacun d’eux, les limites de notre savoir et de notre ignorance : valeurs objectives ou subjectives, intrinsèques ou extrinsèques, simples ou composées, classement, hiérarchie, conditionnement et critères des valeurs, conscience immédiate de la valeur, caractère pratique des valeurs, tels sont les différents chefs à propos desquels se posent des problèmes qui n’ont souvent reçu jusqu’ici que des solutions personnelles et divergentes.
3. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Tudor Vianu

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La philosophie moderne des valeurs est partagée entre deux conceptions opposées, le subjectivisme et l’absolutisme axiologique. Ces conceptions admettent toutes deux qu’il faut résoudre dans un même sens, à la fois le problème de l’origine et le problème de la validité des valeurs. On pense que si la valeur a une origine subjective,elle a, par là même, une validité qui se limite à l’individu qui la ressent ; et si la valeur vient au contraire d’une sphère autonome, cela entraînerait une validité absolue de cette valeur. L’analyse nous montre cependant que le sentiment le plus individuel de la valeur porte également en soi des mensurations de sa validité, de sa portée. Toute valeur a pour notre conscience un volume déterminé. Tout sentiment de la valeur porte en soi quelque chose de typique et de représentatif pour l’humanité entière. Il faut donc ici reconnaître l’importance générale et humaine de la liberté qu’a chacun d’apprécier le monde à son point de vue propre : toute création subjective de valeur est le signe d’un accord nouveau réussi entre l’homme et les choses.

valeur et réalité

4. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
S. Alexander

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Objectivité veut dire coercition. Où réside ce caractère dans le cas des plus hautes valeurs ? Elles sont toutes des artifices, et une satisfaction donnée à certaines tendances des hommes. C’est pourquoi leur objectivité consiste non dans la contrainte de la nature sur l’esprit, mais dans celle de l’esprit sur l’esprit. De là naissent des étalons de valeur. Objections : 1° tirée de la valeur absolue : en quel sens elle existe, 2° de la valeur « subhumaine ». La valeur comme forme universelle, son existence comme « élection naturelle » (Laird).
5. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
J. Benrubi

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Définissant l’idéal moral comme le but vers lequel l’action individuelle et collective doit tendre afin de contribuer à la réalisation spontanée de la vie de l’esprit, entendue dans le sens d’un règne parfait de justice, de paix, de liberté, de fraternité et de joie, on montre comment et jusqu’à quel point cet idéal, loin d’être opposé à la réalité historique, se crée et se réalise progressivement dans et par l’ensemble du mouvement évolutif de l’humanité.
6. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Wilhelm Burkamp

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Toute évaluation du réel, toute loi de la pensée ou de la connaissance doit justifier sa valeur devant le moi qui décide et qui évalue. La connaissance est liée à des déterminations a priori relatives aux objets à connaître, déterr minations qui justifient leur validité par la valeur et le sens de l’acte de connaître en général, ou bien comme seul organe de cet acte. Par la connaissance, à laquelle le moi se lie strictement et librement dans son propre intérêt, est déterminée l’inclusion complète du moi lui-même et son origine dans la réalité avec tout ce qui est sens et a priori.
7. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Walter Eckstein

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Tandis que la science descriptive des normes les traite comme faits sociaux et les expose du dehors, la science dogmatique des normes cherche à élaborer les normes positives en un système cohérent de normes. Elle part de la réalité des normes dans la culture, mais elle est pensée à Vintérieur du système de normes. Il s’agit ici non d’un point de vue de simple connaissance, mais d’un point de vue normatif. La science philosophique des normes, ou Éthique, cherche à se situer au-dessus des normes valides pour les expliquer et les ramener à des principes fondamentaux : les valeurs morales foncières ne peuvent être fondées dans une réalité.
8. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Helmut Kuhn

