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normes juridiques

1. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
G. Davy

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I. Par opposition à l’individualisme purement métaphysique, au logicisme ontologique et au positivisme radical, il est soutenu que le droit peut être justifié, dans le domaine de l’expérience, comme valeur idéale et dont une part peut être rapportée à l’individu.II. Pour cela on cherche à montrer que si tout droit a d’abord été inclus, comme toute norme, dans la communauté, l’individu, quand il s’est trouvé libéré au sein de cette communauté, a pris à sa charge la constitution de toutes les normes de la vie sociale et morale. Il y a été aidé par sa dépendance même vis-à-vis de la société qui lui a permis d’user et de la socialité et du langage pour se désindividualiser lui-même au sens empirique de ce mot, et projeter, au- dessus de soi, en même temps qu’une expression de soi une discipline pour soi, et pour autrui, consciente, voulue et tout de même objective et universalisable.L’individu, dans et par sa socialité, s’est donc fait lui-même source et critère des valeurs qu’il respecte et qui l’obligent. A ce titre il a bien affirmé et son individualité et son autonomie subjective.
2. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
G. R. Morrow

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La loi est essentiellement un ordre dans les relations humaines qui vient non du commandement d’un supérieur, mais d’un ajustement mutuel des volontés sous les nécessités d’une entreprise en commun. Par conséquent, l’autorité de la loi repose sur l’étendue des intérêts qu’elle s’efforce d’ordonner, et sur son succès à produire l’accord des volontés. L’État est l’organe et non la source de l’autorité de la loi.
3. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Oskar Kraus

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En 1901, l’auteur a démontré que la notion de la valeur économique est basée sur celle de la préférence et de l’avantage. Partant des résultats acquis par Franz Brentano dans l’analyse des notions d’avantage et de valeur, l’auteur démontre que tes notions d’utilité et de devoir se ramènent à cette même base (§6). Il s’ensuit une démonstration du rapport des obligations juridiques et des normes de droit positif, avec l’idée du devoir moral (§§ 9-11). L’auteur s’efforce de réaliser la synthèse du subjectivisme de Protagoras et de l’objectivisme platonicien en prenant, avec le premier, la conscience subjective comme point de départ, et en désignant, avec le second, les actes distingués comme justes {in sich als richtig charakterisierte Akte) pour fondement de l’objectivité de ce qu’on appelle vérités et valeurs objectives.
4. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Giacomo Pertigone

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L’expérience juridique nous montre comment est surmontée l’antinomie entre la liberté et la norme, entre le sujet et l’objet. On indique comment la volonté et la loi s’unifient dans la norme juridique ; la loi sociale véritable se réduit à la loi du sujet, ou à une loi que le sujet à faite sienne ; l’absolue hétéronomie est inconcevable. La volonté de l’État, qui se montre dans la sanction, traduit la volonté typique qui est ou doit être la volonté actuelle du sujet associé. Les forces normatives sont toujours homogènes à la volonté individuelle.
5. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Adolphe Plachy

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Sur la base philosophique de la théorie pure du droit (théorie normative), il y a plusieurs solutions. Nous exposerons les formules qui résultent des conceptions méthodologiques des représentants principaux de l’école normative tchécoslovaque, école qui compte les deux créateurs de la méthode, et nous ajouterons un essai de solution propre. M. Kelsen se contente de la conception d’une idéologie de la raison pure et de la connaissance pure, sans chercher à approfondir sa formule pour en faire une conception philosophique complète. M. Weyr est représentant du dualisme métaphysique conséquent, dans le sens de l’idéalisme critique kantien. M. Kallab se sert, en exerçant la méthodologie abstraite du droit, de l’intuitionisme bergsonien. Nous acceptons la solution de M. Weyr, mais nous parvenons à la construction spéciale de l’objet de connaissance, en nous servant de la conception de l’intuition normative, conception qui a quelque ressemblance avec la conception de l’intuition mathématique de l’école philosophique de Fries.
6. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Adolphe Progházka

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1. Une norme ne peut avoir pour critère de validité qu’une autre norme, et jamais un fait ; la norme ne peut être justifiée qu’en entrant, par sub- somption, dans une norme justifiante. — 2. La norme justifiante et celles qu’elle justifie forment un « ensemble ». Le droit est un ensemble de normes juridiques. Cet ensemble ou système n’est pas nécessairement indépendant du système moral. — 3. La norme juridique suprême est cherchée tantôt dans celle qui règne à l’intérieur de l’État, tantôt dans le droit international. Analogue au problème des rapports du droit national avec le droit international est celui des rapports du droit naturel avec le droit positif.
7. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Barna Horváth

