Chiasmi International

Volume 14, 2012

Science, Images, Events

David Morris
Pages 89-112

Merleau-Ponty, Passivity, and Science. From Structure, Sense and Expression, to Life as Phenomenal Field, via the Regulatory Genome

Merleau-Ponty, la passivité et la science Je soutiens qu’il y a plus en jeu dans l’intérêt de Merleau-Ponty pour la science qu’une simple dialectique entre disciplines. C’est parce que son évolution méthodologique le conduit à trouver dans la science un moyen spécifique d’approfondir ses recherches ontologiques, que celle-ci hante de plus en plus sa philosophie. En effet, dans le chapitre « champ phénoménal » de la Phénoménologie de la perception, il est possible de rapprocher certains aspects de son défi méthodologique et l’idée selon laquelle la philosophie tient son origine d’une conscience réflexive, active et autonome dans son ensemble. Je lie cela aux problèmes de la passivité de telle sorte que la science apparaisse comme une façon de saisir la réflexion non pas comme autonome, mais comme une opération du champ phénomenal, comme réflexion radicale. Grâce à l’analyse critique des recherches récentes sur le génome, je montre ensuite comment l’embryologie peut nous aider à conceptualiser la vie comme un champ phénoménal, c’est-à-dire comme un champ qui engendre ce même genre d’opérations qui caractérisent aussi la phénoménalité. Cela nous conduit à voir la phénomenologie non plus comme une réflexion de survol sur les phénomènes, mais plutôt comme une réflexion radicale qui se realise à travers un phénoménalité plus « ancienne », qui appartient à la vie ellemême. Cela ouvre également des perspectives sur quelques problèmes difficiles de la dernière philosophie de Merleau-Ponty; ceux-ci sont abordés d’une manière nouvelle, grâce au rapprochement de sa première philosophie et de la science actuelle. Merleau-Ponty, la passività e la scienza Ritengo che, nell’interesse che Merleau-Ponty rivolge alla scienza, vi sia in gioco qualcosa di più del semplice confronto dialettico con un’altra disciplina. Il motivo è che il suo impegno metodologico finisce per individuare nella scienza una speciale risorsa per l’indagine di quelle profonde questioni ontologiche che investono in modo crescente la sua filosofia. Intendo argomentare tale ipotesi, connettendo dei passi del capitolo di Fenomenologia della percezione “Il campo fenomenico” con la sua sfida metodologica all’idea che la filosofia abbia inizio da una coscienza riflessiva autonoma e interamente attiva. Collego questo alle questioni della passività in un modo che rivela la scienza come una potenziale risorsa per comprendere la riflessione non come autonoma, bensì in quanto operazione di e nel campo fenomenico – come riflessione radicale. Poi, attraverso un’analisi critica dei risultati recenti riguardanti il DNA regolatore, mostro come l’attuale embriologia può aiutarci a concettualizzare la vita come un campo fenomenico che implicitamente produce i tipi di operazioni rivelatrici distintive della fenomenalità. Questo ci permette di collocare la fenomenologia non semplicemente come una riflessione dall’alto sui fenomeni, ma come una riflessione radicale che opera grazie ad una “più antica” fenomenalità della vita. Questo ci fornisce degli spunti su alcune difficili questioni nella filosofia dell’ultimo Merleau-Ponty, suggerendo un nuovo percorso che giunga a queste combinando il primo periodo della sua filosofia con la scienza recente.