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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Marian Kurdziałek
Marian Kurdziałek
„Theologiae philosophantes”
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L’article est une continuation des réflexions d’É. Gilson et de G. Post sur le rôle et la portée du terrpe philosophantes dans la littérature médiévale. Les énonciations de Clarenbaud d’Arras, de Guillaume d’Auvergne et de Roger Bacon relatives à ce problème ont été examinées dans ,1a perspective de la conception de la science étant en vigueur pendant la basse Antiquité et au Moyen Âge, selon laquelle on attachait la plus grande importance au précepte méthodologique suivant: philosophice procedendum est. Il fut suivi par les médecins, et les .naturalistes, de même que par les légistes et les théologiens. Ceux qui cultivaient leurs disciplines philosophice étaient appelés philosophantes — quelquefois aussi philosophi ou phisici. Par le terme philosophice on caractérisait soit une méthode théorique et spéculative de cultiver une discipline, soit l’attitude philosophique du savant ou du penser. Cette dernière se manifestait soit dans la manière absolue de se consacrer à l’objet de l’étude, soit dans l’indifférence totale, et même dans un dédain, à l’égard des avantages matériels qui pourraient résulter d’une recherche scientifique. Les théologiens qui cultivaient leurs disciplines propres philosophice furent appelés par Clarenbaud d’Arras theologiae philosophantes, et par Guillaume d’Auvergne vere recteque philosophantes, — tandis que Roger Bacon les appela philosophantes christiani. Selon l’opinion de Clarenbaud et des autres représentants de l’école de Chartres, comme aussi de Roger Bacon, Boétbius fut un modèle de theologus-phïlosophans; tandis que Guillaume d’Auvergne fut d’avis que omnium philosophantium nobilissimus fut Avicebron.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Stefan Swieżawski
Stefan Swieżawski
L’Étude de Saint Thomas chez les Dominicains du XVve Siècle
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La connaissance du XVe siècle philosophique et de l’histoire doctrinale dominicaine de cette époque étant encore bien insuffisante, le but de cette étude est de, signaler quelques problèmes, qui permetteraient de saisir de plus près les traits caractéristiques du thomisme dans l’ordre des frères prêcheurs en automne du Moyen Age. — Plusieurs raisons nous expliquent le fait que la doctrine de Saint Thomas ne fut pas reçue et étudiée avec sympathie dans la plupart des centres intellectuels du Moyen Age tardif; la vraie pensée de Saint Thomas fut en plus remplacée par un thomisme, qu’on voulait identifier à Vopinio communis et où l’on voulait voir l’interprétation d’Aristote, la plus authentique et la seule en accord avec les dogmes catholiques.Deux relevées de dates aident de mieux saisir les étapes de cette histoire compliquée. La première des listes nous montre certains points importants pour l’entrée de Saint Thomas et des dominicains dans différents centres de renseignement; la deuxième concerne les commentaires des écrits de Saint Thomas (notes, cours et commentaires publiés) qui parurent entre Saint Vincent Ferrier (t 1419) et François Silvestris de Ferrare († 1524).Le processus d’abandonnement de Saint Thomas authentique se manifestait au XVe s. dans certains faits, dont voici quelques-uns : 1. Un certain irénisme dominicain tendait à réduire au minimum les différences entre les docteurs de l’ordre (surtout entre Thomas d’Aquin et Albert le Grand). — 2. Les tendances vers rétablissement d’une véritable opinio communis en théologie créait de compromis doctrinaux, dont le résultat fut un oubli progressif des points saillants et centraux de la pensée thomiste (surtout de la notion de l’esse chez Saint Thomas). — 3. Pareilles déformations de la pensée philosophique de Saint Thomas apparaissaient progressivement grâce aux besoins pratiques de l’ordre, qui désirait avoir à sa disposition une doctrine simple et facilement assimilable et négligeait souvent „les, germes féconds”, qui animent la pensée thomiste. — 4. Cet état de choses, étant bien défavorable au développement de la réflexion métaphysique, contribuait à l’apparition d’un „thomisme logique” ou à une surabondance de problématique morale. — 5. La philosophie étant considérée de plus en plus souvent comme identique à l’aristotélisme, deux tendances, se dessinent au XVe s.'chez les frères prêcheurs: selon la première il s’agit de comprendre le vrai sens du texte historique d’Aristote ne se souciant pas de l’interpréter en conformité avec la foi, tandis que la deuxième tendance s’efforçait de représenter Aristote à tout prix comme penseur orthodoxe et Saint Thomas comme son interprète, le seul authentique et fidèle. Cette dernière tendance, selon laquelle le seul mérite de Thomas d’Aquin serait d’avoir „baptisé” Aristote et de créer une grandiose synthèse théologique, laissait dans l’ombre de l’oubli la profonde originalité de la philosophie de Saint Thomas — et a grandement contribué à présenter le thomisme comme une sorte d’„aristotélisme chrétien”.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Stanisław Kaminski
Stanisław Kaminski
Remarks on the Language of the Theory of Being
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Linguistic approach has become extremely fashionable, and reflection on the language of philosophy seem, therefore, particularly well timed. There even exist trends known as linguistic philosophy. The paper assumes that 1. language in general or philosophical language are not the subject of the theory of being; 2. that semiotic analysis is not a basic method (or any at all, either) of the theory of being; 3. the method of semiotic analysis should be applied — to what extent it is required and feasible — in the investigation into the language of the theory of being, so as to define the modern characteristics of that language. The author next proceeds to compare the genesis and structure of the language of the Thomist theory of being with the languages of philosophy: speculative, scientist-intuitive, phenomenological and existential, as well as diverse versions on peripatetic philosophy. Lastly, the paper explains how, in the theory of being, 1. specific terms are introduced on to the ground of current language, and, 2. how they are guaranteed epistemological value.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Mieczysław A. Krąpiec
Mieczysław A. Krąpiec
Metafizyka — ale jaka?
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Andrzej Wawrzyniak,
Zofia J. Zdybicka
Andrzej Wawrzyniak
Z dziejow metafizyki i nauk pokrewnych na Katolickim Uniwersytecie Lubelskim (1918—1968)
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Stanisław Majdański,
Czesław Wojtkiewicz
Stanisław Majdański
Logika na Katolickim Uniwersytecie Lubelskim (Z okazji 50-lecia Uczelni)
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Kazimierz Wójcik
Kazimierz Wójcik
Zarys dziejow historii filozofii na Katolickim Uniwersytecie Lubelski
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8.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
17 >
Issue: 1
Photographs
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