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Réalité et valeur étant contradictoires, la positivité du droit ne se comprend que par une nouvelle révolution copernicienne. Pour nous, rien n’est donné, strictement, que la positivité, l’expérience simultanée de la sensation et de l’évaluation. Réalité et valeur flottent, par contre, dans le monde, inaccessible pour nous, des objets transcendants. La combinaison individuelle de la sensation avec l’évaluation révèle une régularité sociale. Le droit, l’organisation sociale la plus développée, n’est qu’une de ces objectivations sociales.
8. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Johannes Sauter

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Introduction : Le Descartes historique était encore un métaphysicien. La morale dans l’ensemble de sa philosophie. — Développement : Le droit naturel est le fondement du droit. Les objections des écoles historique et positiviste ne sont pas probantes. Il faut distinguer entre idée du droit naturel et théorie du droit naturel. Le contenu du droit naturel n’est pas inconnu» Distinction entre droit naturel et loi naturelle. — Conclusion ; Le droit naturel comme intermédiaire entre l’empirisme du droit et le fidéisme du droit, ce qui est aussi la position de Descartes.

normes esthétiques

9. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Charles Lalo

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Toute oeuvre d’art est une construction de matériaux sensibles stylisés selon les lois de contre-points spéciaux. Sa seule valeur caractéristique est l’harmonie (dans l’hétérogène) de ses combinaisons, non leur vérité ou leur moralité. Tout système philosophique est de même une combinaison polyphonique d'idées. Sa valeur scientifique ou de vérité est invérifiable. Sa valeur morale ou sociale n’est que celle des moeurs qui l’inspirent. Seule sa valeur esthétique est fondamentale et se suffit. Elle ne réside pas dans les ornements littéraires de son exposition, mais dans le contre-point de sa structure même. — Vérification par le rapprochement de certaines courbes qui paraissent être communes aux évolutions artistiques et philosophiques dans l’individu et dans la société.
10. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Earl of Listowel

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Le problème est de distinguer la valeur esthétique des autres valeurs philosophiques, de la valeur économique et des valeurs biologiques de la vie végétale ou animale. L’hypothèse soutenue est que l’expérience esthétique est caractérisée d’abord par un équilibre ou balance de forces psychologiques, par un état d'harmonie mentale. Cette hypothèse s’appuie sur l’harmonie entre le conscient et l’inconscient dans la création artistique ; entre la sensation, l’effort, le sentiment et la connaissance dans la contemplation artistique ; et entre le sujet et l’objet en communication avec une oeuvre d’art ou dans la jouissance de la nature.
11. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Jan Mukařovský

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Il faut distinguer entre la norme et sa codification : la norme non codifiée est une force qui dirige la réalisation de la fonction correspondante. C’est un aspect fondamental de la norme en général, car beaucoup de normes valables n’arrivent pas à la codification, quelques-unes n’en sont même pas capables. Cela est valable pour toutes les normes, surtout pour la norme esthétique qui est plus dynamique que les autres : si, ordinairement, l’application de la norme manifeste la tendance à accomplir le postulat qu’elle pose, l’application de la norme esthétique dans l’art, qui est le domaine de l’esthétique par excellence, est dominée par la tendance contraire : altérer la norme. La structure de l’oeuvre d’art a le caractère de l’équilibre labile des différents types de normes esthétiques qui se font valoir dans l’oeuvre et sont appliquées en partie positivement, en partie négativement.
12. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
F. Mirabent

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I. Les diverses espèces de jugements (logique, moral, esthétique). Sentiment du beau et jugement. — II. Le jugement esthétique, partant de conclusions individuelles multiples sur le Beau, aspire à l’unité et à l’universalité. — III. L’analyse critique opposée au dogmatisme. Les difficultés spéciales du jugement esthétique. Esthétique et réalité. — IV. Le rapport de l’esthétique avec la philosophie des valeurs; essence et valeur. —V. Comment l’esthétique dépasse l’empirisme en évitant les abstractions. — VI. Comment le jugement esthétique, bien que subjectif, n’admet pas l’explication subjectiviste et relativiste.
13. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Pierre Guastalla