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La critique s’exerce sur une philosophie des valeurs simplifiée selon un type idéal. En premier lieu, on insiste sur le dualisme posé avec la philosophie des valeurs : au règne des faits s’oppose le règne des valeurs. En second lieu, ce dualisme est rendu concevable d’après son origine : il sert à surmonter le concept positiviste de fait, qui dissolvait la philosophie. En troisième lieu, on montre que l’idée de valeur est incapable de satisfaire au problème qui a motivé son origine et qu’elle reste dépendante, comme simple complément, du concept positiviste de fait.
9. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Augusto Guzzo

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M. Guzzo tend à substituer une philosophie de la validité des actes humains à cette mythologie des valeurs, dans laquelle on commence par distinguer plusieurs validités différentes, — esthétique, morale, logique, etc. — isola- bles les unes des autres, et où l’on aboutit à hypostasier chacune de ces validités en une Valeur immuable et éternelle. Le royaume métempirique, qui serait constitué par ces Valeurs, donnerait lui-même un sens à ¡’univers, et rendrait inutile, dans l’économie totale du monde, le pénible effort de l’homme pour produire des actes qui aient validité.
10. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
F. Heinemann

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Les doctrines phénoménologiques, malgré la diversité de leurs formes (Husserl, Scheler, Heidegger), se rapprochent par le problème central vers lequel elles se dirigent, celui de l’apparaître et de l’être. Cette communication montre la nature, la nécessité et l’actualité de ce problème. L’être et l’apparaître sont en effet les pôles entre lesquels se déroulent la vie de l’âme, la vie du Tout, la vie de l’absolu. L’on doit donc se demander quels rapports ils ont l’un à l’autre, surtout dans une époque critique telle que la nôtre où le processus d’expression de l’Absolu, dans le droit, la morale, la politique, la religion, paraît interrompu.
11. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Hans Heyse

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La plupart des conceptions modernes établissent un abîme infranchissable entre valeur et réalité, idée et existence. Ce désaccord est l’expression d’une métaphysique, — elle est l’exacte formule de la crise dans laquelle est engagée la métaphysique européenne et, avec elle, l’histoire de l’Europe. C’est dans une nouvelle appréhension de l’unité de la valeur et de la réalité, de l’idée et de l’existence, que la philosophie doit comprendre ses tâches et ses responsabilités dans la formation de la vie et de l’histoire.
12. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Arthur Liebert

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On parle souvent aujourd’hui d’une crise de l’idéalisme. J’essaye d’abord d’éclaircir l’idée de crise et ensuite de juger la justesse de cette opinion. On donne trois sortes de raisons à la crise de l’idéalisme : raisons tirées 1° de l’évolution générale de la culture ; 2° de l’évolution de la philosophie ; 3° de l’évolution des sciences spéciales. J’arrive à la conclusion que ces attaques contre l’idéalisme ne l’atteignent en rien. La grandeur indestructible de l’idéalisme est de représenter et de protéger la liberté de l’esprit et de la pensée et, par là même, de se trouver toujours en état de crise, mais de crise créatrice et féconde B crise nécessaire non seulement pour lui, mais pour la vie spirituelle dont il est un des facteurs essentiels.
13. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
N. Lossky

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14. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Mirko Novák

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1. Introduction historique : la vie comme notion scientifique et philosophique.2. La vie comme valeur.3. Critique épistémologique de la notion de vie comme valeur.4. La vie comme fonction.5. Le double aspect épistémologique de la vie rendue consciente comme valeur et de la vie reconnue comme fonction.
15. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Pietro Romano

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Les tentatives récentes et contemporaines pour construire une philosophie de la valeur ont abouti à des visions insuffisantes et partielles. Pour réussir une solide philosophie des valeurs il faut renouveler les conceptions de Yesprit, de la réalité et de la valeur. L’esprit est une activité éminemment évaluatrice et tous ses actes sont des jugements de \aleur ou des traductions pratiques de jugements de valeur. La réalité a été définie tantôt ce que nous percevons avec les sens, tantôt quelque chose de spirituel. Il faut la proclamer l’expression de l’Être, catégorie suprême du réel, et reconnaître que la réalité se révèle dans nos jugements comme validité, cest-à-dire comme affirmation réelle et valable de l’Être.Il s’ensuit que si la réalité se manifeste comme expression de Y Être et si l’on connaît et juge cette expression comme validité, les rapports entre la validité et la réalité nous montrent une identité entre valeur et réel. En effet, tout ce qui est réel est aussi valeur, tout ce qui est valeur est aussi réel ; d’où l’on conclut que la philosophie de la valeur se réduit essentiellement à un monisme ontologique.
16. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Wilhelm Sauer