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1. La valeur esthétique est le fait d’un couple, elle naît de la rencontre d’une construction et d’un individu. — 2. Recherche des éléments de la délectation esthétique. — 3. L’oeuvre d’art envisagée comme construction. Le jugement de valeur considéré comme jugement de rendement. — 4. Le problème du goût : oeuvre et culture ; valeur actuelle et valeur permanente. — 5. Le problème des oeuvres manquées. — 6. Conclusion : Relativité de la valeur. Tout jugement objectif ne peut être qu’un jugement de valeur possible.
14. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Mieczysłàw Wallis-Walfisz

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Par « proposition esthétique » nous entendons l’énoncé d’un jugement esthétique, c’est-à-dire d’une appréciation esthétique. Il convient de distinguer les propositions personnelles et impersonnelles. D’après l’opinion courante, les propositions personnelles constituent les raisons dont les propositions impersonnelles découlent comme conséquences. En réalité, les propositions personnelles sont des conséquences auxquelles nous choisissons des raisons sous forme de propositions impersonnelles. Pour fonder les propositions impersonnelles, les propositions personnelles les plus appropriées sont les propositions personnelles « vraies » et « valables ». Une proposition personnelle est « vraie quand le sujet constate une expérience esthétique qu’il a eue réellement. Elle est « vraie » et « valable » quand le sujet constate une expérience qu’il a eue réellement et quand cette expérience a été une expérience esthétique « adéquate ». Si nous tenons compte des causes variées d’expériences esthétiques inadéquates et des nombreuses possibilités d’erreur dont s’accompagne le passage des propositions personnelles aux propositions impersonnelles, la divergence des propositions esthétiques, d’abord si inquiétante, ne doit plus nous étonner.
15. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Mercedes Gallagher Parks

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L’esthétique est l’activité intellectuelle qui a le plus besoin de méthode cartésienne. Elle échappe à tous les contrôles auxquelles sont soumises la science, les activités pratiques, et même la religieuse, par l’autorité des mathématiques, de la logique et par les résultats concrets et le bon sens. L’esthétique est ainsi restée arriérée dans la marche intellectuelle, traînant encore de vieilles erreurs. Le moment est venu ou elle doit se renouveler de fend en comble par le moyen de la psychologie et du concept bergsonien de l’art, et surtout en s’appuyant sur la discipline cartésienne.

16. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12

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17. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12

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valeur et cosmologie

18. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. E. Boodin

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Nous considérons la structure (ou arrangement ordonné) dans son rapport au temps : sous ce rapport, la structure est normative, et l’avenir aide à constituer le présent et le passé. Des exemples sont empruntés à l’embryologie et à la géologie. On explique pourquoi il est difficile de concevoir une structure cosmique spatio-temporelle, et comment le développement récent de la physique nous y aide ; dans cette physique, la notion de structure cosmique a un rôle éminent. Il en résulte que seules sont viables les combinaisons qui sont dans La ligne historique de la nature.
19. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
J. E. Salomaa

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L’on considère quelques raisons en faveur du pessimisme et de l’optimisme ; et l’on arrive à ce résultat, qu’elles restent sur un terrain subjectif, où une décision scientifique entre les diverses conceptions est impossible. Pour faire de la question du pessimisme et de l’optimisme une question scientifique, il faut prendre pour problème la possibilité et la validité de l’évaluation, dans toute son étendue. Pessimisme et optimisme se transforment alors en positions, opposées l’une à l’autre, de la philosophie des valeurs, le pessimisme niant totalement la validité des jugements de valeur, que l’optimisme affirme.
20. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Léopold Silberstein

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Le dualisme de Kant doit être remplacé par une différenciation plus subtile. L’indéterminisme n’est plus pour nous notion contradictoire du déterminisme ; la norme, individuelle ou sociale, ne doit plus être dépourvue de tout élément empirique. Connexion du déterminisme avec le rationalisme : le « rationalisme interventionniste » prouve l’impossibilité d’un point de vue radical. En un sens modifié, le moment indéterministe demeure et se conserve dans la pensée normative ; même les normes apparemment déterministes de Nietzsche n’en sont pas moins libres. La norme sociale n’est pas possible sans une hiérarchie des connexes, et celle-ci a pour prémisse un pluralisme des sphères ontiques, dont le heurt représente le moment indéterministe. La détermination intégrale, elle, tient, au contraire, de la métaphysique.