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Une prise de contact de la Philosophie avec les résultats de la recherche des sciences spéciales est plus que jamais commandée en vue de leur fécondation réciproque et pour son influence salutaire sur la vie. Un objet de notre connaissance ne se laisse saisir comme vraiment vivant que sous trois aspects: comme fait de la vie, comme forme (Gestalt) et comme direction sur des valeurs. La réalité est la liaison vivante de tendances dirigées vers une valeur, étemelle. La réalité est tendance vers ces valeurs, et non possession. Collaborer activement aux valeurs communes à tous les hommes et à tous les peuples, c’est le devoir pressant de la philosophie.
17. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Joaquim Xirau

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L’on montre dans quelles circonstances et pourquoi le problème des valeurs s’est posé dans la philosophie moderne. Jusqu’à la Renaissance et à Descartes, être et valeur sont identiques parce que l’être est défini par sa fonction et cette fonction par son rapport au tout. Dès que l’on admet, au contraire, l’univocité de l’être, il en résulte cette indifférence de l’être aux valeurs, qui se marque dans le principe d’inertie ou dans la relativité. Dans une pareille conception de l’être, les valeurs ne peuvent être qu’autonomes par rapport à l’être, et c’est la recherche de cette autonomie qui caractérise la théorie moderne des valeurs.

connaissance, action, valeur

18. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Guido della Valle

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Évaluation et connaissance ne doivent pas être considérées comme des activités antithétiques de l’esprit, ni ne peuvent être identifiées. Leur rapport réciproque n’est pas l’opposition, ni la coordination, mais plutôt la subordination. Entre les deux, pourtant, c’est l’évaluation qui possède la plus grande généralité. L’évaluation n’est pas une forme de connaissance ; au contraire, la connaissance est un cas particulier de l’évaluation. L’intuition morale, esthétique, politique, religieuse ne peut jamais donner de vérités scientifiques (existentielles), ni théorétiques (logiques). Dans son essence intime, chaque Valeur est un « a priori » et un acte de foi. Ce que nous appelons « connaissance scientifique » (Valeurs existentielles) ou « connaissance logique » (Valeurs de vérité) n’est que cette partie du contenu de notre conscience perceptive (expérience visuelle, acoustique, tactile, etc.), ou aperceptive que nous évaluons positivement, en attribuant réalité, au dehors de la conscience, à certaines données ou relations de la.conscience. L’objet est donc conclu, par argument, d’une analyse de la conscience subjective, ainsi que l’a deviné Descartes.
19. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Josef Fischer

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Toute science progresse grâce à sa tendance fondamentale à servir l’homme ; le désir du savoir pur n’est pas la raison unique de l’essor de la science, qui ne peut pas être isolée de l’ensemble de la vie civilisée et de ses valeurs. Inséparables et corrélatives sont la philosophie et les sciences. Le « normatif » et le « régulateur ». Sciences normatives et sciences explicatives : le « régulateur » ; rôle d’ensemble des sciences, oublié par une spécialisation extrême. L’application« objective » en sciences exactes, c’est-à-dire venue d’un intérêt commun ; « subjective » en sciences morales, c’est-dire venue de la divergence des intérêts. Coup d’oeil historique. Rôle actif de 1? philosophie et des sciences ; leur devoir civilisateur.
20. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
F. Ziyaeddin Fahri

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I. Diverses théories sur la possibilité de l’action sociale. — II. Il est impossible de rester dans la connaissance pour déterminer ce qui doit être. L’action est le résultat d’une expérience composée de deux éléments ; un élément donné et un élément rationnel. Le développement de la sociologie vient de l’accord des éléments provenant du monde social avec une raison constructrice.